Le développement des emplois à temps partiel touche toutes les générations. S’il se stabilise pour les femmes depuis les années 2000, il augmente pour les hommes, selon une étude récente de la Dares (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail).
Le temps partiel est un des éléments de la transformation du marché du travail et son essor concerne une part croissante de la population en emploi. L’étude de la Dares portant sur "L’essor du temps partiel au fil des générations : quelle incidence sur la première partie de carrière des femmes et des hommes ?" montre que les femmes sont toujours les premières concernées par le temps partiel, même s’il se développe chez les hommes.
Majoritairement féminin, l’emploi à temps partiel est particulièrement présent dans le secteur des services, ainsi que dans les collectivités locales.
Pour certains salariés, le temps partiel est un moyen d’alléger la charge de travail pour s’occuper des enfants, gérer des problèmes de santé ou disposer de plus de temps libre, notamment avant de partir à la retraite. Côté employeur, le temps partiel constitue surtout un moyen d’ajuster la main-d’œuvre au rythme d’activité.
La Dares dessine 6 grands types de parcours professionnels, parmi les personnes ayant été à temps partiel à un moment donné entre 20 et 40 ans.
Si l’emploi à temps partiel peut être motivé par des raisons familiales, les caractéristiques professionnelles comme le diplôme ou le secteur d’activité entrent davantage en jeu, même si les frontières sont ténues.
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