Les entrepreneurs partagent certains traits de personnalité déterminants dans le succès d’une entreprise. Découvrez les caractéristiques de la fibre entrepreneuriale.
Selon l’enquête Vistaprint menée en France auprès de 500 chefs de petites et micro-entreprises, « on devient entrepreneur » grâce à son parcours, ses expériences et son éducation, mais il faut cependant disposer d’un certain type de personnalité. Pour 10 % des entrepreneurs interrogés, la création d’entreprise est même une vocation car ils savaient dès l’enfance ou l’adolescence qu’ils lanceraient un jour leur propre boîte.
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Si l’expérience et l’éducation jouent un rôle important pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, l’étude révèle que la majorité des entrepreneurs interrogés partagent certains traits de personnalité spécifiques : l’indépendance, le fait d’être travailleur et digne de confiance.
estiment qu’il faut disposer d’un certain type de personnalité pour se mettre à son compte.
Prêt à quitter son emploi et à faire des concessions, l’entrepreneur est davantage motivé par la capacité à pouvoir travailler en accord avec ses valeurs et son éthique que par l’argent. On retrouve d’ailleurs ce désir de travailler en accord avec ses valeurs chez la plupart des candidats à la reconversion professionnelle.
Quant aux femmes, elles sont plus nombreuses à rechercher dans l’entreprenariat la flexibilité, un meilleur équilibre vie professionnelle-vie privée, ainsi qu’un niveau de stress moins élevé. Elles cherchent encore moins que les hommes à « gagner plus d’argent » (26 % contre 21 %). Les femmes entrepreneurs se qualifient davantage comme indépendantes et passionnées alors que les hommes se voient plus intègres.
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C’est pourquoi il est essentiel pour un entrepreneur d’être clair sur les raisons pour lesquelles il monte son entreprise. Si l’entrepreneur se cache derrière de fausses motivations, il risque de très vite se décourager. Aussi, nous remarquons que les motivations intrinsèques, comme le besoin de se réaliser ou l’envie d’aider les autres, sont plus enclines à mener au succès et à la satisfaction que les motivations externes – faire fortune ou asseoir son pouvoir par exemple », a commenté Sabine Leveiller, de Vistaprint France.
La génération Y s’intéresse davantage à la liberté. Les jeunes de 18 à 34 ans expriment aussi plus de passion, de détermination et de créativité que les + de 55 ans, qui de leur côté – surprise ! – semblent plus enclins à prendre des risques (41 % s’en disent capables contre seulement 25 % des moins de 34 ans).
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