En quête de nouveaux candidats, les petites et moyennes entreprises déclarent avoir des difficultés de recrutement, selon le baromètre 2018 Bpifrance Le Lab/Rexecode.
Si les intentions d’embauche sont au plus haut en 2018, les chefs d’entreprise évoquent l’absence de candidats « adaptés » (81 %) comme principale difficulté pour recruter le personnel nécessaire au développement de leur activité. Mais cette carence de candidats représente l’unique barrière à l’embauche pour seulement 15 % des petites et moyennes entreprises qui ont l’intention de recruter. Le niveau de qualification des salariés est également mis en cause, ainsi que le manque d’expérience, devant les prétentions salariales qui arrivent en 5e position.
Telles sont les grandes lignes du baromètre trimestriel 2018 Bpifrance/Rexecode réalisé en ligne auprès de PME des secteurs marchands non agricoles, comprenant de 1 à 249 salariés et réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.
les difficultés de recrutement affectent leur niveau d’activité.
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Face aux difficultés de recrutements, les entreprises interrogées ont été amenées à modifier leur offre de recrutement (pour 55 % d’entre elles), ou à y consacrer un budget plus important (18 %). Mais aussi à recourir à de la main d’œuvre externe, intérim ou travail détaché (30 %), externaliser en faisant appel à des sous-traitants (21 %), recourir à des partenariats (13 %) ou acquérir des compétences par le rachat d’entreprises (7 %).
L’entreprise elle-même et son organisation constitue une barrière à l’embauche. Aussi plus de la moitié des entreprises a fait évoluer sa politique de recrutement et mis en place les actions suivantes :
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Enfin, pour pallier aux nombreux obstacles à l’embauche qui freinent leur développement, 26 % des PME ont par exemple augmenté la durée de travail des salariés en place, 23 % leur ont permis d’entreprendre des actions de formation tandis que 21 % leur ont demandé d’exécuter de nouvelles tâches.
Par Natacha Le Jort