Un quart des salariés pratique déjà le télétravail. Travailler à distance suscite de plus en plus d’intérêt, aussi bien de la part des salariés que des employeurs.
Le télétravail est une opportunité pour les salariés de travailler à leur propre rythme, de ne plus perdre de temps dans les transports mais aussi et surtout le moyen d’établir un certain équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle.
Selon l’étude sur le télétravail du comptoir mm de la nouvelle entreprise de Malakoff Médéric (menée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de plus de 1 500 salariés et 400 dirigeants d’entreprises du secteur privé d’au moins 10 salariés), 57 % des salariés interrogés télétravaille au moins un jour par semaine, et 47 % le font depuis leur domicile avec pour près de la moitié d’entre eux une pièce aménagée à cet effet.
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Selon les dirigeants, le télétravail accroît l’engagement et la responsabilisation des salariés. Ces derniers le pratiquent surtout dans les secteurs de l’information et de la communication, le considérant avant tout comme la garantie d’une meilleure autonomie…
Si la plupart des salariés concernés sont très satisfaits de leur travail à distance, certains craignent l’isolement social et la perte de l’esprit d’équipe. Afin de limiter le risque d’isolement, les salariés estiment que les jours de télétravail doivent rester minoritaires. La durée idéale ? 2 jours par semaine !
La réforme du code du travail par ordonnances en 2017 inclut la question du télétravail et en assouplit les règles de mise en œuvre en quatre points essentiels.
Bon à savoir
Vous avez le droit de refuser un poste de télétravailleur et ce refus n'est pas un motif suffisant de licenciement.
Enfin, l’étude révèle que la non pratique du télétravail résulte plutôt d’une incompatibilité avec le métier exercé plutôt que d’une opposition salarié-employeur. Rendez-vous en 2025.
Par Natacha Le Jort