Marie-Laure et Arnaud Gabriel, décident, à 53 ans, de se lancer dans un métier en voie de disparition : balaitier, qui est inscrit au registre des métiers d’art rare de France. Découvrez le parcours de ce couple aussi passionné par son projet que par le désir de développer l'artisanat français local.
Nous étions Loueurs de Matériel de Travaux Publics depuis 9 ans, et suite à de nombreux vols à notre agence, nous étions démotivés. Un jour un entrepreneur nous propose de racheter notre agence, nous avons accepté et nous sommes dits que c’était le bon moment pour une reconversion. Nous voulions une activité depuis notre domicile et à la campagne.
Un des deux derniers fabricants de balais en paille de sorgho en France, qui était à la retraite depuis 8 ans, nous a gentiment proposé de nous vendre ses machines et nous former au métier de balaitier. Nous n’avons pas hésité longtemps et nous sommes dit que c’était le moteur de notre lancement d’actitivité.
En cherchant une nouvelle activité professionnelle, nous sommes tombés sur une machine à fabriquer les balais du siècle dernier, cela nous a interpellé, et nous nous sommes demandé pourquoi ce métier français a disparu. Et pourquoi tout doit venir de la Chine, alors que nous pourrions fabriquer en France en local. D’où l’idée de la balaiterie.
Oui nous sommes très heureux de cette reconversion : nous pouvons exprimer notre créativité à travers nos balais par les couleurs de paille, fil, usage des balais. Egalement, nous avons trouvé de nombreuses boutiques intéressées par nos produits. Et nous avons déjà des clients qui recommandent nos balais.
Trouver le matériel, outils de travail.
Trouver suffisamment de clients pour dépasser les coûts et pouvoir en vivre.
Redynamiser l’activité en étant viable.
Vous pouvez suivre les actualités des Balaitiers sur leur site internet.