Dans un contexte de légère hausse de la mobilité professionnelle, 58 % des personnes interrogées par le cabinet Hays envisagent de changer d’emploi en 2017. Découvrez ce qui les pousse à la mobilité externe.
Dans le cadre de la 7e édition de l’Etude de rémunération nationale 2017, le cabinet de recrutement Hays a interrogé un panel constitué, à l’échelle nationale, de plus de 5 000 candidats et clients.
Si 65 % des candidats projetaient de changer de poste en 2016, seuls 48 % ont franchi concrètement le pas. Les candidats au changement 2017 sont légèrement plus frileux (58 %), ce qui résulte certainement de la hausse continue du chômage.
La rémunération reste un moteur pour la motivation et l’évolution des salariés, mais elle n’est pas sur le podium côté employeur. En effet, bien que 80 % des entreprises octroient des augmentations à leurs salariés, cela s’effectue dans des proportions limitées.
Ainsi l’augmentation de salaire se situe entre 0 et 2 % dans la plupart des cas (47 % des PME et 68 % dans les grands groupes).
Les pratiques sont inégales selon la taille de l’entreprise : les PME/PMI octroient des augmentations plus importantes (47 % des PME interrogées pratiquent une hausse des rémunérations de leurs salariés de 2 à 5 %, contre seulement 28 % des grands groupes).
La diversification des missions est plébiscitée aussi bien par les salariés que les employeurs, mais les entreprises s’attachent davantage à offrir des formations (39%) et un bon cadre de travail (32%) qu’à augmenter leurs salariés.
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