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Emploi : un plan pour booster le recrutement en entreprise

Le gouvernement a annoncé un plan pour réduire les tensions de recrutement. Ce plan de 1.4 milliard d’euros devrait aider les entreprises à recruter des candidats, notamment grâce à la formation professionnelle et l’acquisition de compétences pour préparer l’avenir.
Pourquoi les entreprises peinent-elles à recruter de nouveaux salariés ?
Les employeurs sont désemparés : ils n’arrivent plus à recruter. Mais quelles sont les raisons qui expliquent de telles tensions de recrutement ?
Tout d’abord, il y a le nombre insuffisant de candidatures qui répondent à une offre d’emploi. Puis, le manque de compétences (manque d’expérience ou de formation). Enfin, le profil des salariés n’est souvent pas adapté au poste que les entreprises proposent.
Les principaux secteurs en tension sont l’hôtellerie et la restauration, le BTP, l’industrie, la santé, les transports et la logistique ainsi que le commerce.
Si vous êtes en recherche d’emploi ou si vous préparez une reconversion professionnelle dans ces secteurs, il est temps de vous former et d’envoyer votre CV !
Un plan pour réduire les tensions de recrutement
D’après le Premier ministre Jean Castex, la France vit une situation économique « paradoxale et incompréhensible » : la reprise économique est positive et le taux de chômage au plus bas. Pourtant, les employeurs peinent à recruter des candidats.
300 000
C’est le nombre d’emplois à pourvoir en France, selon les données de la Banque de France.
Face à cette situation, le Premier ministre ainsi que la ministre du Travail, Élisabeth Borne, mobilisent un plan de 1,4 milliard d’euros, dont 900 millions en 2021, pour réduire les difficultés des entreprises à embaucher de nouveaux salariés.
Ce plan se construit en trois axes.
1. Renforcer la montée en compétences professionnelles et la reconversion des salariés
L’objectif est de permettre aux salariés de se former et aux entreprises de rester compétitives sur le marché. Pour l’atteindre, le gouvernement investit sur des formations qualitatives et prévoit de simplifier la VAE (Validation d’Acquis d’Expérience) afin de faciliter la mobilité des actifs.
Le but est également de préparer les salariés et les entreprises aux compétences de demain.
Grâce aux Transitions collectives, le gouvernement cherche aussi à encourager la reconversion professionnelle en simplifiant les démarches et l’accès à la formation.
Qu’est-ce que les Transitions collectives ?
Les Transco, ou « Transitions collectives » ont pour but de favoriser la mobilité des salariés entre les différents secteurs en tension.
Ce parcours simplifie l’accès à la formation professionnelle, notamment par sa gratuité, et facilite la reconversion.
Avec les Transco, vous n’avez rien à débourser pour changer de métier !
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2. Former plus de demandeurs d’emploi
Le PIC (Plan d’Investissement dans les Compétences), lancé en 2018, a permis d’augmenter le nombre de formations pour les demandeurs d’emploi, afin de répondre aux besoins des entreprises qui peinent à recruter.
Dans le cadre du PIC, 560 millions d’euros supplémentaires seront investis pour former près de 1,4 million de demandeurs d’emploi en 2022.
3. Une aide spécifique pour les demandeurs d’emploi longue durée
Le gouvernement mobilise 240 millions d’euros pour étendre l’aide à l’embauche des demandeurs d’emploi longue durée, dans le cadre des contrats de professionnalisation.
Pour les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus de deux ans à Pôle Emploi, le gouvernement proposera un « parcours de remobilisation », avec un accompagnement individuel.
Par Maelys Léon