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Reconversion, emploi : 5 tendances à suivre en 2025

Marché de l'emploi, reconversion professionnelle, bien-être au travail… Découvrez les 5 tendances à suivre en 2025 sur l’emploi et la vie professionnelle.
De quoi inspirer votre réorientation et vos envies de changer de métier.
1. Top tendance 2025 pour l’emploi : le télétravail trouve son équilibre
En 2023, le travail hybride, qui consiste à alterner entre le travail en présentiel et le travail en distanciel, faisait partie des tendances de l’emploi. En 2024 cependant, le travail à distance reste la norme, mais seulement quelques jours dans la semaine. Le 100 % télétravail, c’est-à-dire le full remote, deviendrait un privilège de moins en moins accordé.
En 2025, bon nombre d’entreprises limiteront encore plus le télétravail de leurs salariés. Pour certains, ce sera le retour au bureau 5 jours par semaine comme avant la période du Covid. Pourtant, 92 % des salariés interrogés par la Dares en novembre (2024) souhaitent continuer à télétravailler au moins deux jours par semaine.
des cadres seraient prêts à démissionner si l’accès au télétravail leur serait retiré, d’après étude de l’APEC.
À l’heure où la pression économique s’accentue et ou la vision du monde du travail change, il paraît de plus en plus important de proposer une vision attractive de l’emploi et des conditions de travail.
Ainsi, proposer des jours de télétravail aux candidats pourrait aider certaines entreprises à recruter.
En 2025, certaines entreprises sont décidées à durcir les règles du travail à distance. C’est le cas d’Amazon, de Publicis Groupe et d’Ubisoft qui ont imposé à leurs salariés de revenir au bureau au moins trois jours par semaine.
L’année à venir risque donc d’être une année d’équilibre pour le télétravail. Les employeurs comme les salariés devront trouver une organisation qui leur convienne. Le vice-président de l’Association nationale des DRH, Benoit Serre, explique que, au lieu d’imposer deux jours de télétravail par semaine, la tendance 2025 pourrait aller vers un nombre défini de jours de télétravail à utiliser par semestre.
Affaire à suivre…
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2. L’IA devient incontournable en entreprise
2023 a été marqué par l’apparition des intelligences artificielles génératives tandis que 2024 a vu ces IA renforcées, innovées et spécialisées. En 2025, les robots continueront leur expansion et deviendront indispensables pour les entreprises.
Ces avancées ont déjà un impact sur le marché du travail et l’emploi. Par exemple, des bots juridiques assistent les avocats et les entreprises s’appuient sur les IA pour simplifier leurs tâches, augmenter leur productivité…
Mais quid de la place du salarié dans tout ça ? L’IA fait évoluer de nombreux métiers, et peut aussi en supprimer certains. La formation professionnelle et l’anticipation sont deux éléments essentiels pour éviter une crise.
En 2025, les chefs d’entreprise devraient se concentrer sur l’impact réel de l’IA sur leurs résultats financiers. Après deux ans d’essai, il est temps de récolter les bénéfices (ou pas). Comme le souligne LinkedIn, la question n’est plus de savoir s’il faut utiliser l’IA, mais comment l’utiliser pour en tirer profit.
L’IA s’invite dans les entretiens d’embauche
En plus d’inonder les entreprises, l’intelligence artificielle devrait aussi être de plus en plus utilisées dans lors des entretiens de recrutement, qu’il s’agisse du tri des candidatures, des testes automatisés, des propositions d’offre d’emploi, etc.
En 2025, l’IA pourrait aller plus loin en faisant directement passer les entretiens d’embauche, remplaçant les recruteurs humains au moins au début du processus du recrutement. Elle pourrait évaluer le niveau d’anglais d’un candidat ou vérifier ses connaissances techniques par rapport au poste.
Le règlement européen sur l’utilisation de l’IA a classé le recrutement comme un secteur à haut risque. L’utilisation de l’IA pourrait malheureusement aggraver des phénomènes de discrimination à l’embauche. Les questions éthiques sont au cœur du débat.
3. 2025, une année de croissance
C’est l’une des tendances économiques de 2025. Après plusieurs crises successives, l’économie mondiale hérite d’une croissance faible et d’une dette élevée. Par conséquent, la productivité doit remonter pour accroître la croissance. Pour y parvenir, une solution est de rendre le travail plus efficace et accessible.
En 2025, les décideurs économiques mondiaux devront investir dans des réformes pour simplifier les démarches administratives et réduire les barrières de concurrence dans le but de stimuler la productivité.
Rendre l’accès à l’emploi plus accessible, c’est aussi investir dans la formation pour adultes, le développement des compétences professionnelles et tirer parti des transitions vertes et numériques.
4. Qualité de vie 2025 : la question de l’éco‑anxiété
L’éco-anxiété traduit l’angoisse grandissante de la population par rapport aux conséquences du changement climatique. Huit français sur dix se disent inquiets de ce changement, d’après le CESE.
Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur, si bien qu’il devient un véritable enjeu de la santé publique. Véritable détresse, l’éco-anxiété peut impacter la qualité de vie et causer des insomnies, des troubles alimentaires, des ruminations, voire un désengagement professionnel et social.
La vie professionnelle est donc elle aussi impactée. Si vous pensez manquer de sens dans votre job actuel, ou si vous vous sentez impuissant face à l’ampleur climatique, une solution possible (aussi modeste soit-elle), pourrait être de faire une reconversion professionnelle dans l’écologie.
5. Des avancées pour les aidants et les femmes en entreprise
C’est une tendance à la hausse dans les entreprises : aider les salariés aidants à se dégager plus de temps pour prendre soin de leur proche. De plus en plus d’entreprises devraient s’intéresser aux aidants en 2025, notamment parce qu’elles gagnent en attractivité (1 millions de Français soutiennent un proche malade ou handicapé) et fidélisent leurs talents.
Ensuite, le tabou de la ménopause au travail devrait s’amoindrir. 51 % des femmes actives âgées de 40 à 62 ans constatent son impact négatif sur leur travail : isolement, honte… Certaines femmes sont même prêtes à démissionner. Pour limiter les pertes de talents et de salariées expérimentées, une solution serait d’en finir avec le tabou que représente la ménopause et faciliter leurs conditions de travail (aménagement des horaires ou de l’espace, communication ouverte…).
Quel que soit le sujet, au fond, c’est le même enjeu : faciliter le bien-être au travail de tous salariés.
Source : Big Ideas 2025, article LinkedIn.