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74 % des salariés ont un avis positif sur l’automatisation du travail

Pour la plupart des salariés français, l’automatisation a une influence positive sur la qualité de vie au travail, mais près de la moitié restent inquiets.
L’automatisation pour améliorer l’organisation du travail ?
D’après l’étude menée en septembre pour le cabinet Technologia par l’institut Occurrence auprès de 2 046 Français représentatifs de la population active, « plus l’automatisation est concertée, plus les salariés ressentent des impacts positifs sur leurs conditions de travail« . Ainsi 75 % des répondants considèrent que l’automatisation contribue à améliorer leur organisation du travail.
Lire aussi >> Comment les salariés jugent leur qualité de vie au travail
L’automatisation, qui comprend notamment l’intelligence artificielle, la robotisation ou les automates, a également un impact positif sur l’aménagement et l’équipement des postes de travail, l’autonomie, le développement des compétences et l’intérêt des tâches.
45 % des actifs restent néanmoins inquiets face au développement de l’automatisation dans le monde du travail
Si 57 % des salariés pensent que l’automatisation crée de l’emploi ou n’a aucun effet sur l’emploi au sein de leur structure, près de la moitié sont inquiets et expriment « des craintes profondes » concernant plus particulièrement :
-
la disparition du travail (63 % des répondants)
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la mise à mal de la valeur du travail réalisé par l’homme (58 %)
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la dégradation des relations au travail (31 %)
Si l’automatisation et la numérisation n’auront pas un effet de destruction massive sur l’emploi, elles concerneront surtout des métiers peu ou pas qualifiés et modifieront la structure de l’emploi. D’ailleurs, à juste titre, l’étude Technologia précise que les actifs ayant un niveau d’études inférieur au bac et ceux gagnant moins de 1 400 euros par mois sont les moins rassurés.
« Les machines ne nous volent pas notre travail. »
Combien d’emplois seraient menacés par la robotisation ? 10 % ? 45 % ? Les prévisions varient selon les études. Mauvaise question, le problème n’est pas là, d’après Raphaël Liogier, sociologue et philosophe, qui recentre le débat sur la fin logique de l’emploi obligatoire.
Valoriser l’oisiveté afin d’être réellement actif ? Il faut redistribuer les richesses créées par les machines ; ne pas avoir peur des machines mais des hommes.
Bonus du film « Un monde sans travail ? » diffusé sur France 5
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