- Se former
1 actif sur 2 projette de suivre une formation en 2020

51 % des actifs ont pour projet de suivre une formation professionnelle en 2020, dont 16 % avec certitude et 35 % « probablement », selon le baromètre de la formation professionnelle et de l’emploi réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1 600 actifs français par Harris Interactive pour Centre Inffo-Orientation pour tous et publié en janvier 2020.
Les actifs plébiscitent la formation
Parmi les grandes tendances qui se dégagent de ce sondage, la formation professionnelle continue est très majoritairement perçue comme une chance pour évoluer professionnellement, mais aussi comme une opportunité pour faire son métier mieux ou différemment, pour « ne pas se lasser » et conserver son employabilité. C’est aussi le moyen de prendre du recul sur son quotidien et ses pratiques professionnelles.
1 actif sur 5 pense faire un autre métier dans 5 ans
Dans ce contexte, la plupart des actifs interrogés projettent de se former. Selon Centre Inffo, « plus on est formé initialement, plus on estime qu’il sera nécessaire de se former tout au long de sa vie professionnelle ».
Quant aux 49 % d’actifs n’ayant pas de projet de formation, c’est avant tout à cause du manque de temps (pour 30 % d’entre eux, surtout les cadres), parce qu’aucune formation ne correspond à leurs besoins ou attentes (28 %), parce que leur entreprise ne le leur propose pas (23 %), qu’ils n’ont pas le budget (21 %) ou encore parce qu’ils ne sont pas suffisamment informés (17 %).
6 actifs sur 10 ont une idée claire de formation
La plupart des actifs qui souhaitent suivre une formation en 2020 ont une idée précise de la formation qu’ils aimeraient suivre (à 59 %) tandis que 41 % n’ont pas d‘idée arrêtée.
Les désirs de formation s’orientent avant tout vers l’informatique et les nouvelles technologies
A la question ouverte : « Si vous pouviez suivre la formation de votre choix, quelle serait-elle ? », 41 % ne parviennent pas à formuler un souhait. Quant aux sondés qui ont répondu, voici leurs choix :
- Informatique (10 %) : outils bureaucratiques (open office), programmation, développeurs, système d’information, sécurité informatique, intelligence artificielle…
- Langue(5 %) : anglais, langue des signes, traducteur, interprète
- Santé/médical (5 %)
- Comptabilité/gestion/finance (4 %)
- Social, éducation (petite enfance) (4 %)
- Management/Direction (3 %)
- Métiers artisanaux(3 %) : plomberie, électricien, serrurier, ébéniste, couturier, mécanique…
- Métiers de bouche (2 %) : cuisinier, pâtissier, boucher, charcutier…
- Droit/Juridique (2 %)
- Transport/logistique (2 %) : poids lourds, routiers, transport ferroviaire…
- Environnement/urbanisme (1 %)
- Vente/Commerce (1 %)
- Métiers en relation avec les animaux (1 %) : vétérinaire, soigneur, toiletteur, éducateur, spa…
- Ressources humaines (1 %)
- Administratif/Secrétariat (1 %)
- Communication (1 %)
- Sécurité (1 %)
- Création d’entreprise (1 %)
- Art : musique, dessin, spectacle… (1 %)
Parmi les moyens de se former, l’apprentissage, le bilan de compétences et la validation des acquis de l’expérience (VAE) sont les 3 dispositifs les plus connus
A contrario, moins d’1 actif sur 2 mentionne avoir entendu parler du conseil en évolution professionnelle (CEP), du CPF de transition professionnelle ou de Pro-A et ils en ont une généralement une connaissance floue.
Mon compte formation
Concernant l’application Mon compte formation, 59 % des actifs déclarent connaître son existence (cette nouvelle application lancée fin novembre permet de connaître le montant de ses droits, de chercher une formation et de s’y inscrire…). Parmi eux, 13 % l’ont déjà téléchargée et 25 % pensent le faire.
Enfin, si la plupart des actifs ont entendu parler du CPF et de l’application dédiée, ils sont peu nombreux (seulement 1 sur 4) à déclarer connaître le montant de leurs droits de formation. D’une manière générale, plus de la moitié des actifs s’estime « mal informée » sur la formation professionnelle continue ainsi que sur les secteurs ou métiers porteurs en termes d’emploi.
Les actifs déclarent surtout se renseigner via leur employeur, les moteurs de recherche tels que Google ou des sites internet spécialisés.
Et vous ?
Par Natacha Le Jort