Le soir, la nuit, le samedi et le dimanche... Les salariés français sont de plus en plus confrontés aux horaires atypiques de travail, selon la Dares.
43,6 % des salariés sont soumis à au moins un horaire atypique en 2017, c’est-à-dire le soir (entre 20h et minuit), la nuit (entre minuit et 5h), le samedi ou le dimanche, selon l’enquête Emploi de l’Insee jumelée à une étude de la Dares. Ces quatre formes de travail atypiques évoquées sont cumulées par 11 % des salariés interrogés.
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C’est le fait de travailler, pour une partie ou pour la totalité de ses horaires, le soir, la nuit, le samedi ou le dimanche, que ce soit sur le lieu de travail ou à domicile, selon la Dares.
Dans les professions ayant l’obligation d’assurer la continuité de la vie sociale, la sécurité des personnes et des biens et la permanence des services de soins, ces horaires décalés sont très habituels. Tout comme dans le commerce de détail, notamment du fait du développement du travail le dimanche et le soir.
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Parmi les horaires décalés, le travail le samedi concerne 8,3 millions de personnes. Cette enquête Emploi observe les pratiques des salariés sur une fenêtre de quatre semaines, sans distinction des heures effectuées sur le lieu de travail avec celles effectuées à domicile.
travaillent au-delà de l’horaire prévu.
Les employés (45,5 %), les professions intermédiaires (32,1 %) et les ouvriers (28,6 %) ont travaillés au moins un samedi en 2017 ; ce sont les salariés les plus concernés par le travail le samedi. Tandis que les cadres et les professions intellectuelles supérieures sont 33,8 % à travailler le soir. Toutefois, ces horaires atypiques font l’objet de récupérations.
Par Djiba Diallo