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D’ici 2030, 375 millions d’actifs changeraient de métier

A cause de l’automatisation, près de 375 millions de travailleurs vont devoir changer de métier à l’horizon 2030, selon la dernière étude McKinsey. Il y a plusieurs manières de concevoir le fait de changer de métier. Parfois, c’est en fonction de ses propres aspirations, d’autres fois c’est pour s’adapter au marché de l’emploi ; automatisation exige…
Quelles sont les conséquences de l’automatisation sur l’emploi ?
C’est à cette question qu’a tenté de répondre le cabinet McKinsey via une enquête. Il en ressort que 14 % de la main d’œuvre mondiale sera affectée par l’automatisation d’ici 2030, soient 375 millions de travailleurs qui vont devoir apprendre de nouvelles tâches, voire de nouveaux métiers. Non en raison de leur appétence à découvrir de nouveaux horizons, mais parce qu’ils vont y être obligés par l’automatisation inévitable des tâches et de la redistribution des rôles dans les entreprises. Ainsi, au moins un tiers des activités pourront être automatisées dans plus de la moitié des professions. En France, 5,6 millions d’emplois équivalent temps plein seraient touchés.
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Parmi les activités les plus affectées par l’automatisation
On retrouve les travaux physiques (ex : l’utilisation de machines ou la préparation de repas-minute), la collecte et le traitement des données (comptabilité, parajuridique…).
Le big data et les autres outils numériques ont un impact certain sur de nombreux secteurs de l’activité économique. C’est un changement en profondeur qui est attendu dans les prochaines années. Se réorienter aujourd’hui et concevoir de changer de métier peut être une démarche saine et fortement recommandée.
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Environ 280 millions d’emplois créés
Changer de métier n’a pas que des aspects alarmants, on peut aussi voir l’autre côté de cette mutation inévitable et se concentrer sur tous les emplois qui vont être créés (grâce essentiellement à la hausse des revenus sur les seuls biens de consommation), ainsi que sur les métiers qui restent à inventer. La créativité reste une source inépuisable d’espoir.
Ainsi près de 9 % de la demande de main-d’œuvre à l’horizon 2030 sera liée à de nouveaux types de professions qui n’existent pas encore.
Un niveau d’éducation plus élevé dans le futur
Globalement, les professions en croissance requièrent un niveau éducatif plus élevé que les emplois supplantés par l’automatisation ; ce sont les métiers nécessitant des diplômes universitaires plus élevés qui se développent, au détriment des professions qui exigent seulement une éducation secondaire.
Pour changer de métier, il faut savoir déchiffrer les tendances. C’est la mission principale des managers. Mais il existe aussi de nombreux centres de formation qui ont déjà répertorié les métiers du futur. Une chose est sûre, il est peu probable d’échapper au digital. Autant se familiariser rapidement avec les outils numériques traditionnels tout en accueillant sans défiance les nouvelles technologies. Le pari numérique n’est plus une option, c’est une nécessité.
Par Natacha Le Jort
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