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Le salaire des cadres devrait bondir en 2019

D’après l’étude annuelle du cabinet Robert Half qui décrypte les dernières tendances de rémunérations, le salaire des cadres devrait bondir en 2019, surtout dans le secteur du numérique.
Le plus haut niveau historique des recrutements de cadres a été franchi
Robert Half a étudié les rémunérations des cadres pour en tirer les grandes tendances du recrutement dans différents secteurs d’activité (finance d’entreprise, comptabilité, technologies, management de transition, digital, fiscal, juridique, RH et assistanat spécialisé) et certains métiers vont connaître une hausse de salaire plus que significative.
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prévoit d’embaucher des cadres.
Ainsi, d’après le cabinet, le marché du recrutement continue sur sa belle lancée de 2018 avec une nette augmentation des embauches, aussi bien pour les postes en CDI qu’en intérim ; « La digitalisation et une confiance plus forte justifient de nouvelles stratégies d’embauches, avec des processus raccourcis, pour répondre à la guerre des talents qui en découle. »
Le conseil aux entreprises d’Olivier Gélis, managing director chez Robert Half
« Augmentez vos offres de salaires sur les profils très recherchés et préparez-vous à ajuster vos grilles salariales à la hausse. »
Lire aussi >> Quel est le salaire moyen d’un cadre en poste ?
Le numérique propose les meilleurs salaires
Automatisation, intelligence artificielle, big data, objets connectés… Les fonctions cadres les plus recherchées se situent dans l’informatique, le digital et la finance. Le manque de compétences se fait ressentir pour quelques profils, ce qui accentue les phénomènes de pénurie et fait grimper les salaires.
Lire aussi >> Les cadres doivent maîtriser de nouvelles compétences
TOP 20 des professions qui offriront les meilleurs salaires cette année
Les spécialistes des données et de l’intelligence artificielle sont les plus courtisés. La fourchette de salaire annuel varie selon l’expérience…
1. Chief digital officer |
De 115 000 à 320 000 euros |
2. Directeur des systèmes d’information |
De 96 200 à 250 000 euros |
3. Chief marketing officer |
De 85 000 à 150 000 euros |
4. Chief data officer |
De 90 000 à 260 000 euros |
5. Directeur études et développement |
83 000 à 149 600 euros |
6. Responsable de domaine SI |
85 500 à 140 000 euros |
7. Responsable / Directeur e-commerce |
De 73 300 à 138 000 euros |
8. Directeur technique |
De 73 000 à 130 000 euros |
9. Directeur des ressources humaines |
De 70 000 à 125 000 euros |
10. Responsable rémunérations et avantages sociaux |
De 85 875 à 110 725 euros |
11. Responsable fiscal |
De 93 500 à 109 000 euros |
12. Directeur / Responsable de l’audit interne |
De 67 000 à 107 000 euros |
13. Directeur comptable |
De 73 531 à 105 500 euros |
14. Directeur contrôle de gestion |
De 68 320 à 100 000 euros |
15. Architecte logiciel |
De 60 900 à 90 000 euros |
16. Chef de projet SI / Responsable SI |
De 71 500 à 90 000 euros |
17. Trésorier |
De 50 000 à de 84 344 euros |
18. Contrôleur de gestion |
De 31 000 à de 80 000 euros |
19. Responsable webmarketing |
De 51 800 à 74 000 euros |
20. Web designer |
De 40 000 à 65 000 euros |
Les conséquences sur l’emploi de la transformation numérique et de la dématérialisation sont directes : les compétences techniques recherchées sont de plus en plus pointues. A titre d’exemple, les employeurs privilégient un data analyste plutôt qu’un chef de projet, ou encore un expert métier avec des appétences numériques plutôt qu’un spécialiste du digital.
Selon l’étude Robert Half, « 40 % des dirigeants n’ont pas confiance dans les compétences dont ils disposent en interne pour faire face à l’avenir. Ainsi, ils vont plutôt s’ouvrir aux talents externes. […] Ces candidats sont en position de force pour négocier leur salaire, et les entreprises sont prêtes à mettre le prix pour les recruter. »
Par Natacha Le Jort
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