Si l’orthographe reste un critère de sélection important pour les recruteurs, de plus en plus d’entreprises proposent des formations aux salariés qui commettent des fautes.
Selon un sondage OpinionWay réalisé pour l'application Mon coach Bescherelle auprès de 200 DRH et relayé par Le Parisien, plus de la moitié des DRH (54 %) envisagent de proposer des leçons de grammaire, dans le cadre de la formation continue, à certains de leurs salariés.
« Dans un monde d’hypercommunication, la maîtrise du français est essentielle. Les salariés sont amenés de plus en plus souvent à prendre la parole par écrit, beaucoup sont devenus les ambassadeurs de leur employeur sur les réseaux sociaux », commente Célia Rosentraub, directrice des éditions Hatier-Bescherelle.
D’ailleurs, pour 52 % des DRH, le niveau en expression écrite a pu jouer dans la mise à l’écart d’une candidature.
A l'instar du TOEIC pour évaluer son niveau en anglais, des certifications payantes sous forme de QCM permettent d'évaluer votre niveau de maîtrise de la langue française (certificat Voltaire, certifications Le Robert et Bescherelle...).
Si le correcteur orthographique de Word (pas World), activé en langue française évidemment, peut vous éviter quelques fautes de frappe, voici quelques erreurs courantes à éviter…
Presque tous les recruteurs (99 %) estiment que bien s'exprimer à l'écrit est important, non seulement lors de la recherche d’emploi mais aussi une fois embauché, lors des échanges avec les collègues ou les clients. Ainsi, plus de 9 employeurs sur 10 (92 %) estiment que des faiblesses à l'écrit peuvent avoir un impact négatif sur l’image de l'entreprise.
44 % des DRH affirment que le faible niveau à l'écrit d’un collaborateur a pu « susciter des remarques » et 15 % que de telles failles ont pu « freiner une promotion ».
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Soignez donc votre orthographe (non seulement sur votre CV, mais aussi sur les réseaux sociaux ainsi que dans vos communications quotidiennes professionnelles) afin que cela ne constitue pas un frein à votre progression de carrière ou dans votre recherche d’emploi.
Par Natacha Le Jort