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Stress au travail : 35 % des cadres souhaitent changer de poste

La majorité des cadres du secteur privé estiment travailler « sous pression », selon un sondage Ifop-Cadremploi, ce qui incite à la mobilité. Décryptage de leurs conditions de travail et aspirations professionnelles.
La plupart des cadres (73 %) déclarent travailler sous la pression d’objectifs à atteindre
La 16ème édition du baromètre Ifop-Cadremploi (réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1500 cadres du privé, selon la méthode des quotas) permet de mesurer l’importance du stress ressenti par les cadres. Ainsi 80 % des cadres interrogés déclarent ressentir une pression due à leur charge de travail : « plutôt importante » pour 54 % d’entre eux et importante pour 26 %.
Comment les cadres gèrent-ils leur stress ?
- en se déconnectant soir et week-end (60 %)
- en faisant du sport (47 %)
- en prenant un temps de détente à la fin de la journée de travail (44 %)
Les deux tiers des cadres (68 %) estiment que leur entreprise n’a pas mis en place des actions ou mesures pour « aider à la prévention du stress » et 6 % confient consulter un spécialiste.
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Plus d’un tiers des cadres souhaitent changer d’emploi dans l’année
Etre satisfait du contenu de son poste actuel, comme c’est le cas pour la grande majorité des cadres (85 %), et travailler avec un management plutôt « bienveillant » n’empêchent pas le désir de mobilité pour 35 % d’entre eux. 27 % souhaitent changer d’entreprise et 26 % de secteur. 9 % d’entre eux sont en recherche active d’emploi, 6 % envisagent de créer leur entreprise et 5 % sont prêts à suivre une formation pour changer d’activité.
3 critères « déterminants » :
- la rémunération
- la localisation de l’entreprise
- un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée
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Les cadres sont enclins à la mobilité et attirent les recruteurs
En 2016, 34 % des cadres ont déjà effectué des démarches de recherche d’emploi (entretiens et/ou candidatures) et 39 % d’entre eux déclarent avoir déjà refusé une proposition de poste.
Si les cadres sont biens disposés envers la mobilité professionnelle, ils expriment néanmoins une préférence pour la mobilité externe plutôt qu’interne. A noter que cette tendance s’inverse dans les très grandes entreprises (+ de 2 000 salariés) où les opportunités sont beaucoup plus nombreuses.
Par Natacha Le Jort
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