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Les 15 métiers d’avenir qui recruteront le plus d’ici 2030

Ingénieurs, infirmiers et enseignants font partie des métiers d'avenir qui recruteront le plus d’ici 2030.
Si vous voulez changer de job, pourquoi ne pas opter pour l’un de ces métiers porteurs ?
Les métiers en 2030 : 15 professions qui recruteront le plus
Il y aurait 1 million de créations d’emplois d’ici 2030, en France, d’après le rapport de la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares) publié en 2022.
Les 15 métiers qui recruteront le plus d’ici 2030 sont :
- Agents d’entretien
- Enseignants
- Aides à domicile
- Conducteurs de véhicule
- Aides-soignants
- Cadres des services administratifs, comptables et financiers
- Cadres commerciaux et technico-commerciaux
- Infirmiers, sages-femmes
- Ouvriers qualifiés de la manutention
- Ingénieurs de l’informatique
- Ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment
- Vendeurs
- Médecins et assimilés
- Techniciens et agents de maîtrise et de la maintenance
- Ingénieurs et cadres techniques de l’industrie
Le besoin de main-d’œuvre sur ces emplois est en forte progression depuis 2019. En 2030, la France aura le plus besoin de médecins, d’ouvriers qualifiés et d’ingénieurs.
Le nombre de départs à la retraite et la création de nouveaux postes expliquent un tel dynamisme.
Cette évolution rapide pourrait nécessiter le développement de la formation dans certains secteurs en tension afin d’éviter les déséquilibres (trop de postes, pas assez de salariés vs pas assez de postes et trop de candidats).

Les secteurs d’avenir : la santé, le BTP & les services aux entreprises et à la personne
1 million d’emplois supplémentaires seraient à attendre d’ici 2030 en France. Mais cette croissance se concentre dans des secteurs précis qui sont la santé, les activités juridiques, comptables et de gestion ainsi que le secteur de la construction et du BTP.

Les secteurs du commerce, de la culture et de l’hôtellerie restauration prévoient seulement 80.000 emplois en plus d’ici 2030. Les créations de postes seront plus « modestes » selon le scénario qui prend en compte le développement du télétravail.
Quant à l’industrie, elle peine à se relever depuis la crise sanitaire. Elle ne compterait que 45.000 postes d’emploi supplémentaires.
Le secteur du soin et de l’aide à la personne est en plein expansion depuis 2019 avec un besoin de main d’œuvre constant. Infirmiers, aides à domicile, sages-femmes… Ces métiers recrutent en permanence partout en France (+36 % d’embauches d’ici 2030).
des emplois de 2030 n’existent pas encore (source : Dell et l’Institut pour le futur).
Le marché de l’emploi dans les secteurs du transport et de la logistique pourrait lui baisser en raison du travail à distance et de l’automatisation des activités.
Le secteur bancaire pourrait également décliner à cause du développement numérique.
Des difficultés de recrutement sont à prévoir
D’ici 2030, de nouveaux postes seraient créés.
Or les employeurs éprouveraient plus de difficultés pour recruter, ce qui causerait un déséquilibre sur le marché du travail : « Les besoins de recrutement seraient tels dans certains métiers que la demande d’emploi ne serait pas pleinement satisfaite par les seules entrées des jeunes sur le marché du travail », expliquent la Dares et France Stratégie.
Autrement dit, le besoin de mains-d’œuvre sera tel que l’arrivée des jeunes diplômés ne sera pas suffisante pour pourvoir tous les postes.
Les métiers d’avenir, comme ingénieur de l’informatique, se développeront et auront besoin de salariés qualifiés.
Les professions qui sont déjà en tension, comme infirmière ou professeur, devront remplacer les départs à la retraite de plus en plus nombreux.
Face à ce potentiel déséquilibre, la formation initiale pourrait ne plus suffire.
5 métiers qui pourraient disparaître d’ici 2071
- Employé de banque ;
- Comptable ;
- Caissier ;
- Secrétaire ;
- Ouvrier peu qualifié de la manutention
La révolution numérique explique ces métiers en voie de disparition. En parallèle, les métiers de l’informatique seront en forte expansion avec des besoins de recrutement importants.
D’ici 2030, les 9 métiers les plus en déclin pourraient être :
- Employé administratif de la fonction publique ;
- Employé de la comptabilité ;
- Technicien de la banque et des assurances ;
- Employé de la banque et des assurances ;
- Secrétaire de direction ;
- Ouvrier qualifié de la mécanique ;
- Secrétaire ;
- Employé administratif d’entreprise ;
- Ouvrier qualifié du travail des métaux.
En parallèle et à l’heure des inquiétudes autour de l’intelligence artificielle, découvrez les 34 métiers qui ne seront pas remplacés par l’IA comme coiffeur, athlète et autres métiers manuels. Les métiers de l’artisanat seraient, eux aussi, épargnés.
Ces professions pourraient vous donner des idées de réorientation professionnelle !
Les 7 régions qui recruteront le plus d’ici 2030
Les régions de France qui recruteront le plus d’ici 2030 seraient :
- Corse ;
- Occitanie ;
- Pays de la Loire
- Bretagne ;
- Nouvelle-Aquitaine ;
- Provence-Alpes-Côte d’Azur
- Auvergne-Rhône-Alpes.
L’Île-de-France continuera d’embaucher et représentera 22 % de l’emploi en 2030. Néanmoins, sa croissance ira en deçà de la moyenne nationale.
Les régions qui recruteront le moins seront celles du Nord-Est et du Centre de la France. Cette tendance s’explique par une majorité d’emplois issus des domaines de l’agriculture, de l’industrie et de l’administration qui sont en déclin.
Source : étude de la Dares sur l’emploi et le recrutement en 2030 par région.
Le top des compétences d’ici 2030
Les compétences technologiques et comportementales seront de plus en plus recherchées par les recruteurs d’ici 2030. Entre 2016 et 2030, les compétences technologiques sont recherchées à 55 %.
Voici le top des soft skills (compétences transversales) de demain :
- la résilience et la flexibilité ;
- la résolution de problèmes complexes ;
- le raisonnement et la conceptualisation ;
- l’apprentissage continu ;
- les capacités de réflexion et de raisonnement analytique ;
- l’esprit critique ;
- la créativité et la prie d’initiative ;
- le leadership.
Source : Infographie sur le marché du travail en 2030.
Les machines prendront leur place dans l’entreprise
L’intelligence artificielle, les machines, les algorithmes pourront assister les salariés et accompagner le travail de chacun.
C’est le cas à l’heure actuelle avec des IA comme ChatGPT, Mistral ou Gemini qui génèrent des textes à partir de questions et d’une discussion. Ces assistants aident à la rédaction de certains contenus sans remplacer le travail de vérification et de développement des rédacteurs et journalistes.
Mais surtout, l’IA est en telle expansion qu’elle s’invite dans nos quotidiens : dans nos smartphones, dans le secteur de la finance, dans nos interactions avec les e-commerçants, etc. L’IA continuera de se développer et atteindra d’autres niveaux de performances en 2030.
L’IA est également un secteur qui recrute ! Parmi les métiers de l’IA qui recrutent le plus, découvrez Data Scientist ou cogniticien.
La durée d’une compétence était de 40 ans en 1970. Aujourd’hui, une compétence dure 1 à 2 ans avant de devoir être réactualisée, surtout dans les secteurs d’activité en lien avec les nouvelles technologies.
« La formation continue est la clé pour se préparer au marché du travail de demain et assurer son employabilité » assure Topformation.

Que veulent les salariés de demain ?
Quelles sont les aspirations professionnelles de 2030 ? Que recherchent les étudiants dans leur futur emploi ?
Les aspirations des salariés de demain sont :
- un bon salaire (42 %) ;
- une bonne ambiance de travail (36 %) ;
- le sentiment d’être utile (31 %) ;
- des missions intéressantes (25 %) ;
- la protection de l’environnement (17 %).
3 diplômés de grandes écoles sur 10 refuseraient de faire carrière dans une entreprise qui ne respecterait pas l’environnement. Les métiers verts et à impact positif sur la société seront plébiscités par les talents de demain.
La reconversion professionnelle, un moyen pour éviter les déséquilibres
Face à ce besoin de recrutement et à la difficulté de recruter, un déséquilibre pourrait se créer. Les jeunes diplômés ne seraient pas assez nombreux pour remplir les postes à pourvoir dans les entreprises.
La reconversion professionnelle pourrait être une solution. Faciliter son accès, notamment par la formation professionnelle continue, pourrait redynamiser certains secteurs d’activité qui peinent à embaucher ou qui sont en forte croissante.
Néanmoins, il reste difficile pour la Dares d’anticiper les mobilités professionnelles des actifs qui souhaiteraient se reconvertir.
verront leur activité automatisée d’au moins 30 % d’ici 2030.
D’après l’étude, la réorientation de la carrière du salarié dépend :
- des politiques de formation menées ;
- de la promotion des entreprises (avoir envie de travailler dans telle société) ;
- de pouvoir transférer ses compétences entre les métiers ;
- de la disponibilité de la main-d’œuvre formée.
Investir dans la formation, dans l’accompagnement personnalisé des professionnels et dans des moyens simples de changer de métier semble nécessaire pour éviter les difficultés d’embauche à venir.
Source : La Dares sur les métiers en 2030.