Expatriation : ces Français qui ont tout quitté

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Thomas Bertin, de Paris à Dublin

thomas bertin

Expatrié à Dublin, Thomas Bertin quitte son poste de salarié en tant que directeur technique d’une agence de presse française. Il finit par se mettre à son compte en tant qu’auto-entrepreneur et lance le site budgetbanque.fr qui informe le public sur tout ce qui tourne autour de l’argent.

« Nous voulions aussi découvrir une autre culture. Nous avons donc cherché un pays anglo-saxon. Nos principaux critères étant de ne pas trop s’éloigner de la France pour rester près de notre famille et de nos amis, nous avons hésité entre l’Angleterre, l’Irlande et Malte. »

Pour Thomas, l’expatriation s’est faite en famille : « Nous avons décidé de donner la chance à nos enfants d’apprendre l’anglais dès le plus jeune âge. » Thomas et sa famille sont heureux de s’être expatriés et ont par ailleurs noté la nette amélioration de leur qualité de vie.

Le seul petit regret ? La nourriture française !

Pour en savoir plus >> Témoignage de Thomas Bertin, 34 ans, expatrié à Dublin

Camille, de Paris à Montréal

Camille canada

Monteuse vidéo depuis sa sortie d’école, Camille travaille depuis plus de deux ans à son propre compte à Montréal, ville qu’elle a adoptée dès son premier séjour au Canada en 2012. Elle continue à vivre sa passion de la vidéo grâce à sa chaîne YouTube « CAM c’est elle » !

« J’ai adoré la ville, la dynamique, l’ambiance qu’il y avait et j’ai décidé que je voulais vivre ça au quotidien. J’ai donc fait les démarches pour venir et un an plus tard je posais mes valises ici. »

Lire aussi >> Travailler au Canada : les formalités

Abandonner une vie de stress pour une vie nouvelle et plein d’opportunités, c’est le choix qu’a fait Camille. Ce qui lui manque de la France ? Le système de santé et surtout… La nourriture française !

Pour en savoir plus >> Camille, 31 ans, expatriée à Montréal : « Au Canada, j’ai osé plus de choses et j’ai appris à marcher en regardant devant moi. »

Hélène Carrillo, de Paris à Monterrey (Mexique)

Hélène Carillo Mexique

Hélène a exercé plusieurs métiers en France : conseillère de vente en accessoires, assistante d’éducation, infirmière ou encore directrice adjointe de crèche avant de s’expatrier au Mexique. Elle donne aujourd’hui ponctuellement des cours de français à de jeunes adultes mexicains…

« Au fond, j’éprouvais un sentiment heureux à l’idée que je ne savais rien et que j’allais tout découvrir. »

Lire aussi >> 3 questions à un coach expert en expatriation

Touchée par la gentillesse des habitants, le climat et la beauté des paysages, Hélène regrette néanmoins les inégalités sociales et le système de santé très onéreux. Cependant, elle ne regrette en rien son expatriation et vit une formidable aventure !

Pour en savoir plus >> Hélène Carrillo, 30 ans : « Je me suis expatriée au Mexique car je stagnais dans ma routine parisienne. »

Fabrice Morel, des Vosges au Pôle Sud

Fabrice Morel Pole sud

Fabrice Morel, aujourd’hui marié et père de deux enfants, se souvient de ses expériences professionnelles au bout du monde, avec les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), comme si c’était hier. En effet, il est parti 3 fois comme cuisinier au pôle Sud.

La première fois, il avait à peine 30 ans, il était célibataire. Il travaillait alors dans la haute gastronomie et commençait à fatiguer ; il avait envie de bouger, de voyager, de faire un break. Une place de cuisinier s’est libérée… en Antarctique ! Fabrice n’a pas hésité à démissionner pour un CDD de travailleur outremer, d’une durée comprise entre 6 mois et un an.

« C’est la claque émotionnelle, visuelle… On ne va pas là-bas que pour gagner de l’argent. Ce sont des moments de partage qui restent dans les mémoires. »

Pour en savoir plus >> Fabrice Morel, 50 ans : « Je suis parti travailler comme cuisinier en Antarctique, c’est une expérience incroyable, forte et inoubliable. »

Cédric Vrolant, de Lille à Singapour

 C’est pour suivre son épouse que Cédric Vrolant et toute sa famille se sont envolés pour Singapour. Alors qu’il occupait un poste de commercial dans l’immobilier en France, Cédric décide de se reconnecter avec sa passion de toujours : la photographie. Et une chose en entraînant une autre, il décide de monter son entreprise… le tout à Singapour.

« On se croyait en forêt équatoriale à côté de la maison alors que nous étions en pleine ville ! »

Singapour

Pour en savoir plus >> Cédric Vrolant, 41 ans : « Toutes les surprises ont été bonnes. »

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