Changer d'emploi
Devenir indépendant
Se former

De commercial à fleuriste

3 octobre 2017 1 MIN

Cécile Bevelander se réveille un matin en se disant qu’il lui reste plus de temps à travailler que de temps déjà travaillé. La nouveauté ne lui faisant pas peur, elle décide de changer de métier et quitte son travail de commercial pour se lancer dans un CAP Fleuriste.

Cécile Bevelander, 34 ans : « ll faut parfois savoir sauter le pas, nous n’avons qu’une seule vie. »

La reconversion professionnelle d’une fleuriste en herbe

Cécile était salariée, elle a travaillé dans l’immobilier, puis comme commercial dans les assurances. Au bout de deux années dans la même entreprise d’assurances, elle n’a pas voulu que l’on renouvelle son contrat.

Cécile a anticipé son départ en débutant en avril 2016 une formation à distance : un CAP de fleuriste à Dijon en candidat libre, qu’elle finance elle-même. Elle aurait pu attendre son statut de demandeur d’emploi (décembre 2016) pour bénéficier d’un financement, mais elle ne l’a pas fait. Elle ne voulait pas perdre de temps.

Lire aussi >> Comment financer une formation ?

« Ce qui m’intéresse avant tout, c’est le côté créatif. Beaucoup de femmes aiment les fleurs (rires), mais je m’intéresse à leur caractère artistique éphémère. Je trouve que les fleurs représentent la respiration de la vie. Aujourd’hui, il fait beau, demain on ne sait pas… »

Hypermotivée pour se réorienter

Cette jeune femme de 34 ans, pimpante et volontaire, est en effet bien décidée et organisée. Elle prévoit de s’installer à son compte dès la prochaine rentrée scolaire, après avoir obtenu son CAP (résultat le 5 juillet 2017 !).

Cécile est déjà très active sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook : sa page Reconversion Professionnelle d’une Fleuriste En Herbe qui présente ses compositions florales très originales et inspirées suscité déjà l’intérêt et l’admiration de ses futurs clients potentiels. Ils pourront dès la rentrée, commander un bouquet, une réalisation florale, 24 heures à l’avance. Cécile n’aura pas de stock.

« Je ne veux pas ouvrir de boutique, mais travailler à domicile, dans mon atelier. Grâce à ma page Facebook, je commence à me faire connaître dans mon coin, autour de Chatillon-sur-Seine (la Côte-d’Or), et cela permet de montrer l’évolution de mon travail, de faire une transition. »

Les projets se bousculent pour Cécile Bevelander

Elle bénéfice du soutien de son entourage, de son compagnon en passant par ses enfants, sa maman, sa sœur et ses amis : « Tout le monde a été et est toujours super avec moi. De toute façon, ils me connaissent et ils savent que lorsque j’ai décidé de faire quelque chose, je m’en donne les moyens et je vais jusqu’au bout. »

Son futur ? Elle l’imagine serein… « A travers mes réalisations florales, j’espère pouvoir transmettre aux gens un petit bout de bonheur. »

Ne lui reste plus qu’à avoir son CAP

Nous vous donnons rendez-vous début juillet, avec elle, sur cette page pour des nouvelles fraîches !
Et… Cécile a eu son CAP ! Lisez son commentaire en bas de page.

Propos recueillis par Natacha Le Jort