13 novembre 2025

: Salon Nouvelle Vie Pro et Journée nationale de la reconversion

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Maelys Léon

comment vivre de sa passion

Comment vivre de sa passion ?

Les passions des Français

83 %

des Français estiment que la passion permet d’être soi-même (source : étude 2019 de Hubside avec OpinionWay).

Les passions des Français sont le plus souvent :

  • le sport (marche, randonnée, natation…) ;
  • la culture (la lecture, la photographie, la vidéo, les visites de musées…) ;
  • les passions « autres » (jardinage, bricolage, voyages…).

Pour réussir à vivre de sa passion, il convient de faire un peu d’introspection. Avez-vous les compétences et aptitudes nécessaires pour transformer votre passion en métier ? Toutes les passions ne peuvent pas devenir un projet de reconversion professionnelle.

Par exemple, devenir sportif professionnel à 40 ans dans le cadre d’une réorientation professionnelle n’est pas toujours possible.

En revanche, vous pouvez changer de métier ou changer d’entreprise pour trouver un emploi dans un secteur d’activité proche de votre passion ! Il existe toujours des solutions pour vous réorienter professionnellement vers une branche qui vous passionne.

Vivre de sa passion en 2024

35 %

des Français vivent actuellement de leur passion (source : étude IFOP 2023 pour Hostinger).

Vivre de sa passion est possible. Certes, cela demande de construire un projet professionnel cohérent et faisable.

Avec une bonne préparation et un plan de reconversion solide, vous pourrez réussir votre transition professionnelle et, pourquoi pas, vivre de votre métier-passion.

Voici comment vivre de sa passion en 2024, en suivant ces quelques conseils pour bien organiser un changement professionnel.

1. Se poser les bonnes questions

Quand une activité vous passionne, vous le sentez dans vos os. Vous avez envie de consacrer 100 % de votre temps à cette activité. Il est donc normal de penser que transformer cette passion en emploi permettra de vous épanouir.

Or vivre de sa passion n’est pas toujours possible et pas toujours enviable.

Imaginons que vous êtes passionné de DIY. Vous souhaitez en faire votre activité professionnelle à temps plein. Cependant, là où vous pouviez faire du DIY sur votre temps libre avec votre job actuel, en tant que professionnel, vous devrez faire de votre passion une activité rentable.

La pression financière peut entacher l’enthousiasme de la passion, la rendre moins exaltante et plus stressante.

58 %

des Français séparent le travail et la passion, d’après l’IFOP.

Avant de commencer une nouvelle carrière pour exercer un métier passion, posez-vous les bonnes questions :

  • cette passion peut-elle se transformer en activité viable ?
  • Quelles sont les différentes idées de métier possibles qui se rapprochent de cette passion ?
  • Devez-vous créer une entreprise pour vivre de votre passion ? Rechercher un emploi salarié ?
  • Devez-vous suivre une formation professionnelle pour développer des compétences ?
  • Avez-vous envie de faire de votre passion une activité à temps plein ?
  • Quel métier choisir ?

Comme tout nouveau projet professionnel, interrogez vos motivations et aspirations. Prenez le temps d’analyser votre situation professionnelle et vos envies.

Un conseiller en évolution professionnelle (CEP) ainsi qu’un coach professionnel peuvent vous aider à construire un projet viable.

2. Développer ses compétences professionnelles

Même si vous pratiquez votre passion depuis des années, vous aurez peut-être besoin de suivre une formation continue pour augmenter vos chances de recrutement. Être autodidacte vous permet d’apprendre un nouveau métier par vous-même, mais cela peut ne pas suffire pour vivre financièrement de votre passion.

La formation professionnelle est un levier efficace pour renforcer son employabilité et accélérer son insertion professionnelle, en particulier sur un marché du travail compétitif.

Toutes sortes de formations professionnelles sont possibles en fonction de votre projet de réorientation :

  • une formation pour se préparer à l’entrepreneuriat ;
  • une formation pour développer ses compétences commerciales, en comptabilité… ;
  • une formation pour obtenir un diplôme ou une certification afin de gagner en crédibilité lors d’une recherche d’emploi ou de missions en freelance ;
  • une validation des acquis de l’expérience (VAE) pour obtenir un diplôme reconnu par l’État en fonction de votre expérience professionnelle.

Plusieurs moyens existent pour financer une reconversion comme le compte personnel de formation (CPF), le projet de transition professionnelle (PTP) ou l’aide individuelle à la formation pour les demandeurs d’emploi (AIF gérée par France Travail, Pôle Emploi).

3. Analyser le marché du travail

Les métiers passions et la création d’entreprise sont souvent liés. Vous pouvez vivre de votre passion et devenir indépendant. Vous pouvez aussi trouver un emploi en lien avec votre passion au sein d’une entreprise.

Dans tous les cas, préparez votre nouvelle vie professionnelle. Analysez le marché de l’emploi pour voir si votre passion peut devenir un métier qui recrute, ce qui augmenterait vos chances d’être recruté.

En cas de création ou reprise d’entreprise, établissez un business plan pour définir votre stratégie et identifier vos besoins financiers.

En somme, la clé est de préparer son changement professionnel.

La préparation est d’autant plus importante quand vous voulez vivre de votre loisir favori, car c’est une activité qui vous tient à cœur.

Attention, tout de même, à ne pas trop vous surmener pour éviter le burn-out.

4. Passer à l’action

Il existe des milliers de freins à la reconversion : peur de l’échec, manque de confiance en soi, peur de l’inconnu…

Ces craintes sont mille fois plus intenses quand il s’agit de vivre de sa passion.

Pourtant, si vous voulez faire le métier de vos rêves, si vous êtes convaincu que cette nouvelle voie professionnelle est le chemin de votre épanouissement : lancez-vous. Il y a un temps pour la réflexion et un autre pour l’action.

De même, il n’existe pas de bon moment pour changer de voie. Quand vous sentez cette envie de changement poindre dans votre ventre et grandir jusqu’à vous obséder… C’est qu’il est temps de passer à l’action et de se reconvertir professionnellement.

Astuce pour vaincre ses peurs :

Si la peur vous empêche de changer de carrière professionnelle, faites-vous accompagner ! Que ce soit par le coaching, le conseil en évolution professionnelle ou votre conseiller France Travail, il y a plusieurs moyens de bénéficier d’un accompagnement à la reconversion.

Celui-ci vous permet de changer de vie professionnelle en ayant un cadre rassurant. Les professionnels vous accompagnent dans toutes les étapes de la reconversion :

  1. faire le point sur vos besoins et votre situation ;
  2. s’informer sur les possibilités pour réorienter sa carrière ;
  3. se former si nécessaire ;
  4. changer d’emploi pour vivre de sa passion ;
  5. ou créer une entreprise et vivre de son activité.

Tester un métier avant de démissionner

Tout quitter pour vivre de sa passion peut s’avérer risqué s’il s’agit d’une activité précaire (écrivain, artiste…) ou qui nécessite la création d’une entreprise.

Avant de tout plaquer, pourquoi ne pas tester votre idée de métier ? Vous pouvez conserver votre emploi actuel et professionnaliser votre passion. Commencez par en faire un activité rémunératrice sous le statut auto-entrepreneur ou en effectuant un travail à temps partiel.

Un changement de vie n’implique pas forcément un saut dans le vide. Vous pouvez tâtonner, essayer plusieurs choses avant de changer de travail pour vous adonner à votre passion. Le processus de reconversion peut être plus ou moins long selon vos besoins et désirs.

Le stage d’immersion professionnelle pourrait aussi vous convenir pour essayer un métier sur le terrain avant de quitter votre job actuel.

40 exemples de métiers passion

Pour vous inspirer, voici 40 idées de métiers passion dans lesquels vous pourriez envisager une reconversion.

Métiers pour les passionnés de sport

  1. Entraîneur sportif ;
  2. professeur de sport ;
  3. médecin du sport ;
  4. préparateur physique ;
  5. psychologue du sport ;
  6. manager sportif ;
  7. journaliste sportif ;
  8. agent de joueur ;
  9. chargé de marketing sportif ;
  10. commercial dans l’industrie du sport.

Métiers pour les passionnés de culture

  1. Rédacteur web ;
  2. conservateur de musée ;
  3. médiateur culturel ;
  4. guide conférencier ;
  5. enseignant en arts et culture ;
  6. journaliste culturel ;
  7. chargé de communication ;
  8. régisseur son ou lumière ;
  9. graphiste ;
  10. community manager.

Métiers pour les passionnés d’activités manuelles

  1. Charpentier ;
  2. bijoutier ;
  3. menuisier ;
  4. plombier ;
  5. fleuriste ;
  6. couturier ;
  7. peintre en bâtiment ;
  8. tapissier ;
  9. sculpteur ;
  10. électricien.

Métiers pour les autres passionnés

  1. Cuisinier ;
  2. blogueur voyage ;
  3. coach ;
  4. soigneur animalier ;
  5. éleveur ;
  6. agriculteur ;
  7. guide nature ;
  8. horticulteur ;
  9. naturopathe ;
  10. hôtesse de l’air ou steward.

Ils vivent de leur passion !

Découvrez les témoignages de celles et ceux qui ont changé d’orientation professionnelle pour vivre de leur passion.

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signes burn out

Travail : 10 signes du burn-out

10 signes du burn‑out

Un burn-out est un syndrome d’épuisement professionnel. Il s’agit d’un état de mal-être au travail progressif qui tend à s’aggraver jusqu’à détériorer votre santé mentale et physique. Vous pouvez tomber malade, souffrir d’anxiété chronique…

Les causes d’un burn-out varient selon chaque situation : management toxique, surcharge de travail, perte de sens, missions monotones, absence de reconnaissance, etc.

Nous sommes tous et toutes différents. Face au burn-out, nous réagissons différemment. Pour certains, les signes du burn-out seront physiques (perte de cheveux, problèmes de peau, troubles digestifs).

Pour d’autres, ils seront psychologiques (crise d’angoisse, difficulté de concentration, perte de motivation…).

Parfois, les symptômes seront à la fois psychologiques ET physiques.

Les 10 signes du burn-out en bref :

  1. fatigue, troubles du sommeil ;
  2. surmenage au travail, recherche de productivité ;
  3. troubles psychosomatiques ;
  4. perfectionnisme exacerbé ;
  5. manque d’appétit ;
  6. troubles digestifs ;
  7. perte de confiance, baisse d’estime de soi ;
  8. manque d’enthousiasme, désengagement ;
  9. anxiété ;
  10. irritabilité.

Les signes émotionnels du burn out

Le burn out se définit par un état de fatigue extrême, une grande détresse et un stress au travail. Les signes de cet épuisement se traduisent par des symptômes physiques, mais aussi psychologiques. Toute la sphère émotionnelle est impactée.

Soyez à l’écoute et analysez vos émotions. Un burn-out émotionnel peut présenter des signes comme :

  1. de l’irritabilité, que ce soit au travail ou à la maison ;
  2. un état d’anxiété, voire de dépression (angoisses par anticipation, idées noires, manque d’estime, dévalorisation…) ;
  3. un sentiment d’impuissance avec la sensation d’être dépassé par la charge de travail, quoi que vous fassiez ;
  4. un cynisme, une négativité, voire un détachement par rapport à la vie professionnelle et/ou personnelle ;
  5. perfectionnisme exacerbé avec une trop grande exigence envers soi-même (voire une intolérance) ;
  6. oublis fréquents et difficultés de concentration.

Le burn out ne se cantonne pas au travail. Il impacte tout, notamment la vie privée. Ce mal-être que vous ressentez est constamment présent et s’accentue quand vous pensez à votre emploi ou quand vous vous rendez au bureau.

Faites le test. Essayez de ne pas dormir pendant 3 jours. Vous serez dans un tel état de fatigue que vous manquerez de patience, vous serez agacé, de mauvaise humeur… Un épuisement professionnel fonctionne un peu de cette manière : il draine votre énergie, si bien que vous n’arrivez plus à vous sentir complètement heureux ou heureuse.

Vos émotions s’assombrissent. C’est un premier signal d’alerte pour prévenir le burn-out et ses conséquences.

Les signes physiques du burn out

Le corps et le mental sont liés. Si l’un ne va pas bien, il y a de fortes chances pour que le second se détériore.

Lorsque vous faites un burn-out, vous pouvez remarquer des signes physiques de ce mal-être comme :

  1. une perte d’appétit avec une perte de poids ou, au contraire, un gain de poids en cas de « faim émotionnelle » ;
  2. des troubles digestifs (maux de ventre, ballonnements, diarrhée, constipation…) ;
  3. une fatigue chronique ;
  4. des maux de tête, migraines ;
  5. des troubles du sommeil (insomnie, difficultés à dormir, anxiété au moment du coucher…) ;
  6. un affaiblissement du système immunitaire (maladies plus fréquentes).

Plus vous êtes dans un état d’épuisement psychique et physique intense, moins votre corps parvient à se défendre. Les symptômes physiques sont un signe que quelque chose, dans votre vie, ne va pas. Savoir les écouter et réagir est essentiel pour ne pas s’enfoncer dans une spirale nocive.

La souffrance au travail peut avoir un réel impact destructeur sur la santé. L’épuisement physique augmente le risque de stress chronique et de maladies. Consulter votre médecin traitant est essentiel pour éviter d’épuiser davantage le corps.

Les signes psychosociaux du burn‑out

L’épuisement émotionnel et physique induit par le burn-out vous impacte physiquement et moralement, mais impacte aussi votre sphère sociale. Vos collègues, vos proches, toutes vos relations peuvent en pâtir, ce qui provoque un isolement progressif de la personne.

Or, s’isoler des autres lorsqu’on se sent mal émotionnellement est ce qu’il y a de pire. Au contraire, pour sortir du burn-out professionnel, il ne faut pas hésiter à parler de vos émotions.

Parlez-en à votre famille, vos amis, des collègues de confiance et, mieux, à un professionnel de santé (médecin, psychiatre, psychologue…).

Voici quelques signes d’un burn-out à repérer chez vous ou chez les autres :

  1. isolement de la personne (elle s’éloigne des autres, n’interagit plus, voire fuit les interactions sociales) ;
  2. détérioration des relations sociales (conflit, mauvaise entente, disputes fréquentes…) ;
  3. sentiment de déconnexion par rapport aux autres ;
  4. cynisme et détachement qui pousse à développer une attitude négative au travail, puis distante.

Chercher un soutien social est nécessaire pour aller mieux et éviter l’usure psychologique.

Lorsqu’on commence à s’épuiser au travail, c’est qu’il est temps de s’arrêter, de prendre du recul et de mettre en place des solutions pour éviter à l’épuisement progressif et le surmenage professionnel.

Les 12 étapes du burn‑out

Le burn-out est une maladie professionnelle plutôt récente.

Nous commençons à nous intéresser au sujet de la santé au travail et des risques psychosociaux majeurs qu’un burnout peut entraîner. Toutes les professions sont concernées, bien que certains métiers soient plus touchés comme celui d’agriculteur.

Le principal danger du burn-out est son glissement progressif vers un état dépressif. C’est pourquoi, afin d’éviter l’épuisement professionnel, il faut comprendre et repérer son mécanisme pour pouvoir l’enrayer.

Le psychologue Herbert Freudenberger a ainsi proposé 12 étapes menant au burn-out. Si vous arrivez à vous situer sur cette chronologie des symptômes, vous pouvez réagir et mettre en place des mécanismes pour lutter contre l’épuisement au travail.

1. L’obsession de l’accomplissement

Cette première étape se caractérise par un désir d’accomplissement professionnel exacerbé. Vous voulez faire vos preuves et augmenter votre productivité.

Le problème survient quand ce désir d’accomplissement vire à l’obsessionnel. Vous ne pensez plus qu’à votre travail, vos tâches et votre responsabilité. Vous devenez un bourreau de travail et entrez progressivement dans un surmenage physique.

2. Tout garder pour soi

Cette deuxième étape se traduit par une augmentation de l’intensité du travail. Vous refusez toute délégation, vous ne partagez aucune responsabilité. Le travail devient trop important et vous avez de plus en plus de mal à supporter la pression.

Pourtant, vous ne dites rien et continuez de travailler. Vous serrez les dents et le matin, vous avez la boule au ventre quand il faut partir au bureau.

3. Le travail passe avant tout

Cette troisième étape accentue les signes d’épuisement, car vous commencez à refouler vos besoins personnels. Vous mangez moins, vous passez moins de temps avec vos proches. Toutes vos pensées sont tournées vers le travail et ce qu’il vous reste à faire.

4. Le déni

Ce signe avant-coureur du burn-out se caractérise par une phase de déni de votre mal-être. Vous évitez les conflits, niez les problèmes et vous vous sentez paniqué, en décalage avec les autres. Vous avez, par exemple, l’impression de fonctionner au ralenti et pourtant vous niez que quelque chose ne va pas.

5. La déformation des valeurs

Les troubles sociaux commencent. Vous devenez obsessionnel avec votre travail, si bien que votre vie personnelle est relayée au second plan. Vous n’avez plus de temps pour vous ou pour vos loisirs.

6. L’augmentation du déni

Cette fois, les autres ont remarqué votre souffrance. Ils vous en parlent, mais vous niez, vous les rejetez même carrément. Vous attribuez ces problèmes à d’autres aspects de votre vie : vous avez mal au ventre ? Ce doit être un virus ou une mauvaise digestion. Vous travaillez le week-end ? Oui, mais vous n’avez pas le choix, vous avez un projet très important à rendre.

7. Le désengagement social

Arrivé à cette étape, vous n’avez quasiment plus de vie sociale. Vous n’êtes plus en capacité émotionnelle d’aller vers les autres. La situation d’épuisement est telle que vous n’arrivez plus à aboutir à des résultats concrets qui vous satisfont. Vous avez fini par épuiser complètement vos batteries sociales.

8. Le changement de comportement

Forcément, cette phase d’épuisement total vous change. Vous n’êtes plus totalement vous-même. Vous pouvez vous montrer plus irritable envers vos proches. La fatigue physique combinée à la surcharge émotionnelle vous rend sensibles, à fleur de peau. Vous ne supportez plus rien.

9. La dépersonnalisation

La dépersonnalisation est une impression de ne plus se sentir soi-même. Vous éprouvez un sentiment de déréalisation qui peut aussi entraîner une baisse de l’estime de soi, une perte de confiance… Vous vous sentez de plus en plus mal.

10. Le sentiment de vide

Le sentiment de vide intérieur survient quand vous arrivez à saturation. Vous êtes complètement déconnecté de vos sensations et émotions. C’est à cette étape que les dangers pour la santé augmentent : conduites à risque (drogue, alcool, médicaments…), troubles de l’alimentation…

11. La dépression

La dépression est une conséquence possible du burn-out. Il ne faut surtout pas la négliger. Votre épuisement complet vous a rendu malade. Vous pouvez ne pas réussir à vous lever, dormir toute la journée et avoir des pensées suicidaires.

12. Le burn‑out

Le burn-out, c’est l’épuisement total ou la mise en danger de votre survie physique. Le système immunitaire se détériore et vous vous effondrez physiquement et mentalement.

Les solutions pour traiter un burn‑out

Nous vous conseillons vivement de parler de votre mal-être au travail. Même si vous pensez que c’est insignifiant, qu’il y a des « choses plus graves » dans la vie que de stresser au travail. Parlez. À un proche, à un thérapeute… Verbaliser votre angoisse est une première étape pour bloquer la spirale du burn-out et réagir avant de sombrer.

Trouver une nouvelle organisation au travail, dire non aux tâches, ne pas aider des collègues quand vous ne pouvez pas et respecter vos limites sont autant de solutions pour contrer l’épuisement professionnel.

Pour ce qui est de l’après, la reconversion professionnelle après un burn-out peut être une solution. Se réorienter professionnellement, que ce soit un changement de métier, un changement de poste, d’employeur, ou une création d’entreprise, aide à rebondir.

Dans tous les cas, vous n’êtes pas seul ou seule. Parlez-en autour de vous !

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nouvelleviepro-reste-a-charge-cpf-formation

Reste à charge sur le CPF : la fin des formations financées ?

Le compte personnel de formation permet de financer une formation. Que vous soyez salarié ou travailleur indépendant, vous payez chaque mois des cotisations pour la formation professionnelle.

Cet argent se trouve sur votre compte CPF. Vous pouvez l’utiliser à tout moment pour financer une partie ou la totalité d’une formation éligible au CPF.


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En 2022, le gouvernement a déposé un amendement au projet de loi de finances 2023 pour demander une participation financière du salarié lorsqu’il voulait financer une formation avec son CPF.

Le parlement a adopté ce projet de loi samedi 17 décembre 2022. Le décret instaurant officiellement le reste à charge des salariés qui souhaitent mobilier leur compte CPF pour financer une formation a été publié le 30 avril 2024 dans le Journal officiel. Il est effectif à partir du 2 mai 2024.

100 euros

par formation. C’est le reste à charge que les utilisateurs du CPF devront payer de leur poche.

Initialement, il était prévu que le reste à chaque s’élèverait à 10 % du coût de la formation. Cette mesure a été abandonnée au profit d’un reste à charge du CPF à 100 euros par formation sous forme de ticket modérateur. Cette mesure permettrait d’économiser jusqu’à 200 millions d’euros d’économie (source : la Dépêche AEF).

Reste à charge sur le CPF, mode d’emploi

Alors, comment fonctionne ce reste à charge sur le CPF ?

Tout d’abord, il ne concerne qu’une partie des actifs. Seuls les salariés devront payer une partie de leur formation (100 euros).

Les personnes qui ne sont pas concernées par ce reste à charge sont :

  • les demandeurs d’emploi ;
  • les salariés qui bénéficient d’un cofinancement de leur employeur ;
  • les salariés qui bénéficient du compte professionnel de prévention (C2P) ;
  • les agents de la fonction publique.

Le titulaire du CPF peut être exonéré de ce « reste à charge » en cas d’actions de reconversion. Cela veut dire que vous pouvez éviter de payer 100 euros si vous décidez de mobiliser tout ou une partie des points de votre compte professionnel de prévention (C2P).

L’exonération du reste à charge est également possible en cas d’abondement du CPF par le Fipu (Fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle).

Vous pouvez également échapper à cette participation financière en cas de reconversion professionnelle liée à une incapacité permanente.

Faire financer le reste à charge par un tiers

Le décret fixe la liste des tiers qui peuvent prendre en charge la participation obligatoire du titulaire du compte personnel de formation, c’est-à-dire :

  • l’employeur ;
  • un opérateur de compétences (OPCO).

Paiement de la participation obligatoire

Le paiement de ce ticket de 100 euros se fait automatiquement depuis l’application ou le site Mon Compte formation. Il sera géré par la Caisse des Dépôts.

Indexation du reste à charge sur l’inflation

Cette participation financière de 100 euros pourra être revalorisée chaque année, le 1er janvier comme pour le SMIC, en fonction de l’inflation.

Qu’est‑ce que le CPF ?

Le CPF recense les heures de formation acquises tout au long de votre vie active. Il remplace le droit individuel à la formation (DIF) depuis 2019.

Il concerne tous les salariés en poste, les demandeurs d’emploi, les auto-entrepreneurs et travailleurs indépendants.

Vous pouvez l’utiliser à tout moment de votre vie au cours d’une période de chômage par exemple, pour changer de métier, ou gagner en compétences professionnelles et évoluer dans votre entreprise.

Le CPF vous permet de suivre des formations certifiantes. Il est géré par la Caisse des dépôts et des consignations.

Il existe des abondements du CPF quand vos droits sont insuffisants ou quand vous avez besoin de demander un financement supplémentaire à Pôle Emploi.

Le gouvernement peut aussi abonder le CPF si vous décidez de suivre une formation dans un secteur d’activité en tension, par exemple.

Remboursement de la formation : attention aux sanctions

Des sanctions pourront être mises en place en cas de non-respect des engagements. La Caisse des dépôts et consignations peut suspendre temporairement la prise en charge des formations via le CPF.

Ces engagements sont conçus pour lutter contre la fraude. La Caisse des Dépôts peut intervenir quand elle remarque un manquement du titulaire du compte CPF, c’est-à-dire l’inscription et la présentation aux évaluations, à l’examen ou au concours visant obtenir une certification à la fin de la formation.

La Caisse des Dépôts peut suspendre le compte CPF de manière temporaire, mais aussi exiger un remboursement intégral des sommes versées pour financer la formation.

Le compte personnel de formation est de moins en moins utilisé

En parallèle à ce projet de loi, le CPF a connu une forte baisse de popularité auprès des Français en 2022. Le trafic s’effondrait sur le site officiel, et pas sûr que la possibilité de payer un reste à charge améliore cet état.

Aujourd’hui, le compte personnel de formation, c’est :

  • 1,25 millions de Français utilisateurs en 2023 ;
  • 1 utilisateur sur 2 qui est une femme, et 1 sur 3 qui est un demandeur d’emploi ;
  • près de 80 % des utilisateurs qui sont des employés ou des ouvriers ;
  • près d’un tiers d’entre eux qui ont plus de 45 ans.

(Sources : France TV Info et France bleu). Autant dire que le reste à charge peut alourdir une situation financière déjà instable chez les personnes précaires, et réduire leur accès à la formation. Il limite donc leurs possibilités d’évolution professionnelle.

En 2019, 1 actif sur 4 ignorait ce qu’était le compte personnel de formation. De plus, de nombreuses arnaques au CPF ont fait de la mauvaise publicité à ce dispositif pourtant très utile pour apprendre un nouveau métier, faire un bilan de compétences et entamer une reconversion professionnelle.


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Le fonctionnement du compte personnel de formation continue à faire débat. En 2022, le Sénat a adopté une proposition de loi pour interdire le démarchage commercial d’un titulaire du CPF (et éviter les milliers d’appels téléphoniques et de SMS parfois frauduleux).

Mais cette réforme du CPF qui contraint les salariés à payer une partie de leur formation pourrait ne pas améliorer son utilisation ou sa popularité auprès des actifs français.

Un reste à charge sur le CPF qui déçoit : « Imaginez quand vous êtes au SMIC ! Même 50 euros, c’est 50 euros de trop ! »

L’ancienne ministre du Travail perçoit ce reste à charge sur le CPF comme un « contresens » par rapport au projet initial. Ce dispositif permettait une « réelle avancée sociale » pour aider chaque actif, même au chômage, à financer une formation et faciliter la recherche d’emploi.

Pour Muriel Pénicaud, cette annonce est une « erreur sociale et économique, donc politique ».

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séquelles burn out

Quelles sont les séquelles d’un burn-out ?

Les séquelles physiques du burn‑out

Le burn-out est un syndrome d’épuisement professionnel, à différencier du bore-out (l’ennui au travail) ou du brown-out (ne plus trouver de sens dans son métier).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le burn-out professionnel comme la conséquence d’un stress chronique au travail qui n’a pas été « correctement géré ». Elle fait partie des maladies professionnelles reconnues par l’OMS.

Repérez les signes du burn-out pour prendre en charge cet épuisement au travail avant qu’il ne s’aggrave.

Repérer les symptômes du syndrome d’épuisement permet de rebondir avant de vous mettre en danger physiquement et mentalement.

Un burn-out peut avoir des conséquences physiques visibles comme :

  • une fatigue physique chronique ;
  • des troubles du sommeil (pâleur, cernes, somnolence…) ;
  • des maux de tête et des migraines ;
  • des douleurs musculaires et articulaires ;
  • des troubles digestifs (ulcère, colopathie fonctionnelle, nausée…) ;
  • affaiblissement du système immunitaire (vous tombez plus souvent malade) ;
  • hypertension artérielle ;
  • prise ou perte de poids rapide ;
  • perte de cheveux, démangeaisons ;
  • aggravation de problèmes de santé existants ;
  • éruptions cutanées (eczéma…).

Une personne anxieuse, constamment sous pression, a plus de risque de tomber malade. Le corps, soumis à un stress permanent et des taux de cortisol élevés, dysfonctionne, passe en inflammation chronique, ce qui laisse la porte ouverte à tous les maux.

Alors, oui, le burn-out peut vous rendre malade. C’est pourquoi le prendre en charge est nécessaire pour que vous puissiez rester en bonne santé. Lutter contre l’épuisement professionnel est nécessaire pour éviter les situations de souffrance.

Nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant si vous souffrez de ces maux. Un bilan de santé est toujours une bonne idée, quelle que soit votre situation professionnelle.

N’hésitez pas à lui parler de votre fatigue, vos conditions de travail, votre perte de sens ou surcharge de travail. N’ayez pas peur de mettre des mots sur votre mal-être.

Les séquelles psychologiques et émotionnelles du burn‑out

Le burn-out impacte gravement la santé mentale des travailleurs et des travailleuses. Le stress au travail a des effets psychologiques, émotionnels et psychosociaux néfastes.

Le surmenage, une mauvaise organisation du travail ou un management délétère peuvent entraîner des situations d’épuisements émotionnels. Cet épuisement psychologique peut ensuite conduire à une dépréciation, un isolement, un sentiment d’épuisement généralisé, une dépersonnalisation, des états dépressifs…

Parmi les séquelles du burn-out sur la santé psychologique, comptez :

  • de l’anxiété et un sentiment de panique constant ;
  • une dépression, une tristesse permanente, de l’apathie (manque d’énergie, envie de dormir, léthargie) ;
  • de l’irritabilité, une agressivité envers ses collègues de travail et ses proches, des colères incontrôlables ;
  • perte de motivation et d’intérêt pour ses activités habituelles, ses passions ;
  • difficultés de concentration et pertes de mémoire ;
  • sentiment de dévalorisation, perte de confiance en soi ;
  • isolement, repli sur soi, anxiété sociale ;
  • idées suicidaires.

Le principal danger de cette maladie professionnelle est l’enfoncement progressif vers un état dépressif ou une anxiété chronique. Cette souffrance au travail peut avoir un impact émotionnel grave avec un système nerveux complètement dérégulé et des crises d’angoisse qui empêchent de s’épanouir professionnellement ou personnellement.

Le burn-out a des conséquences sur toute la vie de la personne touchée. C’est pourquoi le sujet de la santé au travail est essentiel, car les risques psychosociaux sont importants et destructeurs.

Si vous suspectez un burn-out, la première chose à faire est de contacter un professionnel de santé qui posera le diagnostic. Vous pourrez recevoir un arrêt de travail pour vous reposer et vous rétablir.

Vous pouvez prendre rendez-vous avec un psychiatre ou un psychologue pour traiter cet épuisement émotionnel. La prise d’antidépresseurs peut être recommandée dans certains cas, notamment pour vous aider à reprendre votre vie professionnelle et personnelle en main et éviter de souffrir de stress.

Les conséquences professionnelles du burn‑out

Le burn-out a des séquelles émotionnelles, psychiques et physiques, mais aussi professionnelles. Votre vie au bureau change radicalement, mais toujours de manière progressive, vers l’effondrement.

Parmi les conséquences du burn-out au travail, vous pouvez remarquer :

  • un absentéisme croissant ;
  • une baisse de la productivité ;
  • des difficultés relationnelles avec les collaborateurs ;
  • des conflits avec les collègues ou les supérieurs hiérarchiques (manager…) ;
  • un évitement des situations sociales ;
  • une perte d’intérêt pour le travail ;
  • une incapacité à assumer ses responsabilités.

La multiplication des arrêts maladie ou des arrêts de travail, les difficultés à échanger avec vos collaborateurs ou encore la disparition totale de l’envie de travailler peuvent être le résultat d’un burn-out.

Toutes les professions sont concernées par le risque du burnout, bien que certains métiers comme agriculteur ou soignant soient plus touchés. La surcharge émotionnelle, la charge de travail excessive, le manque de soutien social ou de reconnaissance, le harcèlement, mais aussi le manque de travail et le besoin d’accomplissement font partie des causes qui augmentent les risques d’épuisement physique et psychique.

Les répercussions du burn‑out dépendent de chacun

La gravité des séquelles d’un burn-out varie d’une personne à l’autre et dépend de plusieurs facteurs comme la durée et l’intensité du stress vécu, les ressources individuelles de la personne et le soutien de son entourage.

Le plus important est de savoir repérer les signes d’épuisement professionnel et agir rapidement pour sortir du burn-out avant qu’il ne prenne trop de place. Prévenir l’épuisement est aussi un bon moyen d’éviter le surmenage professionnel et l’usure psychologique.

Parler à des professionnels de santé est vivement conseillé. Un traitement médical ou simplement une thérapie avec un psychologue du travail peut vous aider à aboutir à des résultats concrets pour lutter contre le stress et l’épuisement mental.

Les risques du burnout sont plus importants chez les individus dotés d’un fort engagement dans le travail (les bourreaux de travail et les workaholics) avec un besoin de se sentir utile.

Quand l’accomplissement personnel passe uniquement par l’emploi, il y existe un risque accru de s’épuiser à la tâche, développer un stress professionnel intense et s’enfoncer dans une véritable souffrance au quotidien.

Ne pas minimiser les retombées d’un burn‑out

Un burn-out peut être une expérience traumatisante qui déclenche des peurs et une perte de confiance en soi qui, même après avoir traité l’état d’épuisement, impacte votre vie personnelle et professionnelle.

Une manière de rebondir est d’entamer une réorientation professionnelle. Se reconvertir professionnellement après un burn-out permet notamment de :

  • s’éloigner d’un environnement de travail toxique ;
  • développer de nouvelles compétences et aptitudes vers un domaine d’activité plus épanouissant ;
  • retrouver du sens et un sentiment d’accomplissement au travail ;
  • améliorer son équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ;
  • renforcer sa confiance en soi et son estime de soi.

La reconversion professionnelle après un burn-out doit être réfléchie. Ne lésinez pas les étapes : faire le point sur votre situation (avec un conseiller en évolution professionnelle CEP par exemple) ; s’informer des opportunités possibles ; se former si nécessaire ; et changer de travail ou créer une entreprise pour devenir indépendant.

Retenez ceci : aucune situation n’est jamais figée. Vous pouvez changer de vie professionnelle à tout moment de votre carrière. Votre santé mentale compte plus que tout le reste.

Découvrez nos conseils pour atteindre l’épanouissement professionnel, que ce soit dans votre job actuel ou dans le cadre d’un changement de carrière professionnelle.

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reconversion aide-soignante

Quelle reconversion professionnelle pour une aide-soignante ?

Aide‑soignant : de la passion à la reconversion

Aide-soignant est un métier de passion, une profession tournée vers l’humain et le social, qui fait sens pour celles et ceux qui se sont lancés dans cette voie professionnelle. Mais c’est aussi un métier rude, aux conditions de travail difficiles.

La reconversion professionnelle est une possible opportunité pour évoluer professionnellement et s’épanouir dans une nouvelle carrière professionnelle, là où son job actuel fait défaut et ne rend plus aussi heureux qu’avant.

Vouloir se reconvertir professionnellement quand on est aide-soignante ou aide-soignant peut notamment répondre à un désir de :

  • évolution professionnelle pour sortir de la routine, découvrir un nouveau domaine d’activité, relever un défi… ;
  • amélioration des conditions de travail et notamment l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (la souffrance physique, le stress et la surcharge de travail sont des causes qui poussent vers un désir de réorientation professionnelle) ;
  • donner un nouveau sens à sa carrière après un burn-out, une perte de motivation et des aspirations différentes.

Dans tous les cas, changer de voie professionnelle se prépare. Prenez le temps de faire le point sur vos envies professionnelles, vos aspirations et vos motivations.

Respectez les différentes étapes de la reconversion pour préparer et sécuriser ce changement de carrière :

  1. faire le point sur votre situation professionnelle avec un conseiller en évolution professionnelle (CEP), un coach professionnel ou via un bilan de compétences si vous voulez faire le bilan de vos compétences et aptitudes acquises tout au long de votre parcours professionnel, dont votre parcours de formation initiale et votre expérience professionnelle ;
  2. s’informer sur les possibilités d’évolution et trouver des idées de métier ou une branche d’activité qui vous plairait ;
  3. se former si nécessaire pour développer ses compétences professionnelles via la formation professionnelle continue ou initiale et obtenir une certification ou un diplôme ;
  4. changer d’emploi en préparant bien votre recherche d’emploi et votre démission.

Prenez le temps d’établir un plan d’action ou un programme de reconversion. Il y a un moment pour la réflexion et un autre pour agir et réorienter sa carrière d’aide-soignant !

Aide‑soignante : se reconvertir dans le domaine de la santé

En tant qu’aide-soignant, vous avez acquis des compétences médicales qui peuvent vous servir lors de votre changement de métier. Vous pouvez effectuer une reconversion dans un autre secteur d’activité, ou poursuivre dans le domaine de la santé et réaliser une mobilité interne (au sein du même hôpital ou entreprise) ou externe (changer d’employeur).

Voici des idées de métier possible pour se réorienter professionnellement dans le domaine médical quand on est aide-soignante ou aide-soignant :

  • infirmière / infirmier (une formation complémentaire d’environ 1 an sera nécessaire) ;
  • puéricultrice / puériculteur si vous aimez travailler avec les enfants (vous pourrez travailler en crèche ou à l’hôpital) ;
  • accompagnateur social, car votre expérience auprès des patients et votre empathie sont un atout pour accompagner les personnes en situation de fragilité sociale ;
  • conseiller en santé en milieu associatif, en pharmacie ou auprès du public (la création d’entreprise est une possibilité à envisager si vous souhaitez devenir indépendant) ;
  • ambulancier / ambulancière ;
  • assistante médical / assistant médical ;
  • secrétaire médicale ;
  • assistante dentaire / assistant dentaire ;
  • auxiliaire de puériculture (formation courte accessible sans diplôme) ;
  • assistant de soins de gérontologie (ASG) ;
  • animateur en EHPAD ;
  • assistant familial (DEAF) ;
  • accompagnateur éducatif et social.

Devenir infirmière après avoir été aide‑soignante

Si vous souhaitez évoluer dans votre carrière, gagner en compétences et en responsabilité et améliorer votre rémunération, le métier d’infirmière est une possibilité. De nombreux aides-soignants décident de faire une reconversion pour devenir infirmiers.

Une passerelle est possible pour se reconvertir, mais son accès dépend de votre expérience. Si vous avez moins de 3 ans d’activité professionnelle, vous devrez effectuer la formation initiale traditionnelle et vous inscrire à l’IFSI pour obtenir le diplôme d’État d’infirmier.

Si vous avez plus de 3 ans d’activité en tant qu’aide-soignant, vous pouvez bénéficier de la passerelle. Elle vous donne directement accès à la formation continue en passant seulement des épreuves de sélection (un entretien et une épreuve écrite).

Devenir formatrice dans la santé

La reconversion professionnelle ne constitue pas nécessairement un changement de voie radical. Aide-soignant étant un métier de passion. Il peut paraître difficile, voire déchirant de le quitter. Au lieu de changer de secteur d’activité, prenez le temps de réfléchir. Vous pouvez transformer votre job actuel.

Par exemple, transmettez votre savoir et devenez formateur ou professeur pour apprendre aux futurs aides-soignants les compétences nécessaires au métier. Si vous aimez la pédagogie, ce projet de reconversion peut vous correspondre.

Vous pouvez devenir cadre de santé et suivre une formation pour obtenir le diplôme d’État d’infirmier (IDE), puis vous orienter vers la profession de formateur en IFSI ou IFAS. Pour devenir intervenant en IFAS, vous devez impérativement avoir un diplôme d’État Aide-Soignant ou un titre professionnel ou diplôme de niveau 6 (Bac +3).

Devenir préparatrice en pharmacie / préparateur

Une autre idée de métier dans lequel vous réorienter en tant qu’aide-soignant est préparateur ou préparatrice en pharmacie. Ce métier d’avenir est très dynamique sur le marché du travail, avec de nombreuses offres d’emploi disponibles et des besoins en recrutement forts.

Si vous souhaitez en faire votre métier et changer de vie professionnelle, vous devrez obtenir un brevet professionnel (BP) de préparateur en pharmacie. Malheureusement, il n’existe pas de passerelle entre le métier d’aide-soignant et celui de préparateur en pharmacie.

Vous devrez vous inscrire dans un CFA et suivre une formation en alternance pendant 2 ans.

Les diplômes accessibles à la VAE quand on est aide‑soignant

La Validation des acquis de l’expérience (VAE) vous permet d’obtenir un diplôme sur la base de votre parcours professionnel et de vos expériences. Un jury évalue vos compétences et décide de vous délivrer un diplôme reconnu par l’État. Ce dispositif facilite les projets de reconversion et favorise notamment l’employabilité, tout en évitant de reprendre un parcours de formation.

Avec un diplôme d’État d’aide-soignant ou DEAS de niveau V, vous pouvez faire une demande de VAE pour obtenir :

  • le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) ;
  • les licences et masters en sciences sanitaires et sociales (diplômes dans les domaines de la santé publique, la recherche en santé ou le management des organisations de santé) ;
  • la licence science humaine et sociale (SHS) (pour changer d’orientation professionnelle vers la psychologie, la sociologie ou les sciences de l’éducation) ;
  • la licence science de l’éducation ;
  • la licence de travail social.

N’hésitez pas à consulter le site France VAE pour trouver toutes les informations relatives à votre projet de VAE dans le cadre d’une reconversion professionnelle après aide-soignant.

Reconversion aide‑soignant : changer de secteur d’activité

La reconversion professionnelle peut aussi s’inscrire dans un projet professionnel totalement nouveau, avec l’envie de changer de profession pour un nouveau métier, loin de son champ d’activité habituel.

Avant d’envisager la reconversion, prenez le temps de réfléchir sur vos envies professionnelles, les idées de métier qui vous intéressent et de trouver les formations professionnelles adaptées pour réussir à changer de carrière.

Voici des idées de métier dans lesquels entamer une reconversion après avoir été aide-soignant :

  • naturopathe ;
  • éducateur spécialisé ;
  • conseiller en insertion professionnelle ( chez France Travail, ex Pôle Emploi ou ailleurs) ;
  • accompagnateur de personnes en situation de handicap ;
  • enseignant (professeur des écoles, professeur au collège ou au lycée, enseignant dans le supérieur) ;
  • formateur pour adultes (qui souhaitent changer de travail et réorienter leur carrière, par exemple) ;
  • conseiller pédagogique ;
  • sophrologue ;
  • conseiller de vente ;
  • agent immobilier ;
  • chargé de communication ;
  • gestionnaire de ressources humaines ;

Tous les métiers vous sont accessibles, à condition de bien préparer ce changement de profession.

Les aides financières possibles pour se réorienter

Pour réussir sa reconversion et changer de branche d’activité, passer par la formation professionnelle peut s’avérer indispensable. Il existe des solutions pour financer votre transition professionnelle et vous aider à apprendre un nouveau métier comme :

  • le compte personnel de formation (CPF) pour lequel vous devrez anticiper un reste à charge de 100 euros ;
  • le congé de formation professionnelle (CFP) si vous êtes agent de la fonction publique (titulaire ou contractuel) (vous devrez demander une autorisation d’absence et le congé peut durer 3 ans au maximum) ;
  • l’aide individuelle à la formation (AIF) si vous êtes demandeur d’emploi ;
  • le financement personnel.

Si vous êtes aide-soignant dans la fonction publique hospitalière, vous pouvez faire appel à des conseillers mobilité carrière (CMC) pour vous accompagner dans votre projet de réorientation.

Reconversion entrepreneuriale : créer son entreprise

Une autre manière de changer de job est de créer votre métier idéal. La création d’entreprise est une possibilité pour les aides-soignants qui souhaitent commencer une nouvelle carrière.

Créer une entreprise vous permet d’exercer votre métier actuel sous le statut d’auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur. La micro-entreprise vous permet de devenir aide-soignant libéral et de vous affranchir du milieu hospitalier.

Devenir entrepreneur peut aussi vous permettre de vivre de votre passion ou de créer un métier sur mesure, adapté à vos envies et vos ambitions.

Valoriser ses compétences transversales d’aide‑soignant

Un dernier point : apprenez à vous connaître. Avoir une vision globale de vos compétences facilitera le processus de reconversion.

En tant qu’aide-soignant, vous avez acquis des compétences techniques, les hard skill, et des compétences transversales, les soft skill. Dans tous les cas, ce sont des compétences transférables qui peuvent vous aider à vous lancer dans une nouvelle aventure professionnelle.

Voici des idées de compétences comportementales que votre métier d’aide-soignant a pu vous apprendre. Vous pouvez les mobiliser pour votre changement de vie professionnelle :

  • l’écoute active et l’empathie ;
  • la communication claire ;
  • la relation de confiance ;
  • l’esprit d’équipe ;
  • la résistance au stress ;
  • la stabilité émotionnelle et la maîtrise de soi ;
  • la capacité d’adaptation.

Ces atouts peuvent vous servir dans d’autres métiers. Prendre conscience de ces qualités vous permettra de gagner confiance en vous, en votre projet et de limiter les freins qui peuvent entraver une envie de changement professionnel.

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métier dangereux

Les 20 métiers les plus dangereux en France en 2024

Qu’est‑ce qu’un « métier dangereux » ?

Avant toute chose, il convient de définir ce qu’est un job dangereux. Tout est une question de perspective. En soi, la sédentarité induite par le travail de bureau ou le télétravail s’avère particulièrement risquée pour la santé. Ses effets sur le long terme peuvent être mortels et favoriser le développement de certaines maladies.

Ensuite, il y a les métiers dangereux au sens où la pénibilité et le risque pris pendant l’activité professionnelle sont accrus. Cela peut notamment concerner des travailleurs en contact avec des déchets ou des éléments toxiques ou en situation professionnelle périlleuse (environnement de travail).

Cette liste des métiers les plus dangereux de France est donc à nuancer. On peut néanmoins s’accorder sur l’idée qu’une profession dangereuse se caractérise par :

  • un risque d’accident et de décès (taux de mortalité élevé, exposition aux dangers comme le risque d’explosions par exemple) ;
  • des effets néfastes sur la vie des employés (blessures graves, invalidité, accident du travail…).

Certains métiers du monde sont particulièrement redoutables. En France, les travailleurs qui vivent d’une activité dangereuse restent assez bien protégés de façon à limiter les accidents, bien que, vous en conviendrez le risque zéro n’existe pas…

A votre courage !

Et si vous faites un métier à haut risque et souhaitez changer de job… Pourquoi ne pas envisager la reconversion professionnelle ?

Le saviez-vous ?

Le métier le plus dangereux du monde en 2024 serait le métier de soudeur sous-marin, d’après le magazine National Geographic. Ces professionnels sont exposés à un risque élevé d’électrocution et de noyade.

Voilà une idée de réorientation professionnelle qui n’est pas faite pour tout le monde…

1. Militaire

militaire

Le secteur d’activité de l’armée est vaste. Vous pouvez être militaire et avoir différentes missions plus ou moins risquées. Néanmoins, pour devenir militaire, il faut avoir le goût du risque. Un soldat peut se retrouver sur un terrain dangereux, notamment sur des zones de guerre où il met sa vie en péril.

Le taux de mortalité dans la branche militaire était de 103 pour 100.000 personnes-années entre 2002 et 2007 d’après le site Santé publique France (chiffres mis à jour en 2019). Les accidents de circulation et les suicides sont les principaux facteurs de décès.

2. Marin‑Pêcheur

marin pecheur

Ce métier méconnu est particulièrement dangereux. Le marin-pêcheur peut glisser du pont, tomber à l’eau et se noyer. Il doit affronter les tempêtes et manipuler de lourdes charges. En plus d’être très physique, ce métier demande de la ténacité et une bonne dose de courage.

Par ailleurs, pêcheur de crabe en Alaska fait partie des métiers les plus dangereux au monde en 2024 en raison des eaux froides et instables.

3. Élagueur

élagueur

Le métier d’élagueur consiste à tailler les arbres avec des outils tels qu’une tronçonneuse. Il travaille souvent en hauteur et s’expose donc à un risque de chute, mais aussi de blessures. Il est, certes, attaché avec un harnais, mais les dangers sont partout : chute, électrocution si le travail s’effectue à proximité des lignes électriques, coupures, risque d’être écrasé par un arbre…

Le nombre d’accidents d’élagage en France s’élève à environ 600 par an, d’après l’association Qualiarbre. Les chutes représentent 28 % des accidents du travail.

4. Pilote d’avion

pilote avion

Doit-on préciser pourquoi pilote d’avion est un métier dangereux en 2024 ? Le risque de crash est sans doute la partie la plus angoissante de la profession. Ce métier dangereux bien payé reste néanmoins attractif et attire de nombreux candidats. C’est aussi un emploi très exigeant où la formation initiale est sélective. On comprend pourquoi !

Le problème du pilotage aérien est que, en cas de crash, le taux de survie est relativement faible.

5. Travailleur du BTP

BTP

Les travailleurs du bâtiment sont, eux aussi, exposés à des dangers dans le cadre de leur activité. Ils travaillent souvent en hauteur, utilisent des appareils dangereux et déplacent des charges lourdes qui peuvent les blesser.

Le respect des normes de sécurité est indispensable pour éviter les accidents et garantir de bonnes conditions de travail.

6. Policier

policier

Forcément, quand on parle de dangers, les policiers se trouvent sur le terrain, face à la criminalité et la violence. Ils sont exposés à des risques physiques importants. Les risques psychosociaux sont également à prendre en compte.

Le domaine de la police est aussi sujet à de nombreux cas de burn-out, une maladie professionnelle importante, et de dépression.

7. Pompier

pompier

Pompier est un très beau métier qui consiste à sauver la vie des gens et des espaces naturels. Cependant, ce métier dangereux est constamment exposé aux risques. Le danger est omniprésent : incendies, inondations, gaz toxiques… Pour devenir pompier dans le cadre d’un changement de vie professionnelle, il faut être conscient de ces dangers et vous préparer aussi bien physiquement que mentalement.

Heureusement, vous n’êtes pas seul ! La formation continue pour devenir pompier vous permet de bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour réussir votre changement de métier.

8. Éboueur

éboueur

Éboueur fait partie des métiers les plus dangereux en France. D’une part, parce qu’il travaille dans la rue, à des horaires souvent décalés, ce qui peut l’exposer à des risques d’agressions physiques. De même, l’éboueur s’expose à des charges lourdes et malodorantes qui font de son travail un métier pénible et difficile.

Dans la fonction publique, le métier d’éboueur bénéficie de primes régulières.

9. Bûcheron

bûcheron

Bûcheron est un métier périlleux. Abattre des arbres avec des outils tranchants et lourds peut avoir de terribles conséquences. Les accidents en milieu forestier peuvent vite arriver, ce qui rend la profession particulièrement dangereuse. L’expérience professionnelle et le suivi des règles de sécurité permettent d’éviter certains incidents.

10. Démineur

démineur

Démineur est un métier à risque… Ce professionnel frôle la mort chaque fois qu’il part en intervention. Son rôle est de désamorcer les engins explosifs. Si vous êtes de nature stressée, évitez d’effectuer une reconversion dans ce domaine d’activité. La rigueur et la prudence sont de mise !

11. Chauffeur routier

chauffeur routier

Un chauffeur routier est constamment exposé aux accidents de la route. Conduire pendant des heures peut s’avérer épuisant et augmente les dangers.

De plus, ce métier entraîne des risques physiques accrus sur le long terme : troubles musculo-squelettiques, cardio-vasculaires du fait de la sédentarité, gastro-intestinaux…

12. Spéléologue

spéléologue

Ce métier rare, assez méconnu, est néanmoins périlleux. La spéléologie est effectuée par des professionnels aguerris, mais le risque de se retrouver coincé dans les profondeurs d’une grotte ou d’une cavité est réel. Les missions souterraines comportent leur lot de risques. Il faut donc se montrer très prudent !

13. Manutentionnaire

manutention danger

Le travail des manutentionnaires est difficile pour le corps. La manutention est un métier physique, dangereux si on ne fait pas attention. Les risques professionnels encourus sont surtout le développement d’une fatigue généralisée et de douleurs musculaires et articulaires (notamment des douleurs de dos et de lombaires). Le danger est avant tout physiologique.

14. Soudeur

soudeur danger

Si soudeur sous-marin est le métier le plus dangereux du monde en 2024, le métier de soudeur reste particulièrement risqué en France. Le soudage peut entraîner des brûlures, des lésions oculaires, des lésions auditives, des électrocutions… Bref, la sécurité au travail est encore plus importante lorsqu’on fait ce métier.

15. Travailleur en assainissement

travailleur assainissement

Les personnes qui travaillent dans l’assainissement sont exposées aux risques d’asphyxie, d’explosion ou d’intoxication. Les interventions ont lieu dans des espaces confinés (claustrophobes, passez votre chemin !) et l’évaluation des risques doit être minutieuse pour éviter les situations dangereuses.

16. Agriculteur

agriculteur danger

Le milieu agricole est loin d’être de tout repos. La santé et la sécurité des agriculteurs sont souvent mises à mal, notamment en raison de la qualité de vie au travail, des risques psychologiques et des dangers physiques (manipulation de machines, exposition prolongée à des produits chimiques toxiques…). Le taux de suicide chez les agriculteurs est également élevé : 1,7 par jour en 2015 d’après le site du Sénat.

Prévenir les risques psychosociaux est nécessaire pour éviter les drames liés au travail.

17. Les métiers de la santé

travailler dans la santé danger

Tous les métiers du secteur médical sont concernés par un risque élevé de pression, de stress au travail, d’exposition aux maladies et de suicide. Le taux de burn-out et de suicide dans les secteurs du soin et de la santé est particulièrement élevé : « le secteur de la santé et de l’action sociale présente le taux de mortalité par suicide le plus élevé (34,3/100.000) », d’après le site Santé publique France.

Des mesures de prévention sont indispensables pour prévenir les risques et assurer la santé et sécurité au travail. L’amélioration des conditions de travail des soignants en France est également indispensable pour préserver leur santé physique et mentale.

18. Ouvrier de maintenance

maintenance danger

Les risques auxquels sont exposés les ouvriers de maintenance sont nombreux : incendie, explosion, électrocution, intoxication, irradiation, chute… Les techniciens travaillent avec des équipements sous tension et sous pression et peuvent manipuler des pièces lourdes.

Face aux risques pour la santé, les employeurs doivent mettre en place des mesures nécessaires pour assurer la santé des travailleurs. Ils sont le garant de la santé au travail ! Par ailleurs, le Code du travail oblige les entreprises à protéger leurs salariés et à assurer les conditions d’hygiène et de sécurité.

19. Agent de sécurité

agent de sécurité danger

Agent de sécurité est un métier dangereux en France en 2024, notamment parce qu’il doit faire face à des individus qui peuvent se montrer agressifs. Cette confrontation peut entraîner des blessures et exposer à une violence physique qui, elle-même, peut ensuite avoir des impacts psychologiques.

20. Guide de haute montagne

guide haute montagne

Les guides de montagne sont des professionnels. Néanmoins, le lieu de travail reste dangereux, notamment l’hiver, avec le risque d’avalanche. Ses responsabilités l’obligent à évaluer les risques à encourir pour préserver la santé et la vie de ses clients. Les dangers de la montagne sont omniprésents : les connaître et s’y préparer sont nécessaires pour faire ce métier à risque.

D’autres idées de métiers dangereux

Si vous cherchez d’autres idées de métier dangereux en 2024, voici de quoi inspirer votre changement de carrière professionnelle :

  • mineur ;
  • électricien ;
  • couvreur ;
  • opérateur de grue ;
  • travailleur en plateforme pétrolière ;
  • charpentier ;
  • plongeur professionnel ;
  • opérateur en centrales nucléaires ;
  • réparateur de toits en amiante ;
  • conducteur de métro ;
  • opérateur d’une plateforme de forage ;
  • agent de nettoyage industriel.

Le terme « danger » reste abstrait. On pourrait dire que tous les métiers comportent leurs lots de dangers, tous différents en fonction de l’activité effectuée. Le plus important est, pour l’employeur, de proposer une véritable politique de prévention des risques professionnels pour assurer le bien-être et la sécurité des travailleurs.

La médecine du travail et les psychologues du travail sont également présents pour suivre votre état de santé et assurer la protection individuelle.

L’ergonomie, les équipements de protection, les démarches de prévention des risques du travail, la formation à la prévention, prévenir les risques liés au harcèlement moral ou encore adopter un plan d’actions et de prévention dans l’entreprise sont autant de pistes pour assurer la sécurité et santé au travail.

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reconversion europe

La reconversion professionnelle et l’Europe en 2024

L’Agenda européen des compétences

En 2023 a eu lieu l’année des compétences et, à l’occasion, la création d’un plan pour aider les européens et européennes à développer leurs aptitudes professionnelles. Pour y parvenir, l’UE propose des initiatives de formation financées par l’Union européenne et qui permettraient d’acquérir les compétences nécessaires pour « tirer le meilleur parti des nouvelles possibilités d’emploi ».

Le but : anticiper les besoins futurs en termes d’emploi et de compétences.

77 %

des entreprises de l’Union européenne signalaient des difficultés à trouver des travailleurs et des travailleuses qualifiés en 2023.

On le sait, le monde du travail change et les emplois aussi. Les métiers d’avenir s’orientent vers des postes qui peinent déjà à recruter et qui ont de gros besoins de main-d’œuvre comme agent d’entretien, enseignant ou aide-soignant.

Se former est essentiel pour maintenir son employabilité sur un marché de l’emploi compétitif, mais aussi pour favoriser l’insertion professionnelle et le recrutement. La formation professionnelle semble d’autant plus indispensable pour anticiper les besoins du marché et des sociétés, éviter les pénuries de candidats qualifiés et la hausse du taux de chômage ou la désertification de certains secteurs d’activité, faute d’attractivité ou de main-d’œuvre.

Favoriser le développement des compétences professionnelles est un enjeu fondamental des sociétés européennes.

4 adultes sur 10

manquent de compétences numériques de base, d’après le site officiel de l’UE.

Investir dans la formation pour acquérir les compétences de demain

Le Fonds social européen Plus (FSE+) a investi 99,3 milliards d’euros dans l’emploi, l’inclusion sociale, l’éducation et les compétences. De même, le plan européen NexGenerationEU continue d’investir dans l’apprentissage des adultes et l’éducation.

L’objectif de ces financements est de vous préparer au monde du travail de demain, que vous commenciez votre parcours professionnel ou ayez un projet de reconversion ou d’évolution professionnelle.

Changer de carrière passe, parfois, par l’acquisition de nouvelles compétences, notamment pour apprendre un nouveau métier ou pour changer de poste et accroître son niveau de qualification, trouver un emploi…

Faire une formation peut vous aider à atteindre vos objectifs et à enclencher un changement professionnel bénéfique pour votre carrière.

Se reconvertir professionnellement à moins de 30 ans

Si vous avez moins de 30 ans et souhaitez changer de secteur d’activité ou bien changer de profession, l’Union européenne propose des programmes spécifiques pour les jeunes actifs qui viennent de démarrer leur vie professionnelle comme :

  • la Garantie pour la jeunesse qui favorise l’emploi des jeunes, notamment en leur proposant un accompagnement, un plan de formation complémentaire, un stage ou un apprentissage ;
  • l’initiative ALMA qui propose de gagner en expérience professionnelle et mettre en pratique vos connaissances dans un autre pays de l’UE.

La reconversion professionnelle à 30 ans est tout à fait possible, et plus courante que ce qu’on pourrait croire. Finir sa formation initiale et se rendre compte qu’on voudrait faire un autre métier que ce qui était prévu à la base arrive. Changer de branche d’activité est possible à chaque instant de sa carrière professionnelle, que vous ayez 30 ou 50 ans.

Construire sa carrière étape par étape

L’UE propose des outils pour identifier ses besoins de formation et faire le point sur ses compétences actuelles, notamment numériques. L’outil d’autoévaluation Europass vous permet d’évaluer vos connaissances numériques et de trouver des cours en ligne, ainsi que des formations professionnelles en Europe.

L’Union européenne propose également le fonds européen d’ajustement à la mondialisation qui permet de soutenir les demandeurs d’emploi qui ont perdu leur travail à cause de l’organisation du commerce mondial, d’une crise économique ou d’une crise sanitaire.

Entrepreneuriat : développer ses compétences et son entreprise

Si vous êtes créateur d’entreprise et souhaitez faire grandir votre business, monter en compétences et rester compétitif sur le marché, l’Union européenne propose, là encore, des dispositifs pour vous aider à avancer dans votre carrière.

L’UE propose des programmes spécifiques aux petites entreprises qui veulent investir dans leur personnel. Digital Europe a investi plus de 580 millions d’euros dans le développement des compétences numériques, notamment dans les domaines d’activité en pleine expansion comme l’intelligence artificielle et la cybersécurité.

Vous cherchez à recruter ? L’EURES facilite le recrutement des travailleurs issus des pays de l’Espace économique européen (EEE). La plateforme offre également un accès à une diversité de profils et de talents.

Étendre son recrutement à l’espace européen peut être une solution pour les chefs d’entreprise et les entrepreneurs qui font face à une pénurie de main-d’œuvre et des difficultés de recrutement, ce qui est le cas dans certains secteurs et métiers en tension.

La reconversion et l’expatriation en Europe

S’expatrier en Europe lorsqu’on fait partie d’un pays membre de l’Union européenne est bien plus simple que partir travailler au Canada ou aux États-Unis. Vous bénéficiez, par exemple, de la liberté de mouvement au sein de l’Union européenne et de l’Espace économique européen. Les démarches administratives s’en trouvent simplifiées.

Néanmoins, comme tout changement de vie professionnelle, l’expatriation, même en Europe, se prépare. L’expatriation est l’occasion d’explorer de nouvelles opportunités professionnelles, découvrir d’autres horizons, mais aussi s’épanouir dans un environnement inconnu.

Vivre à l’étranger est une expérience unique. Cependant, avant de passer à l’action, vous devrez suivre de nombreuses étapes comme la recherche d’informations ou le développement de compétences linguistiques.

1.692.978

c’est le nombre d’inscrits au Registre des Français établis hors de France au 31 décembre 2023.

Le modèle de formation professionnelle français serait le meilleur d’Europe

En France, il existe de nombreux dispositifs d’aide à la réorientation professionnelle : compte personnel de formation (CPF), projet de transition professionnelle (PTP), aide individuelle à la formation (AIF), mais aussi validation des acquis de l’expérience (VAE), conseil en évolution professionnelle (CEP), bilan de compétences…

La formation continue pour adulte vous aide à vous réorienter professionnellement, obtenir une certification et augmenter votre niveau de qualification. Elle permet, en somme, d’acquérir les connaissances nécessaires pour changer de métier et démarrer une nouvelle activité professionnelle.

Le système de formation français serait le meilleur d’Europe selon les enquêtes d’Eurostat Continuing Vocational Training Survey (CVTS) et d’Enquête Formation Employeur (EFE) (source : Centre Inffo, et webinaire du 23 mai 2024 de l’Afref). L’organisation et la planification de la formation font partie de nos points forts.

En Europe, 27 % des entreprises évaluent constamment leurs besoins en compétences. En France, ce chiffre s’élève à 39 %, ce qui signifie que les entreprises françaises sont au courant des enjeux et veulent anticiper leurs besoins.

Enfin, en France, la formation professionnelle serait davantage privilégiée pour former les salariés en poste ou les nouveaux salariés recrutés.

Source : année des compétences de l’UE.

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choisir un métier

Reconversion : 10 questions à se poser pour choisir un métier

1. Pourquoi ai‑je envie de changer de métier ?

La première question, et pas des plus simples, est de savoir pourquoi vous souhaitez effectuer une reconversion professionnelle. Pourquoi cette envie de changement ? Pourquoi maintenant ? Est-elle liée à un événement particulier ? Cette envie vous accompagne-t-elle depuis longtemps ? Comment vous sentez-vous face à votre job actuel ?

Construire un projet professionnel réaliste nécessite un moment de pause et d’introspection pour savoir dans quelle direction s’orienter. Vous pouvez effectuer cette étape seul ou bénéficier d’un accompagnement à la reconversion avec un conseiller en évolution professionnelle (CEP) ou un coach certifié.

Plusieurs raisons peuvent expliquer une envie de se réorienter professionnellement :

  • une insatisfaction (ennui, bore-out, anxiété, burn-out, manque d’épanouissement, perte de sens…) ;
  • une envie de changement (renouveau, évolution, nouveaux challenges…) ;
  • changements de circonstances (suite à un accident du travail, un licenciement, un déménagement…).

Prenez le temps de réfléchir et de faire le point sur votre situation professionnelle. Avant de passer à l’action et changer de métier, demandez-vous pourquoi le faire et questionnez votre volonté.

La reconversion n’est pas toujours un changement de job !

Se reconvertir professionnellement, c’est évoluer dans sa carrière. Changer de métier n’est donc pas la seule option ! Vous pouvez changer de poste, changer d’entreprise, changer de secteur d’activité, mais aussi créer une entreprise, devenir indépendant, partir vivre à l’étranger… Chaque transition professionnelle est personnelle.

2. Quels sont mes centres d’intérêt ?

Au lieu de vous demander « quel métier est fait pour moi ? », demandez-vous : « quels sont mes centres d’intérêt, mes valeurs et mes passions ? ». Idéalement, nous devrions tous et toutes exercer une profession qui nous plaît et dans laquelle nous pouvons nous épanouir.

Faire un bilan de compétences pourrait vous être utile pour définir un projet professionnel cohérent avec la personne que vous êtes. Il permet de faire le point sur ses compétences et aptitudes professionnelles, mais aussi sur les activités que vous aimez faire : peindre, marcher, lire, vous occuper des animaux, aider les autres…

Ne sous-estimez pas l’importance de vos intérêts personnels. Ceux-ci peuvent se transformer en une idée de métier qui pourrait acter un changement de carrière professionnelle et vous faire passer à l’action.

3. Quelles sont mes compétences professionnelles ?

La formation professionnelle continue vous permet d’apprendre un nouveau métier sans passer par un parcours de formation initiale, et d’acquérir les compétences techniques, dites « hard skills », nécessaires à la mise en œuvre de votre projet de reconversion.

Néanmoins, certaines capacités que vous avez acquises tout au long de votre parcours professionnel peuvent vous être utiles pour trouver un métier. Ce sont les compétences transférables : celles que vous pouvez transférer d’un métier à un autre.

Séparons également deux types de compétences : les hard skills (compétences techniques) et les soft skills (compétences transversales, dites comportementales).

Voici des exemples de hard skills :

  • maîtrise des logiciels de bureautique ;
  • cybersécurité, enseignement, traduction, réparation et maintenance de machines ;
  • mathématiques, chimie, statistique ;
  • pharmacie, médecine, soins infirmiers ;

De même, voici des exemples de soft skills :

  • communication (orale, écrite, capacité à donner et recevoir un feedback…) ;
  • travail en équipe (leadership, gestion du temps, organisation…) ;
  • résolution de problèmes (créativité, réactivité, adaptabilité…).

Où que vous en soyez dans votre vie professionnelle, vous avez développé et acquis des compétences qui pourront vous être utiles dans votre réorientation professionnelle. Les connaître vous aidera à les mettre à profit, mais aussi à savoir quelles compétences développer par le biais de la formation continue par exemple.

Les centres de bilan de compétence peuvent vous aider à dresser la liste de vos compétences professionnelles. Découvrez-les dans notre annuaire de la reconversion.

4. Quels sont mes objectifs de carrière ?

Si la première question pour choisir un métier relevait plutôt de la motivation et de l’introspection, celle-ci est plus concrète. Soyez honnête avec vous-même : quelles sont vos aspirations ? Comment imaginez-vous votre avenir professionnel ?

Voulez-vous gravir les échelons et avoir plus de responsabilités ? Souhaitez-vous travailler en freelance et créer ou reprendre une entreprise ? Désirez-vous améliorer votre équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle ?

Se fixer des objectifs permet aussi de garder une vision nette de votre changement d’orientation professionnelle. Réorienter sa carrière demande un plan d’action clair et faisable afin d’atteindre un but précis.

5. Quels sont mes besoins financiers ?

Changer de vie professionnelle demande du temps et de l’argent. Faire le point sur vos ressources financières vous permettra d’anticiper les financements que vous devrez mobiliser pour, par exemple, suivre une formation professionnelle ou financer une validation des acquis de l’expérience (VAE).

Il existe des dispositifs pour financer une reconversion :

  • le compte personnel de formation (CPF) ;
  • le projet de transition professionnelle (PTP) pour les salariés ;
  • le dispositif Démission Reconversion de France Travail (ex Pôle Emploi) ;
  • l’aide individuelle à la formation (AIF) pour les demandeurs d’emploi ;
  • le congé de formation professionnelle pour les agents de la fonction publique ;

L’épargne personnelle et les prêts bancaires peuvent aussi constituer une solution pour prendre en charge les frais pédagogiques des formations professionnelles ou les coûts induits par la création d’entreprise.

Dans tous les cas, vous n’êtes pas seul. Prenez le temps de vous informer pour trouver les dispositifs de financement qui vous aideront à changer de voie professionnelle.

6. Quels sont les domaines d’activité qui m’intéressent ?

Une fois les étapes professionnelles d’introspection et d’analyse passées, il est temps de réfléchir au métier que vous souhaitez exercer. Vous pouvez dresser la liste de toutes les professions qui vous intéressent ou définir des secteurs d’activité : soin, santé, journalisme, recherche, enseignement… Aidez-vous de vos centres d’intérêt !

Inscrivez sur cette liste les métiers ou les branches d’activité qui pourraient vous intéresser, puis éliminez ceux et celles qui vous semblent irréalistes avec votre projet de réorientation. Si vous n’avez aucune idée de quoi écrire sur cette liste, posez-vous des questions comme :

  • qu’aimez-vous faire ?
  • Qu’est-ce qui vous motive dans la vie ?
  • De quoi aimez-vous parler ?
  • Quels ont vos loisirs et vos activités préférées ?

Une séance de coaching professionnel peut également vous aider à établir un nouveau projet professionnel en adéquation avec vos valeurs et vos préférences.

7. Quelles sont les perspectives d’emploi dans la branche d’activité choisie ?

Éliminez progressivement les métiers et les domaines d’activité de la liste en vous posant des questions plus pragmatiques :

  • quel est le marché de l’emploi dans le secteur choisi ?
  • Quelles sont les formations nécessaires pour faire une reconversion dans ce secteur d’activité ?
  • De quel diplôme ou de quelle certification avez-vous besoin pour accéder au métier convoité ?
  • Le marché du travail est-il en croissance ou en déclin ?
  • Quelles sont les perspectives d’évolution de carrière ?
  • Quel est le salaire moyen ?
  • La recherche d’emploi sera-t-elle facile ou difficile ?

Posez-vous toutes les questions d’ordre pratique. N’hésitez pas à solliciter votre réseau professionnel et personnel pour trouver et questionner des professionnels en poste.

Cette phase de recherche d’informations est nécessaire avant de commencer une nouvelle carrière et changer de profession. Elle vous permet de vérifier votre compatibilité avec l’activité professionnelle qui vous intéresse et d’éviter au maximum la désillusion.

Effectuer un stage d’immersion professionnelle peut également être utile pour tester un métier avant de démissionner et changer de carrière.

8. Quelle rémunération souhaiterais‑je avoir ?

La question de la rémunération est essentielle, car c’est ce qui vous permet de vivre. Demandez-vous si la question salariale est plus ou moins importante que le changement de métier en lui-même, si vous ne vous souciez pas de baisser votre rémunération actuelle ou si, au contraire, vous souhaitez accroître ce revenu.

En fonction du métier choisi, vous pourrez faire face à une situation où le montant de votre salaire pourrait diminuer, ce qui aurait un impact sur votre vie personnelle. Pour bien choisir son futur métier et réussir sa reconversion professionnelle, prenez le temps de méditer sur cette question de la rémunération pour éviter la déception.

Parfois, une baisse de revenu s’accompagne d’une augmentation de la qualité de vie ou des conditions de travail. Dans ce cas, changer de job peut en valoir la peine. Tout dépend de chacun et de chaque projet.

9. Quelle formation ai‑je besoin de suivre ?

Se former n’est pas nécessaire quand vous souhaitez entamer une reconversion, mais reste conseillé, surtout si vos talents actuels sont éloignés du métier visé. Les formations continues sont pensées pour les adultes et visent à développer des compétences rapides afin de changer de boulot sans attendre.

Si la profession que vous envisagez est proche de votre métier actuel, vous pourrez peut-être faire une VAE qui vous donnera un diplôme sur la base de votre expérience professionnelle et de vos compétences, ce qui vous évitera de suivre un processus de formation complet.

Le choix de la formation (initiale, continue, en alternance…) dépend de vos envies professionnelles et du changement de professionnel souhaité. Nous vous conseillons de dresser la liste des titres professionnels et des formations qui pourraient vous être utiles dans votre programme de reconversion.

10. Suis‑je prêt à me lancer dans cette nouvelle vie professionnelle ?

Le plus difficile n’est pas tant la réflexion, mais le passage à l’action. Une fois votre plan de reconversion en tête, chaque étape bien inscrite, il ne vous reste plus qu’à sauter le pas… Et c’est là le plus compliqué, car donner une nouvelle orientation à sa carrière s’apparente le plus souvent à un saut dans le vide.

Dans le vide ? Pas tout à fait. Si vous vous êtes posé ces 10 questions pour choisir un métier, et si vous avez bien organisé votre changement de profession, alors vous serez prêt à sauter dans ce vide qui n’en sera pas vraiment un. Vous aurez un harnais de sécurité qui vous tiendra solidement attaché à la réalité. L’organisation est la clé d’une reconversion réussie.

Sachez qu’il n’existe pas de bon moment pour changer de métier. C’est un mythe. Le bon moment ne s’attend pas, il se provoque.

Alors, si vous êtes prêt et si vous avez envie de changer de métier… Allez-y, sautez, et épanouissez-vous dans cette nouvelle aventure professionnelle !

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jeux olympiques travail

Jeux Olympiques Paris 2024 : travail, télétravail ou congés ?

Choisir le télétravail pendant les JO 2024

Plus de 10 millions de spectateurs sont attendus aux Jeux olympiques 2024. Forcément, l’accueil de cet événement aura un impact sur les transports en commun et certains lieux publics.

Le gouvernement encourage les entreprises et les salariés qui le peuvent à recourir au télétravail durant les JO de Paris 2024.

Les Jeux de Paris auront lieu du 26 juillet au 11 août et les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre.

Les professionnels dont les métiers sont compatibles avec le travail à distance sont donc encouragés à télétravailler pendant ces périodes de Jeux. Cela inclut des secteurs d’activité comme :

  • la communication et la publicité ;
  • le commerce en ligne ;
  • le management et la gestion de projet ;
  • le secrétariat ;
  • les ressources humaines ;
  • l’édition et la rédaction ;
  • etc.

À l’heure actuelle, le télétravail est déjà pratiqué par de nombreux actifs : 45 % d’entre eux télétravaillent environ 2,1 jours par semaine (2023).

Le télétravail n’est pas obligatoire pendant les Jeux Olympiques 2024, mais fortement recommandé par le gouvernement.

Ce dernier incite les employeurs et les salariés à y recourir au maximum pour gagner en confort et en tranquillité.

Les règles du télétravail

Même pendant les Jeux, le télétravail doit suivre certaines règles, selon que vous êtes employeur ou salarié.

Les droits et les devoirs pour l’employeur :

  • consulter le Comité Social et Économique (CSE) avant de mettre en place une politique de télétravail (si vous avez plus de 50 salariés) ;
  • fournir l’équipement nécessaire pour permettre le télétravail ;
  • assurer les mêmes avantages sociaux aux télétravailleurs et aux salariés en présentiel ;
  • maîtriser la charge de travail et garantir l’équité entre les télétravailleurs et les salariés en présentiel.

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Les recommandations pour télétravailler cet été si vous êtes salarié :

  • demander les modalités de télétravail prévues dans l’entreprise ;
  • faire votre demande d’aménagement des horaires ou de votre charge de travail le plus tôt possible auprès de votre manager ;
  • demander une formation pour vous accoutumer aux outils de télétravail et anticiper les difficultés à vous en servir.

Les Jeux Olympiques ne sont pas considérés comme une « circonstance exceptionnelle ». Votre employeur ne peut pas vous imposer le télétravail pendant cette période si vous ne le désirez pas. Votre refus ne peut pas être un motif de sanction ou de licenciement.

Pas de télétravail possible : les solutions pour travailler pendant les Jeux de Paris

Le travail à distance n’est pas toujours possible selon les professions et les domaines d’activité. Pour que vous puissiez circuler en toute fluidité à Paris et poursuivre votre activité professionnelle avec le moins de désagréments possible, le gouvernement vous conseille d’éviter les transports en commun lorsque cela est possible et de privilégier des moyens de déplacement comme le vélo et le covoiturage. Pensez aussi à l’aménagement d’horaires de travail pour éviter les périodes et les endroits de forte affluence.

Ainsi, si le télétravail est impossible, vous pouvez demander plus de souplesse à votre employeur et :

  • décaler vos horaires de travail ;
  • optimiser vos déplacements avec des moyens de transport alternatifs.

Pendre ses congés pendant les JO 2024

Une dernière solution pour éviter la perturbation des JO 2024, si vous en avez la possibilité, est de prendre vos congés d’été pendant la période du 26 juillet au 11 août ou jusqu’à la fin du mois d’août. Que vous restiez à Paris ou partiez en vacances hors de la zone francilienne, vous pourrez échapper au fourmillement de la capitale pendant les horaires de bureau ou de compétitions.

Attention cependant, votre employeur a le droit de refuser votre demande de congés (source : Code du travail). Il doit indiquer son refus dans le mois qui suit votre demande.

Certaines branches d’activité comme l’hôtellerie-restauration, la santé et la sécurité (policiers, gendarmes, soignants…) sont davantage concernées, car la réquisition des professionnels est nécessaire pour assurer le fonctionnement du pays pendant les Jeux.

À l’inverse, votre employeur peut vous obliger à poser vos congés pendant les JO. Il doit vous prévenir un mois à l’avance. Si vous ne respectez pas les dates de congés imposées, vous pouvez être licencié.

Enfin, votre employeur peut décider de fermer l’entreprise pendant cette période. Il doit, là encore, vous prévenir au moins un mois à l’avance.

Restauration, transport, tourisme, sécurité… Quid des professionnels qui travailleront plus pendant les JO ?

Certains secteurs d’activité verront leur charge de travail augmenter pendant les Jeux Olympiques, en particulier ceux du transport, de la restauration, de l’hôtellerie, de la santé, du tourisme et de la sécurité.

Votre employeur peut imposer des heures supplémentaires pendant les JO, en les payant et en respectant les heures de repos obligatoires.

Il peut également supprimer votre repos hebdomadaire en raison d’un décret publié en novembre 2023. Il permet aux entreprises qui connaîtront une augmentation de leur activité pendant les JO du 18 juillet au 14 août de suspendre le jour de repos. Attention, cela ne concerne QUE les salariés qui travaillent dans la retransmission audiovisuelle ou qui participent à l’organisation des Jeux.

En bref : le guide du travail pendant les Jeux Olympiques 2024

Le gouvernement a mis en place un guide à destination des entreprises et des salariés pour mieux gérer la période des Jeux Olympiques. Parmi les recommandations, vous trouverez :

  • l’adaptation des horaires de travail en fonction des pics d’affluence dans les transports ;
  • la priorité aux congés payés et au télétravail ;
  • l’adaptation de la durée de travail.

Soyez préparé pour ce grand événement sportif ! L’organisation étant la clé pour plus de sérénité, vous pouvez vous rendre sur le site Anticiper les Jeux du gouvernement où vous trouverez de nombreuses réponses à vos questions.

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Top 5 des meilleures villes de France pour travailler

Découvrez le palmarès des 5 meilleures villes de France pour travailler et le classement des métropoles les plus attractives pour trouver un emploi.

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élections législatives 2024

Législatives 2024 : 3 points à savoir sur les programmes

Qui s’est allié avec qui ?

Nous diviserons les programmes en quatre pour le parti Les Républicains, Ensemble (gouvernement), le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National. Si vous êtes perdu en ce qui concerne les différentes alliances politiques, voici de quoi vous aider.

Le Nouveau Front Populaire inclut les partis suivants :

  • La France Insoumise ;
  • Le Parti socialiste ;
  • Place publique ;
  • Les écologistes ;
  • le Parti communiste français ;
  • Génération.s ;
  • Le Nouveau parti anticapitaliste.

D’autres mouvements les ont rejoint comme le Parti de gauche et le Parti ouvrier indépendant.

Ensemble regroupe :

  • le MoDem ;
  • Renaissance ;
  • Horizons ;
  • l’UDI.

Les Républicains sont actuellement divisés entre une partie, avec leur président de groupe Eric Ciotti, qui souhaite s’associer au Rassemblement National, et une autre partie qui ne le désirent pas. De même, le parti d’Eric Zemmour, Reconquête, a stipulé ne pas vouloir s’allier avec le RN.

L’emploi, le travail : ce que disent les programmes des candidats aux élections législatives

L’emploi est une thématique centrale de chaque élection. Elle concerne la vie de chacun d’entre nous, le pouvoir d’achat, mais aussi la qualité de vie, qu’elle soit personnelle ou professionnelle.

Faisons un tour d’horizon sur les propositions des candidats aux élections législatives pour l’emploi.

Propositions des Républicains

Concernant l’emploi, les Républicains souhaitent :

  • revaloriser le salaire des enseignants ;
  • baisser les charges des entreprises (sans préciser lesquelles pour le moment) ;
  • augmenter les salaires nets en baissant les cotisations sociales.

Propositions d’Ensemble

Le parti du bloc présidentiel a annoncé, concernant l’emploi :

  • favoriser la création de 200.000 emplois industriels et l’ouverture de 400 usines ;
  • augmenter les salaires compris entre le SMIC et 2.000 euros par mois avec une réforme des cotisations sociales ;
  • instaurer des prix planchers par filière pour les agriculteurs ;
  • expérimenter la semaine de 4 jours pour les salariés qui ne peuvent pas télétravailler ;
  • créer un congé de naissance mieux indemnisé pour les deux parents.

Propositions du Nouveau Front Populaire

Le programme du Nouveau Front Populaire pour l’emploi comprend :

  • l’indexation des salaires sur l’inflation et l’augmentation de 10 % le point d’indice des fonctionnaires ;
  • l’établissement d’un salaire minimum (SMIC) à 1.600 euros net par mois ;
  • le soutien des PME et des TPE grâce à des facilités de crédits pour favoriser les investissements ;
  • la garantie d’un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs ;
  • conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise ;
  • la création d’un congé menstruel dans toutes les entreprises et administration ;
  • un passage à 32 heures de travail par semaine au lieu de 35 heures dans les métiers pénibles ou de nuit ;
  • l’annulation de la réforme qui conditionne le versement du RSA à 15 heures d’activité par semaine ;
  • la revalorisation des métiers et des salaires de la fonction publique ;
  • l’augmentation des effectifs de l’hôpital public, de la santé, du médico-social, de l’école publique, de la justice et au sein des services et agences de l’État.

Propositions du Rassemblement National

Le Rassemblement National propose pour l’emploi :

  • la suppression de l’impôt sur le revenu pour les jeunes de moins de 30 ans ;
  • l’exonération d’impôts sur les sociétés pendant cinq ans des entreprises créées par les personnes de moins de 30 ans ;
  • l’exonération d’augmentations de salaire de cotisations patronales dans la limite de 10 % et jusqu’à 3 fois le SMIC pendant trois à cinq ans ;
  • interdiction de l’accès à certains « postes stratégiques » aux personnes binationales.

Programmes législatifs sur l’assurance chômage

L’assurance-chômage est un grand débat de société. Le gouvernement a entamé une réforme de l’assurance chômage qui revoie son fonctionnement et les conditions d’accès aux droits et à l’allocation.

Voici ce que proposent les différents partis politiques candidats aux législatives 2024.

Propositions des Républicains

Les Républicains souhaitent créer une nouvelle réforme de l’indemnisation chômage afin de réaliser 25 milliards d’euros d’économies. Ils prévoient également une lutte contre la fraude au RSA.

Propositions d’Ensemble

Ensemble souhaite continuer sa réforme de l’assurance chômage avec l’application de nouveaux décrets, dont le premier qui sera effectif au 1er juillet 2024.

Propositions du Nouveau Front Populaire

Le Nouveau Front Populaire souhaite abroger les réformes adoptées sous le gouvernement d’Emmanuel Macron.

Propositions du Rassemblement National

Le RN, mené par Jordan Bardella, souhaite annuler la réforme de l’assurance-chômage après état des lieux des finances publiques.

Retraites, ce que veulent les candidats aux législatives 2024

La réforme des retraites a fait beaucoup couler d’encre en 2023, notamment la partie concernant l’âge de report du départ à la retraite. Quelles sont les propositions des candidats aux élections législatives ? Découvrons-le tout de suite.

Propositions des Républicains

Pour ce qui est des retraites, le parti des Républicains propose :

  • réformer le système de retraite pour faire des économies ;
  • relever progressivement l’âge de départ à la retraite jusqu’à 65 ans ;
  • mettre fin aux régimes spéciaux en revalorisant notamment les retraites agricoles ainsi que les pensions des conjoints exploitants.

Propositions d’Ensemble

Le parti Ensemble souhaite :

  • revaloriser le montant des retraites au niveau de l’inflation ;
  • revaloriser les retraites des agriculteurs d’environ 100 euros par mois en prenant en compte les 25 meilleures années de revenu de leur carrière.

Propositions du Nouveau Front Populaire

Concernant les retraites, le Nouveau Front Populaire souhaite :

  • abroger la réforme des retraites de 2023 ;
  • revenir à l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans ;
  • augmenter le minimum contributif au niveau du SMIC et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté ;
  • rétablir les facteurs de pénibilité ;
  • prendre en compte le RSA pour valider les trimestres en vue de la retraite ;
  • indexer le montant des retraites sur les salaires ;
  • augmenter de 0,25 point par an pendant 5 ans les cotisations vieillesse avec une surcotisation sur les hauts salaires.

Propositions du Rassemblement National

Le RN souhaite :

  • permettre à celles et ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans et qui disposent de quarante annuités de partir à la retraite à 60 ans ;
  • abroger la réforme des retraites de 2023 ;
  • instaurer un calendrier progressif pour revenir à l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans avec 42 annuités de cotisation, mais seulement après un audit budgétaire ;
  • indexer les retraites sur l’inflation ;
  • revaloriser le minimum vieillesse à 1.000 euros par mois.

Note : nous mettrons à jour les informations au fur et à mesure de l’actualité.

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citation motivation

10 citations de motivation pour sa reconversion

La motivation lors de sa reconversion… Tout un défi !

La motivation est le nerf de la réorientation professionnelle. Pour réussir à changer de vie et exercer le métier de vos rêves, pour lequel vous avez tout quitté, il vous faut une bonne dose de courage, de persévérance et surtout, surtout, de la motivation.

C’est pourquoi faire le point sur votre situation professionnelle avant de réorienter votre carrière est essentiel pour tester vos motivations profondes et distinguer l’envie passagère de l’envie réelle de changer de métier.

En effet, il ne suffit pas d’avoir envie de changer de travail pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle. Se reconvertir professionnellement implique des efforts, du temps et beaucoup de réflexion. Pendant cette période, des doutes et des freins peuvent émerger, entachant votre motivation, alors si fraîche et neuve au début du projet.

Pour rester motivé pendant un changement professionnel, rappelez-vous pourquoi vous faites cela. Pourquoi faites-vous cette reconversion ? Dans quel but ?

Vous faire accompagner dans ce changement de vie professionnelle peut aussi être bénéfique et consolider votre détermination.

Le coaching professionnel est une solution si vous souhaitez un accompagnement à la reconversion.

10 citations pour garder sa motivation

Voici une sélection de 10 citations de motivation qui vous aideront, je l’espère, à garder la foi et du zèle pour changer de job. L’objectif : que vous puissiez enfin vous épanouir dans une activité professionnelle qui vous plaît.

« Il n’est jamais trop tard pour être ce que vous avez toujours voulu être. »

George Eliot

« La vraie sagesse, la vraie supériorité ne se gagne pas en luttant, mais en laissant les choses se faire d’elles-mêmes. Les plantes qui résistent au vent se cassent alors que les plantes souples survivent aux ouragans. »

Épicure

« Le succès est la somme de petits efforts répétés jour après jour. »

Robert Collier

« J’ai appris il y a longtemps qu’il y a quelque chose de pire que de rater l’objectif : ne pas passer à l’action. »

Mia Hamm

« On ne peut pas changer tout ce qu’on affronte, mais rien ne peut changer tant qu’on ne l’affronte pas. »

James Baldwin

« Change ta vie aujourd’hui. Ne parie pas sur le futur, agis maintenant, sur-le-champ. »

Simone de Beauvoir

« Lorsque le cœur a parlé, il n’est pas convenable que la raison élève des objections. »

Milan Kundera

« L’excellence est un art que l’on n’atteint que par l’exercice constant. Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L’excellence n’est donc pas une action, mais une habitude. »

Aristote

« Lâcher prise, pour moi, c’est arrêter de s’accrocher à des choses qui n’ont pas d’importance. C’est arrêter de vouloir contrôler des choses qui ne sont pas contrôlables. »

Marie-Laure Cuzacq

« Il n’y a qu’un homme contre qui je dois me défendre toujours : c’est moi-même. »

Emil Cioran

Bonne reconversion professionnelle !

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