13 novembre 2025

: Salon Nouvelle Vie Pro et Journée nationale de la reconversion

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Maelys Léon

formation IA

Comment se former à l’IA (intelligence artificielle) ?

La formation professionnelle est un moyen simple et efficace de renforcer ses compétences et aptitudes ainsi que son employabilité sur le marché du travail. Dans un monde professionnel en constante évolution, s’adapter aux nouvelles tendances est parfois nécessaire pour favoriser son évolution professionnelle et sécuriser son emploi.

Si vous avez un projet de reconversion professionnelle, s’intéresser à l’IA peut être un atout pour changer de métier ou réorienter sa carrière vers un secteur qui recrute.

Outre l’aspect travail, se former à l’IA est aussi un excellent moyen de satisfaire sa curiosité et de rester à jour sur les dernières avancées numériques et technologiques.

Se former à l’IA avec les MOOC (formation en ligne)

Comprenez les fondamentaux de l’intelligence artificielle grâce à un MOOC (Massive Open Online Course) qui propose une formation gratuite. Plusieurs cours en ligne sont disponibles sur le site, mais vous pouvez vous initier à l’IA sans payer aucuns frais de formation à payer grâce au MOOC Objectif IA.

Les MOOC permettent de se former à distance sur divers sujets, dont ceux relatifs à l’IA et à ses enjeux dans le monde du travail. Vous pouvez apprendre à votre rythme, suivre la formation selon vos contraintes personnelles et bénéficier de différents niveaux pour progresser rapidement.

De nombreux MOOC sont gratuits et accessibles à tous, quel que soit votre parcours de formation, votre projet professionnel ou votre niveau de qualification professionnelle.

Bonus : le MOOC Objectif IA vous délivre un certificat de réussite à la fin de la formation. N’hésitez pas à le préciser sur votre CV, votre profil LinkedIn et lors de votre recherche d’emploi.

Ajouter vos certifications peut faciliter votre insertion professionnelle.

Suivre formation continue spécialisée sur l’intelligence artificielle

Si vous voulez changer de métier pour vous orienter vers le secteur de l’IA, nous vous conseillons de privilégier la formation continue aux MOOC.

La formation professionnelle continue est une formation pour adultes professionnalisante et qualifiante. Vous recevez une certification à la fin de la formation pour attester de vos nouvelles compétences. Elles vous permettent, ensuite, de trouver un emploi dans le domaine de l’IA.

Plusieurs écoles et organismes de formation proposent des formations professionnelles sur l’IA et les métiers de l’IA. Choisissez-en une compatible avec votre projet de réorientation professionnelle et vos critères personnels (budget, compatibilité avec les dispositifs de financement comme le CPF, le PTP et l’AIF, formation à distance ou en présentiel, formation courte ou longue, etc.).

Exemples d’organismes qui proposent des formations sur l’IA :

  • LiveMentor ;
  • L’école du numérique et de l’IA du Cnam ;
  • DataScientest.

Lisez nos conseils pour bien choisir votre formation.

Choisir la reprise d’études avec la formation initiale

La formation initiale permet aussi d’apprendre un nouveau métier lié à l’IA. Vous pouvez passer par une école d’ingénieur ou des écoles qui proposent des cursus spécifiques sur l’intelligence artificielle.

Voici des idées d’école vers lesquelles vous renseigner. Elles proposent des formations diplômantes et qualifiantes :

  • Polytechnique ;
  • l’ENS (école normale supérieure) ;
  • université Paris-Saclay ;
  • Université de Toulouse ;
  • CentraleSupélec ;
  • Mines ParisTech.

Vous pouvez également suivre des cours à l’étranger comme à la Stanford University. Ces universités proposent parfois des cours en ligne payants vous permettant de décrocher un certificat d’aptitude.

Renseignez-vous aussi du côté des écoles françaises qui peuvent proposer des cours pour adultes en activité professionnelle. Leurs offres de formation peuvent notamment inclure des horaires aménagés pour s’adapter à vos contraintes.

Apprendre en autodidacte

L’IA telle que nous la connaissons aujourd’hui en est à ses débuts, mais connaît un développement rapide. Vous pouvez néanmoins commencer votre formation en autodidacte, quel que soit votre parcours professionnel. Écumez les conférences en ligne, les cours publics et les vidéos de professionnels du secteur.

Vous pouvez vous former grâce à :

  • des TedX, des conférences vidéo diffusées gratuitement sur divers sujets ;
  • des webinaires universitaires ;
  • des cours en ligne comme les MOOC, certes, mais aussi la BPI ;
  • des salons et des conférences ;
  • des livres et des recherches personnelles.

Le contenu pour se former sur l’IA ne manque pas sur Internet et ailleurs. En cherchant bien, vous trouverez moult informations sur les intelligences artificielles. Pour ne pas vous faire submerger, un conseil est de vous orienter vers des contenus experts, produits par des professionnels de ce secteur d’activité.

Bon à savoir : la validation des acquis de l’expérience (VAE) est possible en ingénierie de l’intelligence artificielle.

La VAE vous permet de recevoir un diplôme sur la base de votre expérience professionnelle.

Découvrir et se former aux nouveaux métiers de l’IA

L’IA apporte avec son lot de questions et de doutes, mais aussi de nouveautés. Parmi elles, de nouveaux métiers que vous pouvez découvrir et apprendre. Ces professions en pleine croissance peuvent aussi donner des idées de métiers vers lesquels se reconvertir professionnellement.

Parmi les métiers de l’intelligence artificielle, retrouvez Data Scientist, IA Trainer, Ingénieur de prompt, responsable de l’éthique IA, développeur, chargé de projet Chatbot…

Avant de vous spécialiser, il est nécessaire de comprendre les bases de l’IA comme l’apprentissage automatique (machine learning), le deep learning, le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur…).

Se reconvertir dans l’IA : suivre les étapes

Si vous envisagez de changer d’orientation professionnelle pour vous réorienter vers les métiers de l’IA, suivez les trois étapes du processus de reconversion :

  1. faire le point sur votre situation professionnelle et vos compétences grâce au bilan de compétences, vos motivations et aspirations grâce au coaching ou au conseil en évolution professionnelle (CEP) ;
  2. vous informer sur l’IA, les métiers de l’IA, les débouchés selon votre professionnel et votre expérience, les formations possibles pour développer vos compétences techniques, le programme de formation, les formations éligibles au CPF, etc. ;
  3. vous former à un métier de l’IA.

Une fois ces trois phases de reconversion passées, vous pourrez entamer la recherche d’emploi de manière plus sereine.

Se former à l’IA, un moyen de préparer son avenir professionnel

La formation sur l’IA peut être un investissement pertinent pour votre vie professionnelle. L’intelligence artificielle est en train de révolutionner de nombreux domaines d’activité et crée de nouvelles opportunités d’emploi.

De plus, vous découvrirez des métiers passionnants et entrerez sur un marché de l’emploi dynamique et attractif. Sans parler de la rémunération qui peut s’avérer intéressante.

Les dispositifs de financement de la formation

Toute personne souhaitant suivre une formation qualifiante ou diplômante peut bénéficier d’un financement partiel ou total des frais pédagogiques grâce au :

  • compte personnel de formation (CPF) avec un reste à charge de 100 euros ;
  • projet de transition professionnelle (PTP) qui a remplacé le CIF (congé individuel de formation) ;
  • dispositif Démission Reconversion pour les salariés démissionnaires ;
  • à l’aide individuelle à la formation (AIF) gérée par France Travail (ex Pôle Emploi) pour les demandeurs d’emploi inscrits ;
  • plan de développement de compétences pour effectuer une mobilité interne et sécuriser votre emploi dans l’entreprise.

D’autres dispositifs de financement de la formation existent ! Ils vous permettent d’accéder à la formation plus facilement et favorisent le développement des compétences. Se former tout au long de sa carrière professionnelle est parfois nécessaire pour la sécurisation de son emploi et la conservation de son attractivité sur le marché.

La formation permet de se perfectionner et d’acquérir les compétences nécessaires pour changer de branche, se réorienter professionnellement ou simplement évoluer sur un marché du travail en constante évolution.

Les compétences à développer pour maîtriser l’IA

L’intelligence artificielle requiert de nombreuses compétences techniques (hard skills), parmi lesquelles :

  • des compétences en mathématiques et en statistiques (probabilités, calcul, algèbre linéaire…) ;
  • des compétences en programmation (maîtrise des langages de programmation comme Python) ;
  • des compétences en algorithmes et en structures de données ;
  • des compétences en bases de données.

Par le biais des formations continues, vous pouvez vous spécialiser dans certains domaines de l’IA. Par exemple, vous pouvez développer des aptitudes complémentaires en cloud computing, en éthique de l’IA ou encore diversifier vos softs skills, les compétences comportementales comme la créativité et la curiosité, deux qualités essentielles pour réussir dans le secteur de l’IA.

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métier cuisine

Cuisine, restauration : 10 métiers de bouche pour se reconvertir

Se reconvertir dans un métier de bouche : les étapes

Les métiers de bouche sont nombreux et regroupent toutes les professions liées à l’alimentation. Si votre passion, c’est de mettre la main à la pâte (sans mauvais jeu de mots), de composer vos recettes, de réaliser vous-mêmes divers plats ou préparations culinaires, pourquoi ne pas envisager un changement de carrière ?

Près de 2 millions de Français auraient changé de métier ces cinq dernières années (source : Céreq, février 2022). La reconversion fait partie intégrante de la vie professionnelle. Elle est un moyen de réorienter sa carrière vers un secteur d’activité ou un job plus épanouissant, en accord avec ses valeurs et ses aspirations.

Si vous aimez cuisiner et si vous aimez cela au point d’en faire une nouvelle activité professionnelle… Voici les 4 étapes à suivre pour vous réorienter professionnellement dans la cuisine.

Étape 1 : faire le point sur sa situation professionnelle

Cette première phase de la reconversion est l’occasion d’analyser vos atouts ainsi que vos compétences et aptitudes, notamment par le biais d’un bilan de compétences. Une séance de coaching peut aussi vous aider à construire un projet professionnel cohérent, compatible avec vos motivations et aspirations.

Si vous vous sentez perdu et incertain dans ce projet de reconversion, nous vous conseillons de commencer cette nouvelle aventure professionnelle avec le CEP. Le conseil en évolution professionnelle est un service gratuit proposant un accompagnement sur mesure pour vous aider à changer de métier (ou à identifier vos envies professionnelles).

Étape 2 : s’informer sur les métiers de bouche

Vous partez avec un avantage : vous savez dans quelle branche d’activité réorienter votre carrière. La cuisine. C’est le moment de glaner un maximum d’informations sur ce domaine d’activité, les métiers qui vous intéressent (voir les idées de métier ci-dessous), les entreprises pour lesquelles vous voudriez travailler ou, pourquoi pas, les informations sur l’entrepreneuriat.

Profitez de ce moment pour interroger des professionnels du secteur et lire des témoignages comme celui de Maxime Druez, ancien journaliste devenu cuisinier, ou de Damien, passé de la fonction publique à la restauration responsable.

D’enseignante à cheffe à domicile
D’enseignante à cheffe à domicile
Virginie Legrand était enseignante… Mais à la suite d’un projet avorté, elle décide de faire une reconversion professionnelle et d’écouter sa petite voix intérieure qui lui soufflait de revenir à ses premières passions. Les manches retroussées, la voici devenue cheffe à domicile, pour le plaisir des papilles de chacun !
Lire le témoignage

Étape 3 : se former

La formation professionnelle est parfois indispensable au processus de reconversion. Elle vous permet de développer les compétences nécessaires pour changer de voie professionnelle et réussir dans ce nouveau métier.

Néanmoins, si vous avez déjà une première expérience significative en cuisine ou des compétences techniques (hard skills), vous pouvez passer directement à la recherche d’emploi. Un conseil : photographiez vos réalisations et formez un book à présenter aux futurs recruteurs pour attester de vos aptitudes professionnelles.

Suivre une formation continue ou initiale est néanmoins conseillé pour toutes reconversions professionnelles sans lien avec la cuisine. Une réorientation radicale, par exemple, peut nécessiter le suivi de formations qualifiantes pour être à niveau sur un marché de l’emploi exigeant.

Informez-vous sur les dispositifs de financement de la formation !

Le compte personnel de formation (CPF), le projet de transition professionnelle (PTP), l’aide individuelle à la formation (AIF) de France Travail (ex Pôle Emploi) sont autant de solutions possibles pour prendre en charge une partie ou la totalité des frais de formation. Pensez-y, vous ferez des économies !

Des idées de métiers dans le secteur de la cuisine

Restez inspiré ! Voici 10 idées de métiers de bouche pour vous aider à trouver la profession faite pour vous et dans laquelle vous pourriez vous épanouir.

1. Devenir chef cuisinier / cheffe cuisinière

cuisinier

Si vous aimez la cuisine, devenir chef cuisinier est un objectif qui pourrait vous plaire. Certes, si vous n’êtes pas issu de ce milieu professionnel, vous devrez passer par différentes étapes si vous voulez travailler dans un restaurant : commis de cuisine, chef de partie, puis second de cuisine.

Pour changer de profession et faire ce métier, vous pouvez suivre une formation initiale avec un CAP Cuisine qui est le diplôme de base pour tout cuisinier. Le BEP Cuisine est également possible.

Vous pouvez aussi suivre des cours pour adultes en cuisine. Néanmoins, pour vous professionnaliser, privilégiez des organismes dotés d’offres de formation diplômante ou qualifiante.

Les métiers de la restauration étant en tension, vous pouvez aussi tenter de postuler dans des restaurants qui recrutent pour gagner en expérience professionnelle.

2. Devenir pâtissier / pâtissière

Pâtissière

Si votre truc n’est pas les plats principaux, mais les desserts et plus précisément les pâtisseries, vous pourriez devenir pâtissier ! Ce métier créatif nécessite beaucoup de technique et de pratique.

Le CAP Pâtissier est la voie royale pour acquérir les compétences professionnelles nécessaires. Certaines écoles spécialisées proposent également des formations en arts culinaires et en pâtisserie (comme l’école Ducasse).

Si vous travaillez et souhaitez conserver votre emploi actuel pendant la durée de formation, vous pouvez opter pour des parcours de formation spécialisés pour les personnes en reconversion. Vous avez ainsi accès à des cours aménagés selon votre emploi du temps et vos contraintes.

3. Devenir traiteur

TRAITEUR

Le métier de traiteur ouvre ses portes à toute personne qui souhaite se reconvertir dans la cuisine, quel que soit son âge (d’ailleurs, disons-le clairement, il n’y a pas d’âge pour changer de job, et si vous en doutez nous vous conseillons de lire cet article sur à quel âge faire une reconversion).

Ce professionnel des métiers de bouche prépare des plats pour ses clients. Vous pouvez devenir traiteur commerçant et vendre vos plats en boutique ; ou bien traiteur événementiel et couvrir des mariages, réceptions, conférences et autres événements spéciaux.

Au-delà de la cuisine, le métier de traiteur est aussi un job de contact, de relation client et de marketing. Si vous avez fait carrière dans le social, le relationnel ou la communication, vous possédez des compétences transférables pour ce métier.

Astuce pour réussir sa reconversion : identifier les compétences que vous pouvez transférer d’un métier à un autre.

4. Devenir cuisinier à domicile

chef à domicile

Vous souhaitez faire de la cuisine votre métier, mais ne voulez pas travailler dans un restaurant ou ouvrir votre propre établissement de restauration, pourquoi ne pas opter pour une activité plus moderne comme celle de chef à domicile !

Comme Virginie Legrand (dont vous avez le témoignage plus haut), changez de métier pour travailler en freelance et à domicile. Votre mission : cuisiner des plats pour vos clients, chez eux.

Si vous choisissez cette voie, vous aurez une double casquette : celle de cuisinier et celle d’entrepreneur. Votre formation est donc double :

  • une formation de cuisine (Bac Pro, CAP, BEP, formation continue, VAE, la validation des acquis de l’expérience, si vous avez une expérience solide) ;
  • une formation sur la création d’entreprise (quel statut juridique ? Création d’un business plan, étude de marché, etc.).

Prenez le temps de bien vous informer avant de changer de travail. Pourquoi ne pas tester cette idée de métier en dehors de vos horaires de bureau avant de vous lancer à plein temps ?

5. Devenir cuisinier en food truck

food truck

Tout comme le chef à domicile, obtenir un food truck impose une double responsabilité : celle de bien cuisiner pour vos clients (ce qui les fidélisera) et celle de faire prospérer votre entreprise.

Cuisinier en food truck est un métier accessible sans diplôme. Tout dépend du concept que vous souhaitez mettre en place : un food truck de pizzas, de burgers, de hot dog… Un conseil, choisissez une spécialisation culinaire que vous maîtrisez ou bien construisez un plan de formation avant de changer de vie professionnelle.

6. Devenir pizzaïolo

devenir pizzaiolo

Devenir pizzaïolo est possible à tout moment de sa carrière grâce à la formation professionnelle continue. Certaines écoles proposent des formations courtes qui vous permettent d’effectuer une reconversion rapidement. C’est le cas du CEPROC ou de l’école française de pizzaïolo.

La pizza est l’un des plats préférés des Français. Tout le monde en raffole. Si vous savez la maîtriser, nul doute que vous ferez des heureux. Et n’est-ce pas là le but de tout professionnel de la bouche ? Mettre de la joie dans les estomacs ?

7. Devenir sommelier

sommelier

Sommelier fait partie des métiers de bouche compatibles avec un projet de réorientation professionnelle. Parmi les qualités à avoir, il y a le nez et le palais. Ces deux sens doivent être développés pour pouvoir distinguer les subtilités aromatiques des vins.

Pour devenir sommelier, vous pouvez opter pour un CAP, un BP ou un BTS en management et en hôtellerie-restauration avec une option sommelier. Certaines écoles proposent des formations professionnalisantes compatibles avec une reconversion professionnelle.

8. Devenir boulanger

boulanger

S’il y a bien un métier indispensable en France, c’est celui de boulanger. Pour devenir boulanger et entamer une reconversion, vous pouvez effectuer un CAP en deux ans. Il s’acquiert auprès d’un centre de formation des apprentis ou en lycée professionnel.

D’autres formations sont possibles comme le Bac Pro boulanger-pâtissier en trois ans sous la responsabilité des Chambres de métiers. Certaines écoles comme l’EBP Paris proposent des formations spécifiques. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de l’Afpa et de France Travail (en particulier si vous êtes demandeur d’emploi).

9. Devenir consultant en création de recettes

consultant cuisine

Allons un peu plus loin, vers un métier de bouche original. Le conseiller culinaire agit comme consultant pour développer de nouvelles recettes, les adapter selon des contraintes spécifiques (allergènes, régimes alimentaires…) et prodiguer des conseils. Attention, ce n’est pas un nutritionniste ni un diététicien.

Le consultant en création de recettes travaille généralement en tant qu’indépendant pour des entreprises ou des clients consommateurs. Il peut notamment devenir coach de cuisine ou travailler en tant que salarié ou consultant pour des laboratoires R&D alimentaire.

Son parcours professionnel nécessite souvent une expertise claire en cuisine.

10. Devenir critique gastronomique

critique gastronomique

Si vous aimez manger plus que cuisiner, et si vous avez un palais développé, vous pourriez changer de carrière professionnelle pour devenir critique gastronomique. Cette profession fait partie des métiers de bouche. Elle consiste à se rendre dans les restaurants, les bars à vin, les épiceries fines et les autres endroits de restauration pour déguster des plats, des vins et des produits pour les noter.

Une formation de journaliste peut être intéressante, car vous pourriez être amené à écrire des chroniques pour des magazines et apprendre à argumenter vos ressentis. Une formation en gastronomie et une expérience dans la restauration sont aussi des atouts pour envisager de se lancer dans cette nouvelle carrière professionnelle.

D’autres idées de métier de bouche (production, cuisine et restauration) :

  • Brasseur ;
  • vigneron ;
  • fromager ;
  • caviste ;
  • blogueur culinaire ;
  • food influenceur ;
  • journaliste culinaire ;
  • designer culinaire ;
  • charcutier ;
  • confiseur ;
  • chocolatier ;
  • poissonnier ;
  • écailler ;
  • crémier ;
  • boucher ;
  • crêpier.
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secteurs porteurs entreprendre

5 secteurs porteurs en 2025 pour entreprendre

Création d’entreprise : les secteurs porteurs en 2025

Un secteur porteur est un secteur d’activité qui marche. La demande est présente, voire croissante. Et lorsque la demande est élevée, c’est qu’il y a une offre à créer. En tant que porteur de projet, créer une entreprise dans un domaine d’activité porteur peut être une astuce pour démarrer une nouvelle activité professionnelle prolifique et épanouissante.

Avant de créer ou de reprendre une entreprise, pensez toujours à vous poser les bonnes questions :

  • à quel besoin ou problème mon entreprise répond-t-elle ?
  • Quel est mon marché cible ?
  • Quel est mon modèle économique (pensez aussi au business plan) ?

Prenez le temps de bien analyser le marché, les offres, la demande dans votre secteur et les moyens mis en œuvre pour y répondre, la concurrence… Avant de changer de métier ou de devenir indépendant, préparez la création de votre entreprise pour avoir le moins de désillusions possible au moment de passer à l’action.

Si vous voulez devenir entrepreneur, mais ignorez vers quel secteur orienter votre carrière, voici 5 secteurs porteurs en 2025 pour l’entrepreneuriat.

1. L’e‑commerce

L’e-commerce a connu un bel essor avec la crise du Covid-19, car les consommateurs achetaient principalement en ligne. Cet essor se poursuit et explose. Nous consommons de plus en plus sur Internet.

Aussi, si vous cherchez une idée d’entreprise en 2025, vous pouvez envisager le commerce en ligne. Sauf que, pour réussir dans ce milieu, il vous faut des compétences techniques ou des fonds pour financer une équipe de talents, ainsi qu’un produit qui répond à un besoin précis.

Créer une entreprise de social commerce

Le social commerce est de plus en plus plébiscité par les marques pour interagir avec les consommateurs.

En somme, le commerce social, c’est développer des techniques marketing pour tirer parti des réseaux sociaux, vendre plus de produits et transformer les abonnés en clients. Votre outil principal pour vendre n’est plus le site web, mais les réseaux sociaux.

La première étape :

Créer un site e-commerce. Si vous avez des compétences et aptitudes en développement web, vous pouvez le faire vous-même. Autrement, il faudra passer par un prestataire pour que le site soit ergonomique et agréable pour les utilisateurs.

La deuxième étape :

Alimenter le site et le faire exister sur Internet. Se former au SEO / SEA et aux techniques de référencement sont un atout majeur pour augmenter la visibilité de votre site commerçant. On le sait, Google est une immense toile chaotique. Pour vous démarquer, vous devez développer des compétences en marketing digital et en webmastering.

Certaines formations professionnelles continues proposent de vous former pour développer ces compétences et aptitudes.

La troisième étape :

Gérer la vente en ligne. Car avoir un site d’e-commerce, ce n’est pas seulement vendre des produits en ligne, c’est aussi devoir assurer leur livraison et la relation client. Tout dépend de votre modèle économique selon que vous vendez vos propres produits physiques, gérez une marketplace ou réalisez du dropshipping (boutique virtuelle qui sert de vitrine).

Avant de faire une reconversion et d’entreprendre, renseignez-vous bien sur l’e-commerce. Lisez des livres, interrogez des professionnels et choisissez un secteur porteur ! Le bien-être, la santé, la formation en ligne sont autant de niches possibles pour créer une entreprise rentable.

Une astuce : plus vous vous nichez de manière précise, plus vous avez de chance d’exister dans ce chaos du web. Par exemple, si vous vendez des produits de beauté, essayez de préciser au maximum la cible. Au lieu de vendre des produits anti-âge, vendez des produits anti-âge pour les femmes de plus de 60 ans.

2. Le bien‑être et la santé

Le bien-être et la santé sont les deux préoccupations principales des Français (il n’y a qu’à voir la liste de leurs bonnes résolutions 2025). Il existe une quantité astronomique de besoins dans ce secteur. A vous de devoir quoi, dans le bien-être, est le plus porteur et en accord avec votre projet entrepreneurial. Vous pouvez aussi vous inspirer des idées de métiers du bien-être.

Si vous souhaitez vous reconvertir professionnellement vers la santé et le bien-être et devenir, par exemple, naturopathe, masseur ou sophrologue, vous pouvez ouvrir une entreprise et travailler en tant qu’indépendant.

Là encore, la clé est de se nicher en fonction du marché et de vos clients cibles. Le travail de conception et de réflexion autour de votre entreprise avant de la créer est indispensable pour vous donner un plan d’action clair.


●  Création ou reprise d’entreprise, ne grillez pas les étapes :

La première étape pour entreprendre dans le bien‑être : identifier sa niche

Pour cela, commencez par identifier vos passions et vos compétences professionnelles. Quelles sont vos connaissances ? Le sport, le yoga, la méditation, la nutrition ? Dans quel secteur porteur souhaitez-vous vous spécialiser ou vous réorienter ?

Analysez ensuite les besoins du marché et la concurrence. Demandez-vous comment vous pouvez vous démarquer (car si c’est un secteur porteur, le bien-être est aussi un secteur très concurrentiel).

Étape deux : élaborer un business plan

Le business plan est le document indispensable de votre projet professionnel. Il comprend une étude de marché, votre modèle économique et vos prévisions financières comme le budget prévisionnel. Certaines aides à la création d’entreprise peuvent vous aider à démarrer votre activité.

Étape trois : c’est parti, choisir le statut juridique

Informez-vous sur les différents statuts juridiques. En fonction de vos aspirations et de votre modèle économique, choisissez le statut qui vous correspond le mieux.

Par exemple, l’entreprise individuelle (EI) ou micro-entreprise convient à toute activité de prestation de services ou de vente de produits à petite échelle. C’est idéal pour démarrer et voir si votre entreprise a des chances de proliférer et de générer des revenus stables.

Des structures comme l’EURL et la SARL sont plus solides tout en ayant une responsabilité limitée, tandis que la SAS est idéale si vous comptez embaucher des salariés.

3. La tech et l’innovation

L’innovation est l’un des piliers de la société actuelle. C’est un secteur toujours porteur. Il l’est même davantage en 2025. Créer une start-up tech peut être une bonne idée si vous avez un projet innovant et pertinent.

L’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et les objets connectés sont autant d’idées porteuses à commercialiser et à développer. Les possibilités sont infinies, si bien que toute personne ayant l’âme d’entreprendre peut s’y essayer.

Vous pouvez également choisir un secteur porteur dans le secteur porteur. Par exemple, penchez-vous sur des objets connectés qui favorisent le bien-être et la santé, ou sur des produits et/ou services autour de l’environnement, de l’éducation ou du divertissement qui sont des domaines riches en besoins et en demande.

4. Le service à la personne, un secteur en expansion

Le service à la personne est un secteur porteur pour entreprendre, mais aussi pour se réorienter professionnellement. C’est un domaine d’activité en tension qui présente de forts besoins de recrutement.

Créer une entreprise dans ce secteur peut être intéressant, car vous pourriez répondre à une demande croissante. De plus, la démographie étant vieillissante, le marché du service aux seniors est une niche qui peut vite devenir rentable sur le long terme.

Plusieurs projets de création d’entreprise sont possibles comme :

  • l’aide à domicile (création d’une société d’aides à domicile, ou auto-entreprise pour vendre vos services) ;
  • la livraison de repas ;
  • l’assistance administrative…

Les besoins sont multiples. Des aides financières sont disponibles pour accompagner les porteurs de projet. Nous vous invitons à vous rapprocher d’enseignes comme O2, les Menus Services ou l’Apef.

L’importance de l’accompagnement à la création d’entreprise

Vous faire accompagner dans votre projet de création d’entreprise présente plusieurs avantages, surtout si c’est une première fois. Vous pouvez :

  • bénéficier d’un regard extérieur et professionnel pour vous assurer de la cohérence et la faisabilité du projet ;
  • acquérir de nouvelles compétences grâce à des conseils personnalisés ;
  • gagner du temps et préserver votre santé mentale du stress ;
  • réduire les erreurs grâce à l’expérience de l’accompagnateur ;
  • bénéficier d’un soutien moral.

Pour profiter d’un accompagnement, rapprochez-vous des réseaux d’entrepreneurs qui proposent souvent des ateliers, des conférences et des espaces de coworking. Les chambres de commerce d’industrie (CCI) peuvent aussi vous aider, ainsi que les pépinières d’entreprises et les incubateurs.

Une autre solution est de vous orienter vers un coach professionnel spécialiste des questions entrepreneuriales. Choisissez-le selon son expertise et vos besoins : conseil en stratégie, coaching sur le business model, choix du statut et de la structure juridique, conseil sur le prêt bancaire et la partie financière (apports, financements, formalités, immatriculation, aide à la création…).

5. La formation et le coaching en ligne

C’est un secteur qui fonctionnait déjà en 2024 et qui continuera de fonctionner en 2025, malgré la concurrence. La conséquence d’un tel succès : les consommateurs, vos futurs clients, sont devenus très exigeants.

Si vous voulez vous démarquer, vous devrez prouver votre expertise et créer un contenu de très bonne qualité. Pas question de maîtriser quelques phrases de vente. Vous devez répondre à un besoin précis sur un sujet que vous maîtrisez.

Le mot clé ? Expertise.

Monter son entreprise pour vendre des formations

Vous pouvez vendre des formations en ligne. Désormais, il est facile de créer des contenus de qualité, écrits ou vidéos, pour permettre à vos futurs clients de développer des compétences précises. Pour plus de crédibilité, répondez aux normes pour recevoir des certifications comme Qualiopi qui attestent le caractère sérieux de votre offre de formations.

Ce qu’il vous faut pour devenir formateur : une expertise invétérée dans un domaine de compétence précis. La formation est, au fond, l’enseignement des compétences à des adultes. Vous devez donc maîtriser votre sujet et acquérir des qualités professionnelles en pédagogie et communication.

De plus, la simple création ne suffit pas. Vous devrez, une fois le contenu créé et publié sur une plateforme comme Podia ou Udemy et rendre votre offre visible. Des aptitudes en marketing et en commerce sont conseillées pour réussir à vendre votre produit (la formation).

Ouvrir une entreprise de coaching

Le coach crée un lien entre son client et lui. En fonction de son besoin, il établit un plan d’accompagnement pour l’aider à atteindre ses objectifs. Là aussi, vous devez vous spécialiser dans un domaine de compétences afin d’avoir l’expertise et la crédibilité de conseiller votre client.

Tous les métiers se déclinent dans le coaching : coach en reconversion, coach sportif, coach business, coach en nutrition, coach de vie… Le choix de votre orientation professionnelle dépend de vos centres d’intérêt et de votre parcours.

Dans tous les cas, votre projet d’entreprise doit être structuré, et ce, avant de démarrer l’activité. Suivez toutes les étapes de la création pour placer un maximum de chance de votre côté.

Choisir la franchise pour créer son entreprise

La franchise est une autre manière de créer sa boîte, mais avec un filet de sécurité. Lorsque vous ouvrez une franchise, vous le faites sous le nom d’une enseigne. Par exemple, vous pouvez ouvrir un magasin de proximité comme un Carrefour City.

Devenir franchisé nécessite de la réflexion. Vous devez choisir une enseigne en accord avec vos valeurs et votre projet. Certaines peuvent proposer des formations courtes pour préparer les porteurs de projet à leur nouveau métier.

Avant d’ouvrir une franchise, vous pouvez vous renseigner sur les secteurs porteurs en franchise en 2025 qui sont :

  • les services à la personne ;
  • le bien-être et la beauté ;
  • la restauration ;
  • les concepts festifs (Ninkasi, les Sardines…).

La franchise peut être une option intéressante pour créer une activité rentable avec un minimum de sécurité. En vous orientant vers cette voie, vous profitez de la réputation d’une marque, ce qui accroît votre visibilité, surtout en comparaison avec une jeune entreprise qui vient d’être créée.

Sources : Tous entrepreneurs et L-Expert-Comptable, les secteurs porteurs en 2025. L’Officiel de la franchise sur les secteurs porteurs en franchise en 2025.

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smic-2023-montant

Quel est le montant du SMIC brut et net en 2025 ?

Bon à savoir : le SMIC a été revalorisé à 2 % le premier novembre 2024. Il n’a donc pas été revalorisé au 1er janvier.

SMIC 2025 : le montant mensuel brut est de 1.801,80 euros

Le montant mensuel brut du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) est de 1.801,80 euros pour 35 heures de travail effectuées.

Le taux horaire du SMIC brut est de 11,88 euros, soit 23 centimes de plus qu’en janvier 2024 où le montant horaire du SMIC était de 11,65 euros.

21.621 euros

c’est le montant annuel brut d’une rémunération au SMIC pour un travail à temps plein.

En avril 2023, le montant du SMIC était de 1.709,28 euros par mois brut. Au premier janvier 2025, le SMIC s’élève à 1.766,92 euros.

Pourquoi le montant du SMIC augmente‑t‑il ?

Le montant du SMIC est indexé selon l’inflation mesurée pour 20 % des ménages qui ont les revenus les plus bas.

Avec la hausse du coût de la vie, les guerres dans le monde, notamment en Europe, et la montée des prix, il n’est pas étonnant de voir le montant du SMIC augmenter : + 2 % au 1er novembre 2024.

Comment calculer son salaire mensuel brut sur la base du SMIC en 2025 ?

Pour calculer le montant de votre rémunération brut mensuelle sur la base du SMIC horaire de 2025, vous devez effectuer le calcul suivant :

  • le taux horaire du salaire minimum de croissance (11,88 euros) x le nombre d’heures travaillées dans le mois.

Par exemple, si vous travaillez 140 heures par mois payées au SMIC, voici quel calcul faire pour connaître votre salaire mensuel brut :

  • 11,88 x 140 = 1.663,20 euros brut mensuels.

Pour 140 heures de travail effectuées dans le mois et payées au SMIC, vous gagnerez donc 1.663,20 euros brut par mois à compter du 1er novembre 2024.

Le salaire brut correspond à votre rémunération avant le prélèvement des charges comme la mutuelle d’entreprise si vous en avez une, l’impôt sur le revenu ou encore les cotisations sociales.

Qu’est‑ce que le SMIC ?

Le SMIC est le salaire minimum interprofessionnel de croissance. Il s’agit du salaire minimum légal que l’employeur doit verser à tout salarié.

Autrement dit : vous ne pouvez pas être payé moins que le taux horaire du SMIC. Son montant concerne tous les salariés majeurs.

Pour en savoir plus, consultez le site du service public.

SMIC 2025 : quel est le montant mensuel net ?

Le montant du SMIC 2025 mensuel net est de 1.426,30 pour 35 heures travaillées.

Le taux horaire du SMIC net en 2025 est de 9,40 euros. En étant payé au SMIC pour un emploi à plein temps, vous recevez donc une rémunération annuelle de 17.115,60 euros net.

En janvier 2024, le montant du SMIC était de 1.398,70 euros net mensuels. Depuis le premier novembre 2024, vous gagnez 27,60 euros de plus pour un salaire de 1.426,30 euros net.

Calculer le montant de son salaire sur la base du SMIC horaire net

Pour calculer le montant de votre salaire mensuel net, effectuez le même calcul que ci-dessus :

  • 9,40 x le nombre d’heures travaillées dans le mois.

Si vous travaillez 140 heures par mois, votre salaire mensuel net sur la base du SMIC horaire 2025 sera donc de 1.316 euros.

Comment le SMIC est‑il revalorisé ?

Le montant du SMIC est revalorisé chaque année au 1er janvier. Il varie en fonction de l’inflation pour 20 % des ménages dont les revenus sont les plus bas.

La revalorisation du salaire minimum de croissance s’effectue en fonction de la « moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés » (source : service-public.fr).

Le SMIC peut être revalorisé en cours d’année en fonction de l’indice des prix à la consommation, comme cela est le cas en novembre. Autrement dit, le montant du SMIC augmente avec l’inflation.

À tout moment, le gouvernement peut proposer une « augmentation coup de pouce » pour aider les ménages en temps de crise par exemple.

Que prend en compte le calcul du SMIC ?

Le SMIC prend en compte dans son calcul les sommes suivantes :

  • le salaire de base ;
  • les avantages en nature ;
  • les primes liées à la productivité.

En revanche, il ne prend pas en compte :

  • les remboursements de frais (comme les repas ou le transport) ;
  • les majorations pour les heures supplémentaires effectuées ;
  • les primes de participation et d’intéressement ;
  • les primes d’ancienneté, d’assiduité ou relatives aux conditions de travail particulières (comme l’insalubrité) ;
  • les primes de vacances et de fin d’année (sauf si elles sont versées sous format d’acomptes mensuels).

Que faire si mon employeur ne me paie pas au SMIC horaire ?

Votre employeur est légalement obligé de vous payer à hauteur du montant du SMIC.

S’il ne le fait pas, il peut recevoir une amende de 1.500 euros et verser des dommages et intérêts.

Vous pouvez vérifier les informations légales sur le site du gouvernement et sur votre fiche de paie. N’hésitez pas à vous rapprocher du service des ressources humaines de votre entreprise si vous avez des questions.

Bon à savoir : le montant du SMIC diffère pour les mineurs

Si les personnes majeures perçoivent une rémunération de 11,88 euros brut par heure, les mineurs, eux, reçoivent 9,51 euros brut par heure pour les salariés de 16 ans et moins, et 10,70 euros brut par heure pour les mineurs de 17 ans.

Finances 2025 : ce qu’il faut savoir

Voici un résumé de ce qui a changé en 2024 concernant les finances. Ces changements font suite au projet de loi finances pour 2024 publié au Journal officiel le 30 décembre 2023. De nouveaux changements pourront avoir lieu en 2025 à la suite du nouveau projet de loi de finances qui tarde à venir.

  • Une indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu

Les tranches du barème de l’impôt sur le revenu seront réévaluées de 4,8 % en raison de l’inflation.

  • Régime fiscal du plan d’épargne avenir climat

Une exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux sera mise en place sur les revenus générés par le nouveau plan d’épargne avenir climat.

  • Maintien du plafond de 1.000 euros pour les dons aux associations caritatives

Ce plafond sera maintenu jusqu’à fin 2026.

  • Défiscalisation des pourboires

Une bonne nouvelle pour les salariés de l’hôtellerie-restauration : les pourboires versés par les clients pour le service continuent d’être exonérés de cotisations, contributions sociales et d’impôt sur le revenu.

  • Tarifs d’accise sur les énergies

Du 1er février 2024 au 31 janvier 2025, le tarif d’accise sur l’électricité est maintenu au niveau minimum pour accompagner la sortie du bouclier tarifaire.

  • En 2025, les retraites seront revalorisées à 2,2 %

Depuis le premier janvier 2025, le montant de la retraite est revalorisé à 2,2 % en raison de l’inflation.

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formation continue ou initiale

Formation continue ou initiale : différences et avantages

La formation professionnelle continue

La formation continue s’adresse à tous les actifs présents dans la vie active. C’est une formation pour adultes courte ou longue qui s’inscrit dans la construction d’un projet professionnel (reconversion, évolution professionnelle, mobilité interne, création d’entreprise…).

Suivre une formation continue permet d’évoluer dans son métier, de se reconvertir professionnellement, de développer des compétences pour rester compétitif sur le marché du travail, de développer ses connaissances personnelles et de recevoir une certification attestant de ses nouvelles capacités.

Plusieurs types de formations professionnelles continues existent comme :

  • la formation courte ;
  • la formation en ligne ;
  • la formation hybride ;
  • la formation à distance ;
  • la formation en présentiel ;
  • la formation en entreprise ;
  • la formation longue.

Véritable investissement pour votre avenir professionnel, elle peut sécuriser un emploi, augmenter votre employabilité et favoriser un projet de reconversion.

La formation professionnelle initiale

Contrairement à la formation continue, la formation initiale se définit par une reprise d’études. Elle s’adresse aux étudiants et aux personnes qui veulent retourner sur les bancs de l’école pour obtenir un diplôme. Certains projets de reconversion nécessitent de se former via parcours de formation initiale (ex. certains métiers de la santé tels qu’infirmier ou médecin).

La formation initiale est celle que l’on reçoit généralement avant d’entrer sur le marché du travail. Néanmoins, vous pouvez retourner à l’école et à la faculté à tout moment de votre carrière professionnelle. Elle permet d’acquérir des savoirs théoriques et pratiques indispensables pour entamer une reconversion radicale.

La formation initiale permet également à toute personne qui souhaite changer de vie professionnelle d’acquérir une qualification professionnelle reconnue (CAP, BTS, Licence, Bachelor, Master…). Certains cursus de formation sont adaptés aux personnes en activité qui souhaitent se former pour changer de job.

N’oubliez pas la VAE !

La validation des acquis de l’expérience (VAE) est un moyen simple et rapide de valider votre expérience professionnelle pour obtenir un diplôme. Utilisez votre parcours professionnel et vos expériences pour évoluer professionnellement, voire vous réorienter, et acquérez un diplôme reconnu grâce à ce dispositif.

Le choix de la formation dépend du projet professionnel

Alors, formation continue ou initiale ? Tout dépend de votre projet de reconversion.

Certaines reconversions nécessitent le suivi d’une formation initiale, surtout en cas de réorientation radicale vers un domaine d’activité spécifique. Par exemple, il faut obligatoirement un diplôme d’État pour devenir infirmier. Ce dernier est délivré par une école spécialisée qui nécessite une formation initiale.

Certaines professions, au contraire, sont facilement accessibles via la formation continue. C’est le cas de la plupart des métiers. Par exemple, pour devenir agent immobilier, vous pouvez faire une formation courte puis vous former sur le terrain. Certaines entreprises proposent même de vous embaucher et de vous former sur place.

Le choix de la formation dépend aussi de vous

Bien sûr, le choix de la formation dépend de vos disponibilités et de vos préférences. Si vous ne voulez pas repasser par les bancs de l’école, privilégiez la formation continue. La formation en alternance peut aussi être une bonne option pour une insertion professionnelle rapide.

Si suivre une formation diplômante vous paraît nécessaire pour renforcer votre crédibilité auprès des recruteurs ou développer de nouvelles compétences, la formation initiale pensée pour les personnes en activité pourrait vous convenir.

Les critères de sélection de la formation dépendent aussi de :

  • votre emploi du temps et vos contraintes personnelles (la formation initiale est souvent plus longue que la formation continue) ;
  • votre budget (bien qu’il existe des aides financières à la formation, dont nous parlerons juste en dessous) ;
  • votre motivation ;
  • votre parcours professionnel.

Avant de réfléchir à un plan de formation, nous vous invitons à faire le point sur votre situation professionnelle. Prenez le temps d’analyser vos atouts, vos besoins et vos aspirations à changer de profession.

Le conseil en évolution professionnelle (CEP) peut vous aider dans ce cheminement, tout comme le coach professionnel. Le bilan de compétences est, lui, un dispositif pour analyser et faire le point sur vos compétences avant d’effectuer une reconversion professionnelle.

Les aides financières de la formation

La formation continue ou initiale est souvent compatible avec certains financements de la formation professionnelle. Les formations initiales peuvent être moins susceptibles d’accepter ces aides selon les cursus et les parcours. Il faudra alors prévoir le budget pour prendre en charge les frais pédagogiques.

Le compte personnel de formation (CPF) reste le dispositif de formation le plus accessible. Il peut s’utiliser pour financer la formation continue et certaines reprises d’études.

Les dispositifs de financement de la formation continue

  • Le CPF.
  • Le plan de développement des compétences (PDC) permet à votre employeur de financer un projet de formation lié aux besoins de l’entreprise.
  • L’aide individuelle à la formation (AIF) octroyée par France Travail (ex Pôle Emploi) aux demandeurs d’emploi permet de financer des actions de formation facilitant le retour à l’emploi.
  • Le contrat de professionnalisation propose une alternance entre des périodes de formation et des périodes en entreprise.
  • Le projet de transition professionnelle (PTP) géré par les Transitions Pro et adressées aux salariés du secteur privé.
  • Le dispositif Démission Reconversion pour les salariés démissionnaires qui veulent changer de voie professionnelle.

Découvrez toutes les aides financières à la reconversion dans notre ebook gratuit !

Les dispositifs de financement de la formation initiale (reprise d’études)

  • Le CPF.
  • L’AIF peut prendre en charge une partie ou la totalité des coûts pédagogiques comme les frais d’inscription.
  • La bourse aux critères sociaux pour les moins de 28 ans (aide au mérite, aide à la mobilité internationale…).
  • Les aides de la région.
  • Le prêt bancaire garanti par l’État d’un montant maximum de 20.000 euros (pour les moins de 28 ans).
  • Le PTP.
  • Le plan de développement des compétences. Votre employeur peut prendre en charge vos frais de formation initiale.

Pour les travailleurs porteurs d’un handicap, certains organismes peuvent vous accompagner dans le financement de votre reprise d’études comme l’Agefiph, la Fagerh et le FIPHFP si vous souhaitez réorienter votre carrière vers la fonction publique.

Pour les travailleurs indépendants, vous bénéficiez du fonds d’assurance formation géré par le FAF.

Les différences entre la formation continue et la formation initiale

Formation initialeFormation continue
Public viséétudiants et professionnels en activité (selon le parcours choisi).Adultes (salariés, demandeurs d’emploi, entrepreneurs…).
ObjectifsConnaissances théoriques dans le but d’acquérir un diplôme.Connaissances théoriques et/ou pratiques dans le but d’acquérir une certification ou un titre professionnel.
Durée de formation Souvent à temps plein pendant une à plusieurs années.Plus flexible (formation longue, courte, hybride…).

Formation continue ou initiale : les avantages

Les avantages de la formation initiale :

  • acquisition d’un diplôme reconnu par l’État et les entreprises ;
  • parcours structuré par un encadrement pédagogique ;
  • développement du réseau professionnel possible ;
  • facilite un projet de réorientation radicale.

Les avantages de la formation continue :

  • flexibilité et souplesse concernant la durée de formation, les horaires et la validation des acquis ;
  • permet l’obtention d’une certification professionnelle ;
  • facilite la spécialisation dans un domaine de compétences précis ;
  • favorise l’évolution professionnelle (changement de métier, changement de carrière, changement de secteur d’activité, changement de poste…) ;
  • met à jour les compétences pour rester compétitif sur le marché de l’emploi.
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métiers en évolution

16 métiers en évolution en 2025

1. Coordinateur d’intimité

Le coordinateur d’intimité a pour mission d’établir un environnement sûr et respectueux pour les acteurs lorsqu’ils doivent jouer une scène intime. Il a également pour but de négocier les scènes selon les désirs et limites de chacun. Il encadre les tournages et collabore avec les réalisateurs, scénaristes et acteurs.

Pour devenir coordinateur d’intimité dans le cadre d’une réorientation professionnelle, vous devez développer des qualités empathiques et d’écoute. Vous pouvez aussi vous former via un parcours de formation continue courte, mais sélective.

2. Clerc Assistant

Clerc assistant ou clerc de notaire assiste le notaire et s’occupe de tâches administratives. Il suit les dossiers, rassemble les pièces administratives, effectue des recherches, rédige certains actes et reçoit les clients.

Pour se réorienter professionnellement vers ce métier, il est possible d’envisager la formation professionnelle initiale avec un BTS ou une Licence professionnelle dans le domaine juridique. Un diplôme augmente vos chances de recrutement.

3. Clerc gestionnaire

Le clerc gestionnaire peut travailler avec l’huissier de justice ou le commissaire de justice. Véritable bras droit, il suit les dossiers, rédige les actes et effectue le suivi financier. Il peut aussi remettre les décisions de justice et choisir les procédures.

Pour devenir clerc gestionnaire, vous devez suivre une formation de droit comme un BUT carrières juridiques ou une licence professionnelle. Pour devenir clerc huissier, vous pouvez obtenir une certification professionnelle inscrite au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles) à l’École nationale de procédure.

4. Contrôleur technique qualité des installations et équipements des énergies décarbonées

Ce métier émergent en 2025 s’occupe de contrôler techniquement les installations décarbonées. Cela concerne les énergies comme le nucléaire, le solaire photovoltaïque et l’éolien. Son rôle est d’assurer la sécurité des biens et des personnes au sein de la filière industrielle.

Le secteur de l’industrie est un secteur en tension en 2025. Vous trouverez de nombreuses offres d’emploi dans ce domaine d’activité qui peine à recruter. Si vous cherchez des idées de métiers pour changer de vie professionnelle, vous orienter vers des secteurs et jobs en tension peut être une astuce pour faciliter votre recherche d’emploi et votre insertion professionnelle.

5. Développeur blockchain

Le développeur blockchain est recruté par les entreprises pour coder, tester et mettre en place une architecture blockchain. Il analyse les données numériques, assure le bon fonctionnement des logiciels et résout les problèmes informatiques.

Vous pouvez changer de voie professionnelle pour travailler dans la blockchain grâce à la formation continue ou initiale. Effectuez un parcours de formation classique en informatique ou en école d’ingénieur, ou choisissez une formation hybride alliant la cybersécurité et le management.

Bon savoir : la cybersécurité est un secteur qui recrute en 2025 !

6. Expert en digitalisation et exploitation des bâtiments

Ce professionnel met en place des solutions numériques pour optimiser la gestion et le fonctionnement des bâtiments.

Suivre une formation diplômante permet de se reconvertir professionnellement dans ce nouveau métier. Vous pouvez vous orienter vers un diplôme d’ingénieur en génie climatique ou en bâtiment intelligent. Certains centres de formation et écoles proposent également des formations continues pour faire une reconversion sans passer par une reprise d’études.

7. Intervenant médico‑technique à domicile pour les prestataires de santé à domicile

L’intervenant médico-technique à domicile accompagne les patients au quotidien et réalise leurs soins techniques. Il assure la livraison des équipements de santé, effectue les réparations, le nettoyage et la maintenance.

Avoir l’attestation PSDM (prestataire de service et distributeur de matériel) est nécessaire pour réorienter sa carrière vers ce métier. Vous devez aussi obtenir un CAP ou un BEP ou un Bac+2. La validation des acquis de l’expérience (VAE) est également possible.

8. Ouvrier de la construction modulaire hors site

L’ouvrier de la construction modulaire hors site fabrique des éléments de construction en usine pour ensuite les assembler sur le chantier.

Pour entamer une reconversion professionnelle vers ce métier, vous pouvez effectuer une formation en construction métallique ou en menuiserie industrielle.

9. Pilote de ligne de production de composants et de cellules pour batterie de véhicules électriques

Ce professionnel fabrique les composants des batteries de voitures électriques. En 2025 et dans les prochaines années, de plus en plus de particuliers utiliseront des véhicules électriques. Ce métier est donc en pleine croissance.

Pour changer de job et faire ce métier, vous pouvez envisager un BTS ou un DUT en génie industriel ou en productique. Une expérience professionnelle dans l’industrie manufacturière serait un atout.

10. Product builder no code

La profession de product builder no code répond aux besoins de digitalisation croissants des entreprises. Il construit des produits sans code. Il crée et déploie des applications web, des sites Internet et d’autres solutions digitales en utilisant des outils no code.

Les formations professionnelles pour envisager une reconversion dans ce métier sont proposées par des organismes de formation spécialisés. Vous pouvez suivre un programme de formation intensif en No code grâce à une formation courte qui vous apprend les bases.

11. Responsable de développement industriel de bioproduction

Le responsable de bioproduction développe et optimise les processus de production dans le domaine de la biotechnique.

Pour changer de profession et vous reconvertir dans ce métier, vous pouvez décrocher un diplôme d’ingénieur en biotechnologies ou en génie des procédés. Vous pouvez également passer par la formation professionnelle continue en choisissant une spécialisation précise.

12. Responsable green IT

Le responsable green IT est un métier en pleine croissance. Sa mission est de conceptualiser et de mettre en place des stratégies informatiques respectueuses de l’environnement. Alors que les reconversions vertes sont de plus en plus nombreuses, cette profession pourrait être une option envisageable si vous comptez changer d’orientation professionnelle.

Pour le devenir et changer de carrière professionnelle, vous pouvez suivre une formation en cybersécurité et en gestion des systèmes d’information ou passer par un Master en génie écologique. La formation continue est possible dans le domaine du numérique responsable et de l’écoconception.

13. Technicien de maintenance de batterie de véhicules électriques

Ce technicien veille au bon fonctionnement de la longévité des batteries électriques. Pour faire cette activité professionnelle, vous pouvez effectuer un Bac Pro maintenance des véhicules électriques ou une formation d’un an spécifique au métier de technicien de batteries électriques.

Certaines formations courtes vous permettent d’obtenir des habilitations électriques pour intervenir sur les véhicules électriques.

14. Technicien démonteur de batteries de véhicules électriques

Ce professionnel vérifie l’état fonctionnel des batteries sous tension ou hors tension des véhicules électriques. Vous pouvez accéder à ce métier en passant un certificat de qualification professionnelle (CQP) technicien démonteur de batteries de véhicules électriques.

N’oubliez pas que certains dispositifs de financement de la formation peuvent vous aider à changer de métier. C’est le cas du compte professionnel de formation (CPF), mais aussi de l’aide individuelle à la formation (AIF) délivrée par France Travail (ex Pôle Emploi) si vous êtes demandeur d’emploi, ou du projet de transition professionnelle (PTP).

Découvrez toutes les aides à la reconversion pour financer les frais de formation.

15. Technicien de bioproduction

Le technicien de bioproduction réalise une ou plusieurs étapes dans la fabrication d’un médicament issu des biotechnologies. Il doit respecter des règles strictes et prendre toutes les précautions nécessaires.

Les formations recommandées pour ce parcours professionnel sont la licence professionnelle en biologie ou biotechnologies, le Bac professionnel, le BTS ou DUT ou le CQP en conduite de procédé de fabrication en biotechnologies.

16. Technicien de conception d’études et développement électronique

Ce métier en évolution en 2025 consiste à collaborer lors d’études et d’essais en électronique. Il réalise des tests de suivi technique.

L’AFPA propose une formation pour l’obtention d’un titre professionnel de niveau 5 (BTS, DUT). Plusieurs formations courtes sont possibles pour effectuer une reconversion rapidement.

25 métiers en croissance en 2025

En parallèle de cette liste des métiers en émergence ou en particulière évolution proposé par France Compétences, LinkedIn propose le classement des métiers en croissance en 2025.

Ces métiers recrutent de plus en plus. Les métiers porteurs en 2025 sont :

  1. inspecteur qualité ;
  2. responsable des admissions ;
  3. analyste comptable ;
  4. banquier privé ;
  5. steward, hôtesse de l’air ;
  6. testeur de logiciel ;
  7. business process owner ;
  8. energy manager ;
  9. conseiller voyage ;
  10. mécanicien aéronautique ;
  11. ingénieur IA ;
  12. expert en cybersécurité ;
  13. responsable de projet industriel ;
  14. revenue manager ;
  15. responsable du service client ;
  16. ingénieur logistique ;
  17. ingénieur performance ;
  18. responsable export ;
  19. directeur de l’établissement de santé ;
  20. responsable design ;
  21. responsable RSE ;
  22. responsable applications ;
  23. acheteur ;
  24. responsable de site ;
  25. responsable produit.

Sources : liste France Compétences + étude LinkedIn France, les métiers en croissance 2025.

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métiers qui risquent de disparaître

10 métiers qui risquent de disparaître d’ici 2030

Des métiers en voie d’extinction : les causes

Après avoir fait le tour des métiers qui recruteront le plus d’ici 2030, découvrons les tiers qui risquent le plus de disparaître d’ici 2030.

Les évolutions professionnelles sont constantes et normales dans un monde qui, lui aussi, évolue en permanence. Cette évolution rime souvent avec transformation et parfois avec disparition. C’est le cas de 10 métiers en particulier qui risquent de s’éteindre d’ici les 15 prochaines années.

En réalité, ces métiers risquent de moins en moins de recruter. Les entreprises réduiront leurs offres d’emploi, voire les supprimeront totalement.

Mais pourquoi ces métiers sont-ils en voie d’extinction ? D’abord, à cause des changements technologiques comme l’émergence de l’intelligence artificielle et la robotisation…

Ensuite, en raison de la transition écologique qui modifiera les besoins des employeurs en matière de recrutement (création d’emplois, mais aussi réduction, voire suppression de postes, ou délocalisation de l’entreprise pour des raisons écologiques).

La fragmentation géoéconomique peut aussi impacter le monde professionnel (guerres, élections…).

Enfin, les changements démographiques auront une influence sur le marché de l’emploi (baisse du taux de natalité, vieillissement des populations…).

Le déclin de ces métiers suit l’évolution de la société. Pour ne pas subir ces transformations, le mieux reste de s’informer, et de se former.

Découvrez si votre métier fait partie des métiers menacés, ou si vous exercez un métier qui ne sera pas remplacé par l’IA.

Les 10 métiers qui risquent le plus de disparaître d’ici 2030

Voici la liste des professions en voie d’extinction, d’après le rapport :

  1. postier ;
  2. caissier de banque ;
  3. opérateur de saisie de données ;
  4. caissier et agents de billetterie ;
  5. assistant administratif et secrétaire de direction ;
  6. imprimeur et ouvrier de l’imprimerie ;
  7. comptable ;
  8. gestionnaire des stocks ;
  9. personnel d’accueil et contrôleur de transport ;
  10. vendeur indépendant.

Tous ces jobs ont un point commun : des machines peuvent les remplacer. Certains logiciels peuvent automatiser des tâches et s’occuper de ces missions à leur place. Là où un humain était nécessaire, un robot pourra le remplacer…

Bien sûr, cette disparition sera progressive. Les entreprises proposeront de moins en moins d’offres d’emploi. Pour la majorité d’entre eux, l’IA et les machines les remplaceront. Les emplois administratifs sont les plus exposés à ce déclin.

D’autres métiers font partie de ce classement et risquent de disparaître d’ici 2030 comme graphiste designer, expert en sinistre, fonctionnaire juridique, secrétaire juridique, télévendeur…

92 millions d’emplois

devraient disparaître d’ici 2030 (mais 170 millions devraient aussi voir le jour).

La solution : anticiper et changer de métier

Les évolutions du marché du travail sont, d’une certaine manière, inarrêtables. Les reconnaître et les anticiper permet de sécuriser son emploi et d’augmenter son employabilité en cas de chômage.

La formation professionnelle apparaît comme une solution possible pour répondre à ces évolutions et permettre à des milliers d’actifs de ne pas disparaître avec leur métier. Réorienter sa carrière et apprendre un nouveau métier font aussi partie des solutions à envisager.

Se former, la solution n°1

Se former tout au long de sa carrière permet d’anticiper les évolutions du marché du travail. À l’heure actuelle, vous avez plus de chance de changer de job au moins une fois dans votre vie professionnelle que la génération de vos grands-parents.

La formation continue, notamment, vous permet de développer de nouvelles compétences et aptitudes. Ces atouts vous permettront de vous adapter et de rebondir, de trouver un emploi ou de le conserver, voire de vous reconvertir professionnellement et de changer d’emploi.

Se réorienter professionnellement

La réorientation professionnelle peut aider à contrebalancer la disparition de certains postes à cause de l’IA et du contexte socio-économique. Donner un nouvel élan à sa carrière, changer d’orientation professionnelle, voire carrément changer de vie ou de secteur d’activité favorise permet de répondre aux besoins du marché et de ne pas vous retrouver sans emploi.

Tout est lié. Votre évolution professionnelle suit votre évolution personnelle, laquelle gravite autour de l’évolution globale (société, environnement, économie…). Changer de carrière en temps de crise, c’est-à-dire quand votre job est menacé, est une manière de vous préparer pour ne pas subir et rebondir.

Bon à savoir : quand on parle de changement de carrière, on ne parle pas forcément d’une réorientation radicale. Effectuer une reconversion peut se traduire par une création d’entreprise, un changement de poste, une mobilité interne…

La reconversion professionnelle est aussi l’occasion de faire le point sur vos aspirations et vos motivations, de réaliser un bilan de compétences pour identifier vos points forts et vos faiblesses, ou encore de construire un nouveau projet professionnel qui vous ressemble.

Cette « crise » peut vous donner l’impulsion nécessaire pour chercher et trouver des solutions compatibles avec vos envies professionnelles. Elle peut vous ouvrir d’autres voies et vous permettre d’envisager une reconversion vers une activité ou un métier qui vous passionne.

Si la profession que vous exercez vous passionne déjà, rien ne vous oblige à changer de voie professionnelle. Au contraire, vous pouvez évoluer avec votre métier et développer les compétences nécessaires pour sécuriser à la fois votre emploi et votre profil sur le marché.

Les métiers les plus recherchés d’ici 2030

Parmi les métiers d’avenir, ceux qui recruteront le plus d’ici 2030, le rapport note :

  • expert en Big Data ;
  • ingénieur FinTech ;
  • expert en IA et en Machine Learning ;
  • développeur de logiciels et d’applications ;
  • expert en gestion de la sécurité ;
  • chauffeur de camions légers ou de services de livraison.

La plupart des métiers en évolution font partie du secteur de l’informatique et du numérique.

Les besoins des entreprises se concentreront de plus en plus sur des talents qualifiés dans la sécurité, le numérique et l’intelligence artificielle. Ainsi, si vous cherchez des idées de métiers pour votre avenir professionnel, ces derniers peuvent vous inspirer.

En 2030… Tous ingénieurs ?

Non, heureusement.

Si vous n’avez pas un profil d’ingénieur ou de data analyst, d’autres métiers en croissance peuvent vous intéresser comme spécialiste e-commerce, social media manager, spécialiste du marketing, chef de projet (dans divers domaines d’activité), cuisinier… Ces métiers recrutent et continueront de recruter d’ici 2030.

Les métiers qui risquent le plus de disparaître en France d’ici 2030

Concentrons-nous à présent sur la France. Toujours selon le Future of Jobs Report 2025, les métiers qui devraient le plus disparaître d’ici 2030 en France sont :

  • ouvrier d’assemblage et d’usine ;
  • manager ;
  • directeur exécutif.

A l’inverse, les jobs liés à l’IA et au Machine Learning, au Data et au Business Development devraient davantage recruter d’ici les 15 prochaines années.

Les compétences recherchées en France d’ici 2030

Les compétences professionnelles les plus recherchées d’ici 2030 en France seront l’IA et le Big Data (sans surprise) et la cybersécurité.

Des soft skills comme la curiosité et l’envie d’apprendre seront également recherchées par les recruteurs.

En effet, si les emplois évoluent au rythme des nouvelles technologies, suivre une formation professionnelle pour mettre à jour vos compétences sera monnaie courante. Aimer apprendre et acquérir de nouvelles compétences est une qualité professionnelle qui plaira aux employeurs.

Source : le rapport Future of Jobs 2025.

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reconversion ess

Se reconvertir dans l’économie sociale et solidaire (ESS)

Définition et rôle de l’ESS

L’économie sociale et solidaire (ESS) regroupe une variété de structures telles que des associations, des coopératives, des fondations, des organisations et des mutuelles. Elles travaillent dans des secteurs d’activité qui soutiennent la solidarité, la coopération, la démocratie et la responsabilité sociale et gouvernementale.

Leurs objectifs sont souvent d’œuvrer pour l’utilité sociale, la création d’emplois de qualité, le développement local et la lutte contre les inégalités. Leurs missions concernent des projets solidaires, sociaux et économiques.

Si vous cherchez un nouveau métier pour votre projet de reconversion, travailler dans l’économie sociale et solidaire pourrait vous plaire. En effet, faire une reconversion professionnelle dans l’ESS permet de réorienter votre carrière vers un métier qui a du sens et où vous vous sentez utile pour la société.

Une augmentation du nombre d’emplois dans l’ESS

Depuis un an environ, ESS France remarque une croissance deux fois plus soutenue par rapport aux dix dernières années du nombre d’effectifs dans l’ESS. Le solde net d’emplois a ainsi augmenté de 31.257 postes en un an seulement à la fin du mois de juin 2024.

Qu’est-ce que cela signifie ? Avant tout, que le besoin des organisations de l’ESS augmente. Ces structures multiplient les offres d’emploi, ce qui est une excellente nouvelle pour les personnes qui veulent changer de voie professionnelle pour se réorienter professionnellement vers des jobs à impact.

2,7 millions

de salariés exercent au sein de 152.000 entreprises ESS en France. Cela représente 13,7 % des emplois salariés du secteur privé.

Les secteurs qui recrutent

Les domaines d’activité liés aux arts et spectacles ainsi que les branches d’activité liées à la santé recrutent le plus dans l’économie sociale et solidaire.

Il en va de même avec le secteur de l’hébergement social et médico-social ainsi que l’hébergement médicalisé pour les personnes âgées et les enfants en difficulté.

Entamer une reconversion professionnelle dans les métiers de l’ESS

Envisager une reconversion vers des métiers à impact n’est pas si rare. Au contraire, c’est l’une des principales raisons qui poussent les gens à changer de profession à l’heure actuelle.

Les personnes en reconversion sont nombreuses à chercher plus de sens dans leur vie professionnelle et, si possible, souhaitent impacter positivement leur environnement.

Pour cela, rien de mieux que l’ESS. En rejoignant une organisation, une fondation, voire une association avec le statut de salarié, vous êtes rémunéré pour vos compétences et pour participer à l’action économique, sociale et solidaire de la société.

En fonction des secteurs d’activité (environnement, logement, alimentation…), toutes les compétences et aptitudes sont recherchées par les recruteurs : management, communication, marketing, finance, psychologie…

Astuce pour votre recherche d’emploi : sélectionnez les organisations que vous appréciez et consultez leurs annonces d’emploi. En fonction de leurs besoins, vous pouvez suivre une formation professionnelle continue pour développer vos compétences et ainsi faciliter votre employabilité dans ce secteur.

Avant de vous réorienter professionnellement, pensez toujours à suivre les quatre étapes du processus de reconversion :

  1. faire le point sur votre situation professionnelle, vos aspirations et vos motivations à changer de métier (avec le conseil en évolution professionnelle CEP, le bilan de compétences et/ou le coaching) ;
  2. s’informer sur les idées de métiers, les formations professionnelles et les organismes de formation, les dispositifs de financement (compte personnel de formation CPF, projet de transition professionnelle PTP, aide individuelle à la formation pour les demandeurs d’emploi AIF, etc.) ;
  3. se former pour acquérir les compétences nécessaires ;
  4. rechercher un emploi dans la structure qui correspond à vos envies professionnelles et à votre projet de reconversion.

Vous pouvez bénéficier d’un accompagnement à la reconversion tout au long de ce processus avec un coach professionnel, votre conseiller France Travail (ex Pôle Emploi) si vous êtes demandeur d’emploi ou le CEP qui est un service gratuit (idéal pour définir un projet professionnel clair, cohérent et réaliste).

10 métiers de l’ESS dans lesquels vous reconvertir

Voici 10 exemples de métiers à impact positif dans l’ESS dans lesquels vous pouvez vous reconvertir professionnellement.

1. Animateur socioculturel

Vous conceptualisez et animez des activités de loisirs et mettez en place des ateliers ou des événements culturels pour différents publics (enfants, jeunes adultes, seniors).

Vous travaillez au sein de différentes structures comme des centres socioculturels, des foyers d’hébergement, des foyers de travailleurs…

Pour effectuer une reconversion en tant qu’animateur socioculturel, la formation initiale est une possibilité. Décrochez un brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien qui est la base pour devenir animateur. Vous pouvez également obtenir un brevet professionnel, un diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport, ou viser une licence et un master spécialisés.

2. Chargé de mission développement local

Vous pilotez des projets de développement local pour faire connaître la structure et créer du lien avec les acteurs du territoire (collectivités, associations, entreprises…).

Ce métier est accessible avec un diplôme de niveau Bac+2 (BTS, DUT…), jusqu’à un Bac+5 (Master) en sciences sociales, économiques, humaines, aménagement du territoire et urbanisme.

3. Conseiller en insertion professionnelle

Votre mission consiste à accompagner les personnes en difficulté dans leur recherche d’emploi. Vous les aidez à construire un projet professionnel faisable et à développer leurs compétences en leur proposant des formations adaptées.

La formation continue facilite l’accès à ce métier, surtout dans le cadre d’un changement de carrière professionnelle. Le Cnam, par exemple, propose un titre RNCP (répertoire national des certifications professionnelles) pour devenir chargé d’accompagnement social et professionnel.

Vous pouvez ensuite trouver un emploi dans des structures comme les missions locales, France Travail, les CCI et les associations d’aide à l’emploi.

4. Éducateur spécialisé

Ce métier recrute en France ! Vous intervenez auprès de personnes, souvent des enfants et des adolescents, en difficulté sociale et en situation de handicap. Votre objectif est de favoriser leur inclusion et leur autonomie.

Pour devenir éducateur spécialisé, vous devez obtenir le diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES). Il se prépare en trois ans. La formation continue est possible, notamment via le contrat de professionnalisation (formation par alternance).

5. Gestionnaire de structure d’accueil

Vous êtes responsable du bon fonctionnement d’une structure accueillant du public (crèche, centre de loisirs, foyer de jeunes travailleurs…). Vous gérez les tâches administratives, financières et humaines dans le respect des réglementations en vigueur.

L’expérience professionnelle dans le social est un atout pour faire ce métier. Avoir un diplôme comme le BPJEPS, un DUT Carrières Sociales ou un DEES peut également faciliter votre embauche. Dans tous les cas, des qualités relationnelles et de gestion sont indispensables.

6. Travailleur social

Vous accompagnez les personnes en difficulté en tant qu’assistant social, éducateur spécialisé, conseiller en économie sociale et familiale… Vous soutenez ces personnes, êtes à leur écoute pour les accompagner dans leurs démarches, effectuez la médiation avec les organismes (CAF, France Travail, etc.) et contribuez à leur autonomie.

Pour travailler dans le social, ou se reconvertir professionnellement dans le social, plusieurs diplômes sont recommandés comme le Diplôme d’État d’accompagnement éducatif et social (DEAES), le Diplôme d’État d’assistant familial, le Diplôme d’État de moniteur éducateur et le Diplôme d’État de technicien de l’intervention sociale et familiale.

L’astuce pour obtenir un diplôme sur la base de ses expériences : vous renseigner sur la validation des acquis de l’expérience (VAE). Elle vous permet d’attester vos compétences acquises au cours de votre parcours professionnel pour obtenir une reconnaissance de vos capacités (diplôme d’État).

7. Responsable de projet ESS

Vous développez et mettez en œuvre des initiatives à impact social. Ce métier polyvalent nécessite plusieurs compétences, dont la gestion de projet et une bonne connaissance du milieu de l’ESS. La formation continue et la formation initiale sont deux voies possibles pour effectuer cette réorientation professionnelle.

8. Community manager pour une association

Vous gérez les réseaux sociaux d’une association ou d’une organisation de l’ESS. Pour faire ce métier, vous pouvez suivre une formation continue en ligne ou en présentiel. Vous aurez pour mission d’animer la communauté sur les réseaux pour communiquer les actions et les projets de l’association.

9. Formateur pour adultes

Vous pouvez devenir formateur pour le compte d’associations et d’organisations. Le but est de dispenser des formations aux adultes pour développer leurs connaissances sur les sujets de l’économie sociale et solidaire.

L’ESS est un secteur très large qui permet de créer des formations sur et pour la petite enfance, l’insertion professionnelle, le commerce équitable, les circuits courts, l’accompagnement au handicap, l’écologie, le bien-être animal, etc.

10. Responsable de la communication pour une entreprise sociale

Votre rôle est de gérer la communication de l’entreprise sociale et solidaire. Avoir un parcours de formation dans le secteur de la communication peut favoriser votre recrutement. Toutes les entreprises, même celles à mission, ont besoin de chefs de projet et de communicants pour développer leurs actions et informer le grand public.

Fouillez le marché de l’emploi en ciblant des entreprises sociales pour tenter votre chance et faire un travail qui a du sens !

Les conseils pour réorienter sa carrière dans l’ESS

Accédez aux métiers de l’ESS par la voie classique, le salariat, ou par l’entrepreneuriat ! Dans tous les cas, vous devrez peut-être vous former pour développer vos compétences et faciliter votre changement de carrière professionnelle.

La formation professionnelle

Se former à l’ESS est un excellent moyen d’intégrer ce milieu. Il existe de nombreuses formations professionnelles, dont des formations initiales et des formations continues. Privilégiez un centre de formation agréé et sérieux comme :

  • le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) qui propose des formations en économie sociale ;
  • le portail de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire qui propose des formations ;
  • Ticket for Change qui propose une « école » pour changer de vie professionnelle dans l’ESS ;
  • On Purpose qui propose un programme de formation continue avec des stages au sein d’une structure ESS.

(source : association.gouv).

Le bénévolat

Travailler en tant que bénévole vous permet d’acquérir de l’expérience dans l’ESS. De plus, les associations ont toujours besoin de bras pour faire fonctionner leur structure. Le bénévolat est aussi un excellent moyen de tester un métier avant de changer de job.

La création d’entreprise sociale

Si vous voulez entreprendre pour changer la société et si vous avez une idée d’entreprise économique, sociale et solidaire, alors créer une entreprise est une possibilité.

Certains acteurs peuvent vous accompagner comme les Cress (chambres régionales de l’économie sociale et solidaire), notamment pour trouver des financements et choisir la forme juridique la plus adaptée à votre projet entrepreneurial et solidaire.

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La santé mentale des salariés français se dégrade

La santé mentale des salariés se dégrade en 2025

Le baromètre Qualisocial 2025 révèle une détérioration de la santé mentale des salariés en 2025.

25 %

des salariés interrogés se déclarent en mauvaise santé mentale.

Cette dégradation touche tous les secteurs d’activité, en particulier le domaine de l’hébergement médico-social et de l’action sociale, l’hébergement et la restauration et l’administration publique. Le manque d’effectifs, la surcharge de travail et les budgets serrés contribuent au mal-être psychologique.

Les femmes plus sujettes au stress au travail que les hommes

Est-ce une surprise ? Pas tellement. Les femmes sont 65 % à considérer leur travail comme une source de stress, contre 58 % des hommes interrogés pour l’étude Great Insights 2025. Ce stress est particulièrement élevé chez les 45-54 ans. Par ailleurs, six femmes sur dix craignent d’être licenciées.

Ces chiffres rejoignent ceux du baromètre santé mentale 2025 de Qualisocial. En effet, les femmes sont plus exposées à aux risques psychosociaux liés à une mauvaise santé mentale. Les causes ? Un travail à temps partiel moins rémunérateur, un foyer monoparental et des maladies chroniques.

Les Français peinent à croire en l’avenir

Il y a un phénomène commun à des milliers de Français : la perte d’optimisme. Chez les jeunes néanmoins, le pessimisme n’est pas totalement ancré puisqu’ils sont 60 % à estimer que le travail contribue à leur bien-être (chez les 25-34 ans de l’étude Great Insights 2025).

Dans le baromètre Qualisocial, un salarié ayant une faible confiance en l’avenir à 4,3 fois plus de probabilité d’être en mauvaise santé mentale. Et cela ne va pas en s’améliorant s’il a une faible estime de lui ou si son état d’équilibre émotionnel est déjà dégradé.

Une santé mentale en baisse chez les cadres français

Si le télétravail est perçu comme positif par la majorité des cadres français, 15 % d’entre eux affirment voir leur santé mentale se dégrader depuis 2 ans.

C’est ce que révèle une étude de l’Apec (2022) :

  • 55 % des cadres se disent surchargés par le travail ;
  • 54 % sont en état d’épuisement professionnel (burn-out) ;
  • 54 % subissent un stress intense.

Près de deux cadres sur dix ont déjà été obligés de se mettre en arrêt maladie ou de prendre un congé en raison d’un épuisement professionnel important.

Chez les cadres qui remplissent une fonction de manager, c’est encore pire, puisqu’ils sont 65 % à se sentir dépassés par une charge de travail insurmontable, contre 47 % pour les cadres non managers.


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Les entreprises ne s’impliquent pas assez dans les questions de santé au travail

Près de la moitié des cadres estiment que leur entreprise n’agit pas assez pour les questions de santé mentale au travail et pour préserver celle de leurs salariés.

En 2022, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle était l’objectif de nombreux actifs. 26 % des personnes interrogées par l’Apec souhaitaient même réduire le temps qu’ils consacraient à travailler.

Le Quiet Quitting, un phénomène post-pandémie apparu aux États-Unis, touche de nombreux salariés et cadres épuisés, surchargés et au bord du burn-out.

Renoncer à travailler en dehors des heures de travail délimitées dans le contrat ou réduire sa charge de travail en faisant moins est une solution pour éviter la dépression professionnelle.


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La santé mentale des salariés : l’entreprise doit‑elle s’en soucier ?

C’est une vraie question, dont la réponse semble plus ou moins évidente selon les points de vue.

Le premier baromètre d’OpenUp, une entreprise spécialisée dans les questions de santé mentale au travail, révèle que la majorité des salariés interrogés estiment que c’est à l’employeur d’engager le sujet de la santé mentale. 69 % des managers considèrent ce sujet comme plus personnel que professionnel.

Le manque de moyen accordé aux entreprises pour anticiper la démotivation des salariés, puis l’absentéisme et le décrochage expliquerait ce manque de soutien de la hiérarchie.

OpenUp précise en 2022 que 45 % des employés préfèrent discuter de leur bien-être mental avec un interlocuteur externe.

Néanmoins…

67 %

des salariés ne savent pas à qui s’adresser pour parler de leur mal-être au travail.

La santé mentale impacte le travail des salariés

Evidemment, moins vous êtes en condition psychologique pour travailler, moins vous êtes efficace, productif et épanoui. Le cercle vicieux s’installe : mauvaise santé mentale, démotivation voire dépression, burn-out…

Une mauvaise santé mentale influe sur la capacité de concentration des salariés, leur engagement et l’énergie au travail. Agir pour le bien-être au travail est une nécessité absolue !

Démissionner de son emploi pour améliorer sa santé mentale : est‑ce une bonne idée ?

Quand tout va mal, qu’on ressent une boule au ventre avant d’aller travailler, une envie peut nous saisir… Celle de tout envoyer balader, de quitter son emploi, remettre sa lettre de démission et changer de métier ou d’entreprise.

Mais est-ce toujours une bonne idée ?

Oui et non.

Quitter son job quand on a un vrai projet

Quitter son boulot sur un coup de tête est fortement déconseillé. Surtout si, derrière, vous n’avez ni plan B ni projet professionnel.

Prendre un congé, vous faire arrêter par votre médecin peut être une première solution si vous craquez et avez besoin de repos.

Avant de démissionner, demandez-vous pourquoi vous voulez faire et ce dont vous avez envie pour la suite de votre carrière.

Avez-vous vraiment envie de quitter votre entreprise ? Voulez-vous changer complètement de métier et faire une reconversion ? Souhaitez-vous voler de vos propres ailes et créer une entreprise ?

Posez-vous les bonnes questions avant de vous réorienter professionnellement et de poser votre démission.


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Démissionner… et regretter !

De nombreux salariés ont sauté le pas pendant la pandémie et ont démissionné de leur poste. Cette crise sanitaire a sonné le top départ pour beaucoup de reconversions professionnelles, avec une promesse d’épanouissement.

Dans certains cas, ce changement de profession ou de secteur d’activité a fonctionné. Pour d’autres… Ils regrettent d’avoir démissionné.

C’est ce que révèle une étude d’UKG publiée en avril dernier : 6 salariés sur 10 interrogés se sentaient mieux dans leur ancien emploi.

En France, les reconvertis de la pandémie ne sont que 24 % à se dire pleinement satisfaits. Pour le reste, c’est la désillusion.

Les Français regrettent avant tout :

  • leurs anciennes missions ;
  • leur ancien salaire.

En revanche, ils ne regrettent pas du tout leurs anciens collègues. Comme quoi…

Démissionner, se reconvertir, puis faire demi‑tour et retrouver son ancien métier

L’avantage avec votre parcours professionnel… C’est que vous pouvez en faire ce que vous voulez ! Vous pouvez essayer un métier un jour, en changer le lendemain et apprendre un nouveau métier le jour suivant.

Le site d’emploi et d’actualités Welcome to the Jungle a interrogé des personnes qui ont changé de voie pendant le confinement et qui ont fait demi-tour.

C’est le cas de Colombe qui travaillait dans la gestion de portefeuilles clients. Quand la Covid arrive, les boutiques ferment et Colombe voit son activité professionnelle ralentir puis s’arrêter. Elle tente alors la finance où elle décroche un job à Londres.

C’est la douche froide. Colombe ne s’y plaît pas du tout. Au bout de 6 mois, elle démissionne et retourne à son ancien métier après un bilan de compétences. Elle en tire des expériences et une meilleure connaissance d’elle-même, de ses aspirations et de ses valeurs.

Découvrez tous les témoignages de Welcome to the Jungle sur les reconvertis qui ont regretté


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Si la santé mentale des salariés français est en baisse depuis quelques années, il ne faut pas oublier que jamais rien n’est figé dans le temps. Prendre soin de sa santé est une priorité et le premier pas pour aller mieux est de parler de ce qui ne va pas.

Avant de démissionner, avant de changer de voie, avant de tout remettre en question… Parlez de votre mal-être et prenez soin de vous.

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Intelligence artificielle : 10 métiers de l’IA qui recrutent

Découvrez les 10 métiers de l’IA qui recrutent le plus en 2025 et qui sont compatibles avec un projet de reconversion professionnelle. Ces jobs pourraient vous donner des idées de métier vers lesquels vous réorienter !

1. Data Scientist

Le métier de Data Scientist consiste à récolter, gérer et analyser les données. Ce spécialiste des chiffres interprète les informations récoltées par différents biais pour s’assurer du bon fonctionnement de l’IA (intelligence artificielle). Sa mission permet à une entreprise de mieux comprendre et fidéliser des clients et ainsi anticiper ses résultats financiers.

Pour se reconvertir professionnellement dans la data science, vous pouvez suivre une formation initiale ou une formation certifiante niveau bac+3 à bac+6.

Le métier de data scientist fait partie des mieux payés dans le secteur de l’IA. Son salaire brut moyen s’élève à environ 4.500 euros par mois.

Source : les Echos sur les 7 métiers de l’intelligence artificielle les mieux payés par mois.

2. Ingénieur en intelligence artificielle

Si vous souhaitez changer de métier pour vous réorienter professionnellement vers l’IA, le métier d’ingénieur en intelligence artificielle pourrait vous plaire. Ce métier très demandé en 2024 consiste à concevoir des programmes informatiques et des systèmes d’intelligence artificielle.

Ses missions peuvent changer selon son domaine d’expertise. Il peut travailler dans la recherche et le développement des IA, dans leur maintenance, leur intégration…

Pour devenir ingénieur IA, vous devez développer vos compétences en mathématiques et en statistique, mais aussi en informatique, en apprentissage automatique, en robotique et en intelligence artificielle.

3. Architecte Big Data

L’architecte Big data fait partie des métiers les plus recherchés dans le secteur de l’IA. Son rôle est de récupérer, gérer et stocker les données, mais aussi de les structurer pour mieux les analyser.

Si vous voulez changer de voie professionnelle pour devenir architecte Big Data, vous devrez vous former sur les technologies avancées comme les bases de données NoSQL.

La rémunération d’un architecte Big Data s’élèverait à 4.500 euros brut par mois en moyenne.

4. Développeur web

Les développeurs web sont des professionnels du code et de l’informatique. Ils créent des sites web et peuvent, selon leurs missions, travailler avec les intelligences artificielles pour créer des systèmes et des logiciels encore plus poussés.

Vous pouvez suivre une formation professionnelle continue pour devenir développeur web. Certains organismes de formation proposent des formations certifiantes courtes pour vous apprendre les bases et vous préparer à ce nouveau métier.

5. Cogniticien

Le rôle du cogniticien est d’adapter les outils numériques pour augmenter leurs performances, leur sécurité et leur confort pour les humains. Il conçoit, par exemple, des IHM (interfaces homme-machine) pour automatiser certaines tâches.

Pour changer de job et devenir cogniticien, vous devez avoir une forte connaissance en sciences humaines (psychologie, sociologie…), biologie humaine et technologies de communication. Une reprise d’étude est préconisée pour atteindre un niveau Bac+5 avec un diplôme d’ingénieur.

6. Ingénieur Machine Learning

Spécialiste de l’apprentissage automatique, l’ingénieur Machine Learning modifie les machines IA pour leur donner la capacité à apprendre à partir d’un ensemble de données. Le but : leur faire exécuter des opérations complexes. Le rôle de cet ingénieur est d’édifier et intégrer des algorithmes pointus aux IA.

L’ingénieur Machine Learning est au coeur des modèles d’apprentissage automatique. Il travaille sur toutes les étapes du modèle IA.

Pour apprendre ce nouveau métier, vous devrez suivre une formation initiale auprès d’une école d’ingénieurs par exemple.

Le salaire moyen brut d’un ingénieur Machine Learning serait de 3.500 euros brut par mois environ.

7. Ingénieur de prompt

Si vous avez zyeuté ChatGPT, vous avez dû remarquer que, pour fonctionner et produire du contenu, il lui faut une consigne. Plus cette « consigne » est précise, scriptée, et plus la réponse est efficace. C’est ce qu’on appelle un « prompt ».

L’ingénieur de prompt crée des scripts à destination des IA pour obtenir des résultats précis et performants. Son rôle est de générer du texte, des images et des vidéos à partir de prompts efficaces. Il s’agit d’un métier aux compétences techniques pour tester les outils d’IA générative.

Il n’existe pas de formations professionnelles diplômantes pour accéder à ce métier. Vous pouvez l’exercer au sein d’une entreprise ou en tant que freelance.

8. IA Trainer

L’IA Trainer est l’entraîneur d’intelligence artificielle. Il la teste et l’entraîne pour qu’elle puisse s’améliorer et effectuer des tâches de manière autonome. Ce professionnel travaille en collaboration avec les ingénieurs pour développer et préciser les algorithmes.

Un IA Trainer gagnerait en moyenne 3.167 euros brut par mois.

9. Responsable de l’éthique IA

L’intelligence artificielle soulève beaucoup de questions. Le responsable de l’éthique IA possède un rôle important dans la création d’une nouvelle IA. Son rôle est de s’assurer que les systèmes sont développés et utilisés de manière responsable.

Pour se former au métier de responsable de l’éthique IA, il existe une formation professionnelle initiale à l’université d’Artois qui permet d’obtenir un diplôme universitaire Bac+5 dans ce domaine d’activité.

Ce métier d’avenir se développera certainement dans les prochaines années. Nécessaire pour anticiper et prévenir les dérives éventuelles de l’IA, sa présence pourra aussi rassurer certains utilisateurs.

10. Chargé de projet Chatbot

Le chargé de projet ou chef de projet Chatbot gère la création et la mise en place d’un système conversationnel automatique. Le Chatbot est la fenêtre qui vous permet de discuter avec un robot quand vous avez une réclamation ou une question. Il peut être pratique pour améliorer l’expérience client et traiter des demandes générales.

Si vous voulez changer de vie professionnelle et devenir chargé de projet Chatbot, vous devrez développer vos talents en IA. Généralement, les salariés recrutés ont un diplôme d’ingénieur en Bac+5 ou un master en informatique, management de projet, intelligence artificielle ou marketing digital.

Suivre une formation en ligne est également possible.

L’IA : l’ère des ingénieurs… mais pas que !

Les métiers de l’IA qui recrutent sont surtout des postes d’ingénieur et d’experts en informatique. Néanmoins, le développement de l’IA pourra aussi transformer (et non supprimer) les emplois créatifs (designer, artistes…), de la communication et du marketing, de la santé, de l’éducation et du service client.

Le développement des intelligences artificielles impactera une grande partie des emplois actuels, sans parler de notre manière de travailler. Les postes à pourvoir dans ce secteur d’activité nécessiteront des compétences techniques (hard skills). La formation continue doit donc s’adapter car, pour le moment, la formation initiale semble être la plus appropriée pour apprendre un nouveau métier de l’IA.

Les besoins et les recrutements devraient augmenter à mesure que les IA progressent. Anticiper et favoriser la formation professionnelle des salariés est comme nécessaire pour maintenir leur employabilité et favoriser la transition professionnelle de celles et ceux qui veulent évoluer dans leur métier ou leur activité professionnelle.

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avantage IA travail

3 avantages de l’IA dans le monde du travail

L’IA : la nouvelle ruée vers l’or qui change la société

Nous sommes au seuil d’une grande révolution. Il suffit de regarder les gouvernements se précipiter dans une ruée vers l’IA : 109 milliards d’euros d’investissement prévus pour la France, 500 milliards de dollars pour les États-Unis et pas moins pour la Chine.

L’IA générative comme ChatGPT, Gemini ou DeepSeek se présente comme étant toujours plus utile, toujours plus performante et toujours plus innovante.

Il est donc logique de se demander quelle sera la place de l’IA dans nos sociétés futures, elle qui a déjà été adoptée par 80 % des recruteurs dans leurs missions de recrutement (source : Hellowork, novembre 2024), ou par 46 % des demandeurs d’emploi pour trouver un travail (source : France Travail, octobre 2024).

Loin de faire peur, l’intelligence artificielle est majoritairement perçue comme un outil utile, à condition que son utilisation soit réglementée et encadrée. Dans le monde du travail, elle peut contribuer à améliorer certains aspects. Voyons lesquels…

1. Gain de temps et de productivité

12 % des salariés français utilisent l’intelligence artificielle dans le cadre professionnel, d’après l’étude Artefact / Odoxa (février 2025). Davantage employée par la Génération Z, elle connaît néanmoins un bond fulgurant dans son utilisation au travail (53 % en 2024 contre 33 % en 2023).

Le premier avantage de l’IA au travail est le gain de temps. En effet, grâce à l’automatisation de certaines tâches répétitives, les salariés peuvent mieux optimiser leur temps et gagner en productivité lorsque cela concerne, par exemple, la saisie de données, le tri des e-mails ou la gestion de plannings.

68 %

des salariés qui utilisent ChatGPT au travail se disent plus productifs (source : Adecco Group, printemps 2024).

De plus, l’IA peut créer des contenus variés à partir de données non structurées, ce qui multiplie leur force et leur potentiel de développement. Elle se développe en permanence pour s’adapter aux besoins des utilisateurs et continuer d’optimiser leurs tâches et leur temps de travail.

Définition : les données structurées sont accessibles par n’importe quel utilisateur (noms, adresses, données de vente…) et respectent un format strict.

A l’inverse, les données non structurées sont difficilement accessibles et n’ont pas de format prédéfini, ce qui les rend complexes à analyser (e-mails, messages, articles de blog, photos…). Les IA peuvent analyser toutes les données et les exploiter pour constituer des réponses aléatoires. En ce sens, elle peut apprendre et se développer en continu.

2. Faciliter les processus de recrutement

L’IA générative présente des avantages pour l’emploi et la recherche d’emploi. En effet, que ce soit dans les agences publiques comme France Travail (ex Pôle Emploi) ou les cabinets de recrutement privés, elle assiste les recruteurs dans leurs processus de recrutement pour mieux cibler les candidats.

Du côté des demandeurs d’emploi, l’IA aide à rédiger un CV pertinent et une lettre de motivation personnalisée selon l’entreprise visée et les attentes du poste.

A partir d’informations données, l’intelligence artificielle vous accompagne tout au long des étapes de recrutement : présentation de soi et de son parcours professionnel, présentation des compétences et aptitudes, présentation des motivations à postuler…

Selon vos expériences, l’IA est également capable de valoriser des talents et des atouts auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé. En somme, elle permet de gagner en précision et en pertinence.

Pour les entreprises qui recrutent, l’intelligence artificielle est aussi un moyen de trier rapidement les candidatures, de les analyser et de les hiérarchiser selon les critères introduits par l’humain.

Cependant, un risque subsiste. L’IA pourrait trier les candidats selon des biais stéréotypés. C’est ce qui est arrivé à Amazon qui a dû cesser de l’utiliser pour recruter de nouveaux salariés, parce qu’elle privilégiait les hommes au détriment des femmes.

Sur le long terme, l’IA générative pourrait tout de même réduire les discriminations à l’embauche, à condition de bien choisir les critères humains et de l’entraîner de manière à diminuer le risque (ce qui a fait défaut à Amazon).

Pour lutter contre ce problème, de nombreuses entreprises comme Microsoft, Orange ou La Poste ont instauré des comités d’éthique internes sur l’utilisation de l’IA.

3. Accompagner l’évolution des métiers

Sur le long terme, l’IA facilitera l’accès aux compétences techniques, lesquelles s’apprennent essentiellement par la formation professionnelle.

A l’avenir, vous n’aurez plus besoin de contacter un juriste d’entreprise, par exemple, pour connaître la réponse à votre question. L’IA pourra et peut déjà, en partie, vous répondre (attention cependant à vérifier la véracité des informations).

En accélérant l’apprentissage de nouvelles compétences, l’IA facilitera les reconversions professionnelles et mêmes les réorientations radicales, très éloignées du parcours de formation initiale. De même, au sein de l’entreprise, certaines tâches pourront être effectuées par une diversité de collaborateurs, sans nécessiter de compétences spécifiques.

Gain de productivité, mais destruction des emplois

Nul ne le nie, certains emplois disparaîtront à cause de l’IA, notamment dans certains métiers et secteurs d’activité spécifiques. Cependant, cette disparition s’accompagnera d’une vague de créations d’emploi dans d’autres secteurs.

C’est pourquoi se former tout au long de sa carrière est plus que jamais nécessaire pour préparer cet avenir professionnel et assurer son employabilité.

Les pouvoirs publics, entreprises et managers doivent aussi se préparer à ces changements, préparer leurs équipes et anticiper le besoin de formation.

Favoriser les mobilités internes

IA ne signifie pas forcément licenciement. Au contraire, les entreprises ont tout intérêt à accompagner l’évolution professionnelle de leurs salariés. L’intégration de l’IA pourra en effet faciliter la mobilité interne (changement de poste dans la même entreprise) et la montée en compétences.

Les logiciels intelligents pourront également croiser les informations sur les salariés en fonction de leurs compétences professionnelles, leurs expériences, leurs formations et leurs entretiens pour optimiser leurs performances au sein de l’entreprise.

Les recommandations pour bien aborder l’IA dans le milieu professionnel

L’IA changera énormément d’aspects de la société et de la sphère professionnelle. S’y préparer est nécessaire, c’est pourquoi la formation professionnelle continue constitue un levier fondamental. Elle doit former les jeunes actifs, mais aussi les actifs en emploi et les demandeurs d’emploi. En outre, l’IA accéléra le développement des compétences.

Pour s’y préparer, il faudra développer des formations pertinentes et actualisées, accélérer les processus de certification et encourager les formations en situation de travail (formation en alternance par exemple).

Bon à savoir : la validation des acquis de l’expérience (VAE) devrait gagner en importance pour certifier les compétences IA. Elle consiste à obtenir un diplôme sur la base de son expérience.

De plus, pour prévenir d’éventuels déséquilibres sur le marché, il faudra idéalement soutenir les TPE et les PME dans la formation à l’IA générative et faciliter le financement de la formation.

Pour en savoir plus sur les avantages de l’IA, nous vous conseillons de lire le rapport complet de Terra Nova sur ce que l’IA générative fait au travail et à l’emploi.

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ia reconversion

Comment utiliser l’IA pour sa reconversion professionnelle ?

Utiliser l’IA pour identifier ses compétences et aptitudes

La première étape de tout processus de reconversion est la suivante : faire le point. Faire le point sur votre parcours, vos compétences, votre situation professionnelle, vos aspirations et vos motivations.

Vous avez envie de changer de job, mais quels sont vos atouts ? Quelles sont les qualités que vous avez acquises au cours de votre parcours professionnel et que vous pouvez valoriser ?

Plusieurs dispositifs permettent de faire un bilan de la situation :

  • le conseil en évolution professionnelle (CEP) qui est gratuit et qui vous aide à construire un projet professionnel réaliste ;
  • le bilan de compétences pour dresser la liste de ses aptitudes ;
  • le coaching professionnel pour un accompagnement à la reconversion personnalisé.

L’IA analyse votre profil

L’intelligence artificielle peut analyser votre profil pour identifier vos compétences sur la base de vos expériences professionnelles et de votre parcours de formation.

Partagez avec elle votre CV et parlez de votre vie professionnelle pour qu’elle puisse identifier vos compétences transférables, les possibilités d’évolution et les éventuels nouveaux métiers vers lesquels vous réorienter professionnellement.

L’IA peut faire des recommandations personnalisées

En fonction de votre profil et de vos centres d’intérêt, ou de vos envies professionnelles, l’IA peut proposer des idées de métier ou de secteurs d’activité en lien avec vos compétences et appétences. Elle vous permet, ainsi, de découvrir de nouvelles professions.

L’IA peut juger la faisabilité de votre projet

L’IA accompagne votre changement d’orientation professionnelle. Elle vous aide à clarifier votre situation et à mesurer le réalisme de votre projet avant de démissionner et de passer à l’action.

Nous vous conseillons de prendre le temps de bien définir un projet professionnel cohérent avant de changer de carrière pour éviter les désillusions. Et l’IA peut vous aider !

Utiliser l’IA pour se former

L’un des 3 avantages de l’IA dans le monde du travail est l’accès simplifié au développement des compétences techniques. L’IA générative partage à des informations qui accélèrent l’apprentissage. Par conséquent, vous pouvez plus facilement vous former.

L’IA peut aussi proposer un parcours de formation personnalisé en vous recommandant des cours et des ressources adaptés à votre niveau et à vos objectifs. Elle peut vous plonger dans des simulations réalistes en situation de travail et vous aider à développer de nouvelles compétences rapidement.

Enfin, vous pouvez d’ores et déjà demander à l’IA de lister tous les centres de formation compatibles avec votre projet de reconversion, ainsi que les aides financières auxquelles vous avez droit (compte personnel de formation CPF, projet de transition professionnelle PTP, aide individuelle à la formation AIF pour les demandeurs d’emploi, etc.).

Trouver la formation professionnelle parfaite

Au lieu de passer des heures à chercher sur Internet, demandez à l’IA de lister les formations professionnelles compatibles avec votre projet de réorientation professionnelle. Vous pouvez également lui demander de comparer les formations pour choisir celle qui vous correspond le mieux en termes de :

  • certification (formation certifiante ou diplômante, idéalement avec un titre inscrit au RNCP) ;
  • coût (frais pédagogiques avec et sans les financements possibles) ;
  • programme de formation ;
  • durée de formation (formation courte ou longue) ;
  • conditions de formation (formation à distance, hybride…).

Prenez le temps d’analyser les divers organismes de formation pour choisir un cursus sérieux qui vous aidera à changer de vie professionnelle.

Identifier les aides financières

Il existe de nombreuses aides pour financer les frais de formation. L’IA vous aide à les identifier selon votre profil et les conditions d’éligibilité. Ainsi, vous savez quels dispositifs utiliser pour prendre en charge une partie ou la totalité du coût de la formation, ce qui peut simplifier votre changement de carrière professionnelle.

L’intelligence artificielle est un outil pertinent et efficace pour construire un plan de formation solide et sur mesure qui vous aidera à changer de voie. Vous pouvez même l’utiliser pour définir un plan d’action en plusieurs étapes afin de concrétiser votre nouveau projet professionnel.

Utiliser l’IA pour la recherche d’emploi

46 %

des demandeurs d’emploi ont déjà utilisé l’IA au cours de leur recherche d’emploi et l’ont jugé efficace, d’après France Travail (ex Pôle Emploi).

L’intelligence artificielle s’avère utile dans la recherche d’emploi, notamment pour :

  • optimiser le CV et la lettre de motivation en utilisant les bons mots-clés de la fiche de poste et en mettant en valeur vos compétences les plus recherchées ;
  • analyser les offres d’emploi compatibles avec votre profil et vous faire gagner du temps ;
  • identifier les professionnels clés de votre domaine cible pour développer votre réseau.

L’IA peut vous faire gagner un temps considérable sur l’analyse et la recherche d’un nouvel emploi. Par conséquent, elle vous permet de postuler à plus d’offres et à des postes pour lesquels vous avez les compétences nécessaires.

Se préparer aux entretiens d’embauche

Utilisez l’IA générative comme ChatGPT ou Gemini pour vous préparer aux entretiens de recrutement. Elle peut vous poser des questions d’entretien courantes et vous donner des conseils personnalisés pour améliorer vos réponses et votre communication.

Certaines IA sont même capables d’analyser votre langage corporel et votre ton de voix pour vous aider à vous améliorer.

Une veille plus facile

En tant que demandeur d’emploi, vous pouvez passer un temps considérable à écumer les sites d’offres d’emploi. L’IA propose d’automatiser cette tâche en effectuant, pour vous, une veille régulière du marché du travail et des compétences les plus recherchées par les employeurs. Cela vous aide à maintenir votre employabilité sur le marché de l’emploi et à assurer votre avenir professionnel.

Pendant que l’IA vous fait gagner du temps sur certains aspects de la recherche d’emploi, profitez-en pour vous former et développer vos compétences. La formation continue est d’ailleurs la solution à privilégier pour changer de métier et faire une reconversion. Vous pouvez également compter sur la validation des acquis de l’expérience (VAE).

L’IA pour réussir sa reconversion, en bref

Pour résumer, l’intelligence artificielle facilite l’insertion professionnelle et aide à se reconvertir professionnellement. Pour cela, elle :

  • dresse votre bilan professionnel (expérience professionnelle, envies et aspirations) ;
  • donne des idées de métier en fonction de votre profil (compétences professionnelles, projet…) ;
  • définit un projet de formation clair pour atteindre votre objectif (listes d’organismes de formation, listes de formations continues compatibles…) ;
  • identifie les aides financières pour financer la formation professionnelle continue ;
  • aide à développer les compétences techniques (hard skills) ;
  • trouve des offres d’emploi compatibles avec votre projet ;
  • optimise votre CV et votre lettre de motivation pour augmenter vos chances de recrutement ;
  • donne des idées pour favoriser la recherche d’emploi et mieux définir son projet professionnel ;
  • trouve des solutions pour favoriser votre épanouissement professionnel.

L’IA est un outil. Elle vous aide à chaque étape de la reconversion pour trouver des solutions à vos problèmes et répondre à vos questions. Vous pouvez par exemple lui demander de créer un programme de reconversion adapté à vos besoins et construire un projet professionnel en accord avec vos envies et vos objectifs.

Néanmoins, si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement personnalisé plus précis, l’approche humaine reste la plus efficace. L’idéal ? Combiner les deux : l’IA pour une première recherche d’informations et les humains pour l’accompagnement approfondi.

Découvrez-en plus sur la reconversion :

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