13 novembre 2025

: Salon Nouvelle Vie Pro et Journée nationale de la reconversion

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Maelys Léon

amour au travail

Amour, travail, reconversion : l’amour au bureau, une folie ?

L’amour au travail, est-ce une bonne idée ? Décryptage d’une tendance et témoignages de celles et ceux qui ont fait leur reconversion professionnelle en couple.

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santé mentale travail

Santé mentale au travail : le bilan en France en 2025

La santé mentale au travail, une question de santé publique

C’est bien connu, une mauvaise santé mentale peut avoir des conséquences sur le corps (possibilité de tomber malade, de subir des symptômes physiques), le mental (stress, anxiété, idées noires…) et les liens sociaux (isolement, anxiété sociale…).

22 %

des salariés français estiment que leur activité professionnelle impacte négativement leur santé mentale.

Prendre soin de sa santé mentale est indispensable pour rester en bonne santé physique et mentale. Certains gestes et habitudes peuvent contribuer à l’améliorer, comme une hygiène de vie équilibrée avec un sommeil réparateur et une alimentation saine. Cependant, d’autres facteurs, souvent indépendants de notre volonté, peuvent la détériorer.

Le travail fait partie des sources possibles de mal-être. Une mauvaise qualité de vie au travail (QVT), de mauvaises relations avec les collègues, du harcèlement, du surmenage ou encore un burnout peuvent contribuer à une détérioration de la santé mentale et à l’apparition de maladies professionnelles (qui se concluent par un arrêt du travail, peut-être une dépression, des risques psychosociaux aggravés, etc.).

Les principales causes du mal‑être au travail

L’OMS établit la liste des principales causes de la souffrance au travail et donc d’une détérioration de la santé mentale des professionnels. Parmi elles :

  • une charge de travail excessive (manque de personnel, rythme de travail exagéré, objectifs irréalistes) ;
  • des horaires de travail prolongés, rigides et incompatibles avec la vie sociale ;
  • des conditions de travail dangereuses ou pénibles ;
  • le manque de soutien des collaborateurs ou un management autoritaire ;
  • la discrimination et l’exclusion ;
  • des fonctions mal définies qui laissent le salarié dans le flou ;
  • l’insécurité de l’emploi, un salaire insuffisant ou un manque d’investissement dans l’organisation des carrières ;
  • l’incompatibilité entre les exigences professionnelles et familiales (vie professionnelle et vie personnelle) ;
  • la violence, le harcèlement moral et physique, l’intimidation ;
  • le manque de reconnaissance.

Tous ces facteurs peuvent mener à une destruction progressive de la santé mentale. Un état d’épuisement peut s’installer avec un stress chronique aux conséquences psychosociales plus ou moins importantes. Par exemple, il existe des dizaines de conséquences d’un burnout, qu’elles soient physiques (migraine, maux de ventre, perte de cheveux, fatigue physique) ou psychologiques (états dépressifs, irritabilité, perte de mémoire, dépersonnalisation).

Si certaines professions sont davantage exposées aux risques psychosociaux et à une mauvaise santé mentale, tous les salariés de tous les secteurs d’activité peuvent subir une dégradation émotionnelle avec des signes d’épuisement liés au travail.

Les risques du travail sur le bien‑être psychologique

Le travail fait partie intégrante de nos existences (nous étudions, travaillons et évoluons professionnellement toute notre vie). Par conséquent, il a forcément un impact sur notre vie, qu’il soit positif ou négatif.

Les principaux risques du travail sur la santé mentale sont le burn-out, le syndrome d’épuisement professionnel, les difficultés de recrutement, qui peuvent mener à une surcharge de travail et donc à un burn-out, et la perte de sens, l’ennui capable de générer une démotivation, voire un désengagement (le quiet quitting et le bore out).

Pour les directeurs de ressources humaines, le stress au travail peut aussi impacter négativement la santé mentale des salariés.

Le contexte personnel influe également sur la santé mentale. Par exemple, 29 % des salariés aidants jugent leur santé mentale comme « mauvaise ». La pression dans la vie personnelle peut se cumuler à la pression professionnelle et former un cocktail explosif.

Surtout, ne laissez pas cette souffrance s’installer ! Parlez-en. Autour de vous, à des amis, des collègues, votre famille, mais aussi à des professionnels de santé comme un psychologue ou un psychiatre, voire au médecin du travail. L’usure psychologique peut avoir des conséquences terribles sur votre santé globale. Prenez soin de vous avant de finir épuisé et malade.

Les chiffres sur la santé mentale des Français en 2025

Au travail, la santé mentale des Français reste instable. Un seul actif sur deux déclare que le travail a un impact positif sur sa santé mentale et ce chiffre chute chez les seniors qui sont seulement 38 % à le penser. Les jeunes générations sont les plus optimistes, car 60 % des 25-34 ans estiment que leur travail contribue à leur bien-être.

Les femmes sont plus affectées que les hommes. Un quart d’entre elles considèrent leur métier comme nuisible à leur santé mentale, ce qui correspond à 6 points de plus que les hommes. 65 % d’entre elles voient même leur travail comme une source de stress. Elles craignent notamment d’être licenciées (6 femmes interrogées sur 10).

Malgré tout, 74 % des salariés français perçoivent le travail comme une opportunité de progresser. Ce dernier reste un levier possible d’épanouissement, à condition de bénéficier d’un environnement positif et d’une atmosphère qui contribue au bien-être personnel.

25 %

des salariés français se disent en mauvaise santé mentale, d’après le baromètre Qualisocial 2025.

Les solutions pour améliorer la santé mentale au travail

La santé au travail, qu’elle soit mentale ou physique, fait partie des sujets de plus en plus étudiés par les employeurs. Par ailleurs, 30 % des salariés français estiment que leur entreprise met en place des actions concrètes pour prévenir et soutenir les sujets de la santé mentale.

Cependant, et même si ce chiffre est en hausse en 2025, l’indicateur reste bas (70 % pensent que les entreprises n’en font pas assez).

La première solution pour éviter l’épuisement émotionnel et préserver la santé des travailleurs est donc à voir du côté des employeurs.

Actions des employeurs

Les dirigeants d’entreprise peuvent mettre en place une politique de prévention des risques psychosociaux et former leurs managers à la gestion du stress au travail et au bien-être des équipes. Encourager une culture d’entreprise bienveillante et inclusive peut aussi prévenir les situations de souffrance.

L’objectif est de réduire tous les facteurs de stress possible, c’est-à-dire la charge de travail trop importante, le manque de soutien social, les causes déterminantes d’absentéisme, le sentiment d’inutilité ou le sentiment d’échec, l’épuisement physique, l’organisation du travail, etc.

Actions individuelles

De votre côté, vous pouvez soutenir votre santé mentale pour éviter l’épuisement, gérer le stress et retrouver l’énergie. Par exemple, pratiquer la relaxation, la méditation et le sport permet de lutter contre les tensions et de vous donner des objectifs qui participent à la sensation d’accomplissement.

Vous pouvez aussi fixer des limites entre la vie pro et la vie perso comme faire valoir votre droit à la déconnexion ou ne pas faire d’heures supplémentaires sans compensation ou reconnaissance. Nous vous invitons également à verbaliser votre souffrance psychique, d’en parler aux RH ou à votre manager pour trouver des solutions.

Enfin, la reconversion professionnelle reste une manière de sortir de la spirale du stress au bureau et de la souffrance. Se reconvertir professionnellement ne signifie pas que vous ferez une réorientation radicale. Vous pouvez changer de travail, changer de poste, devenir indépendant et créer une entreprise, ou bien carrément changer de voie professionnelle, partir à l’étranger…

Le stress et l’épuisement au travail, un signe qui appelle au changement

Votre burn-out ou vos symptômes de stress sont un signe. Ils vous alertent sur un environnement stressant qui ne vous convient pas. Prendre le temps de faire le point et d’analyser votre situation professionnelle pour identifier les principaux facteurs de stress et les causes de votre souffrance au quotidien est un premier pas essentiel pour sortir du burn-out.

N’attendez pas l’épuisement total pour agir. Ce dernier pourrait dégrader davantage votre santé, vous mener à des accidents du travail, voire à des troubles psychiques. Sans une prise en charge personnelle ou médicale de votre santé mentale, le risque traumatique augmente, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses sur votre vie professionnelle ET personnelle.

Favoriser l’épanouissement professionnel et le bien‑être au travail

Atteindre l’épanouissement professionnel est possible. La première étape, si vous souffrez de mal du travail, est de travailler sur les causes de votre mal-être pour sortir de la souffrance quotidienne. Entourez-vous de gens compréhensifs et capables d’empathie. Prenez du temps pour vous, pour vous reposer et vous ressourcer.

Ensuite, passez à l’action.

Analyser sa situation

Posez-vous les bonnes questions :

  • votre travail est-il intéressant ? Stimulant ? Vous plaît-il ?
  • Si vous ne deviez plus travailler, que feriez-vous de vos journées ?
  • Vous sentez-vous utile et valorisé dans votre entreprise ?

Faire appel à un coach professionnel peut vous aider à faire le point, tout comme le conseiller en évolution professionnelle (CEP) si vous souhaitez construire un nouveau projet professionnel.

Questionner son environnement de travail

Analysez la sphère du travail, vos relations avec votre collègue (y a-t-il une bonne ambiance au bureau ?), la reconnaissance et la valorisation de votre travail, votre équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle… Un sentiment d’incompétence ou un manque de reconnaissance font partie des causes possibles de détérioration de la santé mentale, tout comme le fait d’avoir une vie personnelle moins « remplie » que la vie professionnelle.

S’interroger sur ses aspirations

Comment imaginez-vous votre avenir professionnel ? Autorisez-vous à rêver, à fouiller dans vos passions et centres d’intérêts. Vous réfléchirez ensuite aux moyens qui existent pour en faire votre nouveau métier. Certains leviers comme la formation professionnelle, la création d’entreprise, la réorientation professionnelle, la mobilité interne ou externe contribuent à votre changement de vie professionnelle.

Au cours de cette introspection, prenez le temps de vous interroger sur vos valeurs et vos convictions, sur ce qui, pour vous, constitue une motivation profonde à travailler. En un mot : recentrez-vous sur vos priorités, cela vous aidera à aboutir à des résultats concrets.

Se faire accompagner

Le sentiment de solitude aggrave la santé mentale. Or vous n’êtes pas seul. Vous pouvez bénéficier d’un accompagnement. D’abord, si vous vous sentez mal psychologiquement, nous vous recommandons de faire appel à des médecins généralistes ou à des thérapeutes pour prendre en charge votre santé mentale.

Ensuite, pour sortir d’une situation d’épuisement, voire sortir du burn-out, vous pouvez bénéficier de l’aide de l’inspection du travail, mais aussi des acteurs de la reconversion pour changer de job ou changer d’entreprise.


●  Soyez accompagné

Bref, vous n’êtes pas seul. Jamais. Vous pouvez, à tout moment, sortir d’une situation qui vous fait souffrir. Prenez soin de vous !

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reconversion cdi

Comment faire une reconversion professionnelle quand on est en CDI ?

Découvrez toutes les étapes pour faire une reconversion professionnelle quand on est en CDI dans une entreprise privée. Voici ce qu’il faut savoir.

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métiers agriculture

Reconversion : 10 métiers de l’agriculture qui recrutent

À l’occasion du Salon de l’Agriculture 2025, découvrez des idées de métier de la branche agricole pour construire un projet de reconversion compatible avec vos valeurs et changer de vie professionnelle.

Bon à savoir : La Nouvelle-Aquitaine est la région qui prévoit le plus de recruter des professionnels de l’agriculture.

1. Viticulteur

Si vous souhaitez changer de branche pour devenir viticulteur, vous pouvez suivre une formation continue. La formation viticulture est éligible au compte personnel de formation (CPF) selon l’organisme que vous choisissez. Elle vous permet de développer de nouvelles compétences, nécessaires pour démarrer une nouvelle vie professionnelle.

Sachez que le viticulteur se distingue de vigneron. Le premier est spécialisé dans la culture de la vigne pour produire du raisin à destination de la vinification. Le second est, lui, responsable de l’ensemble du processus de production du vin et peut s’occuper de l’entretien des vignes et de la récolte.

Le métier de viticulteur recrute activement en France et à l’international, aussi bien pour des postes techniques que commerciaux.

Astuce en plus : avant de changer de profession, commencez par faire un bilan de compétences pour identifier vos compétences professionnelles transférables.

2. Arboriculteur

Pour devenir arboriculteur, vous pouvez faire une formation professionnelle continue ou initiale. Le parcours de formation initial est accessible du CAP au Bac+3.

Ce professionnel de l’agriculture est spécialisé dans la culture des arbres fruitiers. Son travail englobe un large éventail de tâches, de la plantation à l’entretien en passant par la récolte et la commercialisation des fruits.

3. Agriculteur (exploitation agricole)

Les missions de l’agriculteur sont variées : travaux des champs, gestion de l’exploitation, commercialisation des produits, gestion de la production, etc.

Si vous comptez effectuer une reconversion dans l’agriculture et gérer votre propre exploitation, il est conseillé de vous former, surtout si vous envisagez une réorientation radicale.

Le site de l’ANEFA (agence de promotions des emplois agricoles) rappelle que vous pouvez :

  • réaliser une période de mise en situation en milieu professionnelle (PMSMP), c’est-à-dire un stade d’immersion pour tester un métier avant d’en changer ;
  • passer par la préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC) pour développer vos compétences avant de chercher un emploi dans l’agriculture (pour les demandeurs d’emploi qui veulent se réorienter professionnellement) ;
  • bénéficier de l’action de formation préalable au recrutement (AFPR) ;
  • passer le BPREA (brevet professionnel responsable d’exploitation agricole) pour vous installer en tant qu’agriculteur.

Des certifications professionnelles vous permettent également d’évoluer tout au long de votre carrière, de développer vos compétences et aptitudes et de vous spécialiser. Nous vous conseillons de privilégier une formation qualifiante qui délivre un certificat d’aptitude reconnu dans le milieu agricole.

Astuce en plus : consultez le site de l’OCAPIAT, l’opérateur de compétences (OPCO) spécialisé, entre autres, dans les métiers de l’agriculture.

4. Maraîcher

Si vous souhaitez devenir maraîcher dans le cadre d’un changement d’orientation professionnelle, vous pouvez obtenir le certificat de qualification professionnelle (CQP) ouvrier spécialisé en production légumière. La formation dure moins d’un an, ce qui permet d’entamer une reconversion rapide.

Le maraîcher est un agriculteur spécialisé dans la production de légumes, de fruits, d’herbes aromatiques et/ou de fleurs. Il peut notamment vendre des productions sur le marché (mais pas seulement !).

5. Éleveur

Si passer votre journée auprès d’animaux vous motive à changer de travail, le métier d’éleveur est peut-être fait pour vous. Vaches laitières, chèvres, moutons ou même alpagas, vous pouvez élever les animaux que vous souhaitez. Vous veillez à leur santé et à leur développement.

Pour devenir éleveur animalier, les formations professionnelles dépendent des animaux que vous souhaitez élever. Pour devenir éleveur de chevaux par exemple, vous devez avoir une certaine expertise en équidés et cela s’apprend. De manière générale, vous pouvez passer un brevet professionnel, puis gagner en expérience professionnelle au gré de vos emplois.

Astuce en plus : n’hésitez pas à développer votre réseau et à multiplier des sages ou de petits emplois pour gagner en expérience tout au long de votre processus de reconversion.

6. Conducteur d’engins agricoles

Ce métier de l’agriculture recrute énormément en France. Les besoins sont réels. C’est un métier accessible sans diplôme. Vous y accédez notamment grâce au brevet professionnel agricole (BPA) option travaux de conduite et d’entretien des engins agricoles.

Ce métier peut s’exercer en CDD (contrat à durée déterminée) et en CDI (contrat à durée indéterminée). Si votre projet s’inscrit plutôt dans la création d’entreprise et la gestion de votre exploitation, apprendre à conduire des engins agricoles peut s’avérer indispensable.

7. Vigneron

Nous l’avons vu, le métier de vigneron diffère de celui de viticulteur. Le vigneron s’occupe du processus de création du vin. C’est un emploi à plein temps qui demande beaucoup d’efforts physiques et de la patience.

Pour effectuer une reconversion et devenir vigneron, vous pouvez faire un CAP vin et vigne ainsi qu’un Bac Pro pour apprendre à conduire des engins et gérer une exploitation agricole. Certaines écoles d’agronomie proposent également des formations spécifiques sur l’œnologie, vous permettant de développer vos aptitudes professionnelles.

8. Chef de culture

Le chef de culture est un acteur clé du monde agricole. Il gère et optimise les productions végétales et joue un rôle dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des cultures.

Pour changer de secteur d’activité et faire ce métier, vous devez surtout avoir une expérience solide dans les métiers agricoles et de productions agricoles. Plusieurs formations initiales sont possibles du Bac au Bac+3. Certains BTS sont compatibles avec les personnes actuellement en reconversion afin de s’adapter à leurs contraintes.

9. Horticulteur

L’horticulteur est un professionnel de la culture des plantes ornementales ou à destination de la consommation (légumes, fruits). Vous y accédez par la formation initiale ou continue, notamment via un centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA).

Certaines certifications existent comme le titre professionnel d’ouvrier de production horticole.

10. Agent de production sylvicole

Pour devenir sylviculteur, vous pouvez suivre une formation continue ou initiale. Ce sont des formations rapides qui peuvent également s’effectuer en alternance, ce qui vous permet d’apprendre sur le terrain.

L’ouvrier sylvicole ou agent forestier a pour rôle l’entretien, la gestion et l’exploitation des forêts. Il s’occupe notamment de la préparation des sols et des plantations, de débroussaillages et des abattages.

reconversion agriculture

Obtenir une VAE Agriculture

La validation des acquis de l’expérience (VAE) vous permet d’obtenir un diplôme sur la base de votre expérience. Vous pouvez en faire la demande auprès d’organismes agréés comme le CNAM. Vous devrez néanmoins passer un entretien pour certifier vos compétences.

La VAE facilite l’évolution professionnelle ainsi que le recrutement et l’insertion professionnelle sur le marché de l’emploi. Elle favorise également votre professionnalisation.

Comment financer sa formation agricole ?

Plusieurs aides financières prennent en charge une partie ou la totalité des frais pédagogiques selon votre situation. Le CPF est un dispositif commun à tous les actifs.

Vous disposez également :

  • du projet de transition professionnelle (PTP) si vous êtes salarié dans le privé (il a remplacé le congé individuel de formation et est géré par Transitions Pro qui ont remplacé le Fongecif) ;
  • du dispositif Démission Reconversion pour toucher l’indemnité chômage quand vous avez un projet de changement de carrière professionnelle ;
  • de l’aide individuelle à la formation (AIF) si vous êtes demandeur d’emploi.

D’autres aides financières peuvent vous être attribuées, notamment pour aider votre installation agricole. C’est notamment le cas si vous êtes jeune agriculteur ou si vous avez entre 18 et 40 ans.

L’agriculture, un domaine d’activité nécessaire vers lequel se reconvertir

Pour se reconvertir professionnellement vers l’agriculture, il faut d’abord faire le point. Faire le point sur votre situation professionnelle et faire le point sur vos motivations profondes à s’orienter vers ce secteur. S’il est connu pour être difficile et précaire, seuls les porteurs de projet motivés et les personnes passionnées pourront en tirer une forme d’épanouissement pérenne.

Faire un métier de l’agriculture nécessite de la passion et des efforts. Alors que 43 % des exploitants sont âgés de plus de 55 ans (source : Chambres d’agriculture 2025), le manque de main-d’œuvre inquiète. Trop peu de jeunes et de personnes en reconversion professionnelle se dirigent vers cette voie pourtant essentielle et pleine de sens.

6 agriculteurs sur 10

seront en âge de partir à la retraite d’ici 10 ans.

C’est pourquoi, si vous souhaitez donner une nouvelle orientation à votre carrière et si vous avez envie de changement, l’agriculture pourrait vous convenir. Cette voie comporte de nombreuses opportunités et fait partie des secteurs en tension qui recrutent.

Les trois profils d’agriculteurs en devenir

L’INRAE a mené une enquête pour identifier trois profils de personnes qui envisagent souvent une réorientation professionnelle vers l’agriculture :

  • les « déclassés », c’est-à-dire des personnes qui ont vite abandonné les études supérieures pour se réorienter vers l’agriculture (ils peuvent aussi reprendre une ferme ou une exploitation agricole appartenant à leur famille) ;
  • les « désenchantés » qui occupent un emploi stable d’encadrement ou de direction qui ne leur plaît plus ou qui manque de sens, ce qui les poussent à envisager une reconversion vers des métiers porteurs de sens et proches de leurs aspirations ;
  • les « détachés » qui sont généralement âgés de plus de 40 ans, qui occupent des emplois peu qualifiés et qui effectuent une mobilité professionnelle souvent en lien avec leur parcours professionnel initial.

Se confronter aux réalités du métier

La profession d’agriculteur est dure. Tout le monde en a conscience. Avant de changer de boulot, la formation professionnelle est un bon moyen de se confronter aux réalités du terrain. Une enquête du CFPPA (centre de formation professionnelle et de promotion agricole) révèle que 42 % des personnes ayant suivi une formation agricole ne poursuivent pas leur projet professionnel.

Prendre le temps de vous informer sur les réalités du métier est très important avant de changer de job et de vous lancer dans cette nouvelle aventure professionnelle. C’est pourquoi nous vous conseillons de parler à des professionnels du secteur, voire d’effectuer un stage d’immersion professionnelle avant de changer de métier et quitter votre job actuel.

Suivez vos envies professionnelles, mais prenez le temps de bien réfléchir à votre programme de reconversion avant de changer de voie professionnelle. Respectez ces quatre étapes dans votre plan d’action :

  1. faire le point sur votre métier actuel et vos aspirations ;
  2. s’informer sur le nouveau métier ;
  3. se former avec un organisme de formation qualifié ;
  4. commencer la recherche d’emploi.

Bénéficiez d’un accompagnement à la reconversion avec le coaching professionnel et d’une aide à la construction de votre projet pro avec le CEP.

Source des idées de métiers qui recrutent en agriculture : enquête HelloWork 2025 qui se base sur les besoins de main-d’œuvre des métiers qui recrutent le plus en 2024 (enquête France Travail – ex Pôle Emploi).

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Journée des droits de la femme : reconversion, emploi, égalité, où en est-on en 2025 ?

Les femmes et l’emploi en 2025

55 % des Français estiment que les femmes et les hommes ne sont pas traités de la même manière au travail. C’est ce que révèle le Baromètre Sexisme Toluna Harris interactive publié en novembre 2024 pour le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE).

Malheureusement, le milieu professionnel reste la branche la plus inégalitaire pour les femmes, devant la rue, les transports et le monde politique (76 % des Français le pensent, c’est deux points de plus qu’en 2022).

Le rapport du HCE remarque une libération de la parole sexiste dans les discours politiques et les médias. Cependant, « les femmes restent invisibilisées et les propos sexistes trop coutumiers, trop peu contrôlés et trop peu contredits ».

La présidente du Haut Conseil parle également de femmes qui deviennent plus féministes et d’hommes plus masculinistes, surtout chez les jeunes.

Par conséquent, il n’est pas étonnant de voir que 6 personnes interrogées sur 10 considèrent qu’il est difficile d’être une femme, un constat approuvé par 94 % des jeunes femmes de 15 à 24 ans.

Les inégalités femmes‑hommes au travail en 2025

83 %

des femmes ressentent des inégalités au travail par rapport leurs homologues masculins.

Si certaines inégalités reculent, d’autres demeurent. De manière générale, la différence homme-femme est ancrée dans les organisations du travail comme l’écrit l’Anact (agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail).

« Les inégalités trouvent aussi leur source dans des systèmes d’organisation du travail qui limitent l’accès de femmes aux parcours professionnels offrant de meilleures conditions d’emploi, de travail ou de conciliation des temps. » Karine Babule, chargée de mission à l’Anact.

10 % des femmes interrogées pour l’HCE disent avoir déjà vécu une discrimination à l’emploi. La raison ? Des stéréotypes de genre toujours plus ancrés et toujours plus persistants. De même, 2 femmes sur 5 se sentent discriminées au travail. Bien que ce chiffre soit en baisse, la discrimination pèse toujours sur la vie professionnelle des femmes.

Celles-ci sont davantage discriminées sur leurs choix d’orientation professionnelle, et ce, dès leur entrée sur le marché de l’emploi. Elles ont davantage tendance à privilégier des formations correspondant à des secteurs dits « féminisés » comme la santé, les services et l’action sociale.

Fait intéressant, le baromètre a étudié 77 métiers : 57 % sont à prédominance masculine, c’est-à-dire non mixte. Cela veut dire qu’ils présentent plus d’employés masculins que féminins (il faut entre 40 et 60 % de salariés femmes ou hommes pour considérer un emploi comme étant mixte).

Bon à savoir : depuis le 5 septembre 2018, la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel oblige les entreprises à créer un Index de l’égalité professionnelle Femmes-Hommes pour mesurer leur plan d’égalité professionnelle. Ils doivent le publier chaque année, ce qui permet de mieux mesurer l’inégalité professionnelle entre les hommes et les femmes.

Des clichés sexistes qui demeurent, mais un peu moins répandus

Les différences de traitement peuvent en partie s’expliquer par les stéréotypes. Si ceux-ci demeurent, ils semblent tout de même reculer sur certains aspects. Par exemple, 91 % des sondés du Baromètre Sexisme estiment qu’une femme présidente est capable de diriger le pays (contre 87 % en novembre 2022).

84 %

des Français estiment acceptable le fait qu’une femme gagne plus que son conjoint en 2025.

A l’inverse, certains clichés continuent de prospérer. Par exemple, 40 % des Français interrogés estiment qu’il est normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants (remarquons qu’il s’agit d’une minorité, car 54 % pensent que ce n’est pas normal).

Chose intéressante, LinkedIn propose un top 10 des métiers où recruter d’après les compétences (et seulement les compétences) pourrait augmenter la part de femmes. Les voici :

  1. responsable e-commerce ;
  2. commercial automobile ;
  3. journaliste sportif ;
  4. commandant de bord ;
  5. architecte DevOps ;
  6. concepteur mécanique ;
  7. géographe ;
  8. architecte logiciel ;
  9. technicien en fibre optique ;
  10. technicien en génie logiciel.

Ce sont des métiers qui recrutent essentiellement des hommes et que les stéréotypes tendent à considérer comme étant « masculins ». Cependant, à ne recruter que des hommes (par manque de profils féminins ou par stéréotypes), les entreprises passent à côté de talents intéressants.

Les femmes les plus diplômées sont plus exposées au risque de déclassement professionnel

Voici le problème : plus une femme a de diplômes, plus elle risque de subir un déclassement professionnel. Cela veut dire qu’elle occupe un emploi qui ne correspond pas à son niveau de compétences, de qualifications ou de diplômes. Elle occupe un poste moins qualifié et donc moins rémunérateur que ce à quoi elle pourrait prétendre (source : Insee, 6 mars 2025).

Cependant, les femmes sont moins souvent déclassées de manière générale lorsqu’elles sont peu diplômées. Ce sont même les hommes qui subissent le plus le déclassement professionnel chez les salariés les moins qualifiés, en raison de la surreprésentation d’ouvriers (4 ouvriers sur 10 sont des hommes contre 1 sur 10 chez les femmes).

En effet, les femmes sont plus souvent diplômées que les hommes (57 % contre 47 % d’après le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche). Cependant, elles sont très minoritaires dans les filières de formations scientifiques.

En résumé, plus vous avez de diplômes en tant que femme, plus vous avez de risques d’exercer un job sous-qualifié par rapport à vos compétences réelles. Cependant, moins vous êtes diplômée, moins vous risquez de subir un déclassement professionnel.

Les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes en 2025

Sans surprise, les inégalités de salaire hommes-femmes persistent. En 2022, le revenu salarial annuel des femmes était de 19.980 euros contre 26.110 euros pour celui des hommes (source : Insee, étude publiée le 06 mars 2025) dans le secteur privé, soit un écart de 23,5 %. Aujourd’hui, cet écart serait de 22 %.

22 %

c’est l’écart de revenu salarial entre femmes et hommes en 2024, selon l’Insee (à temps plein). Il est de 14 % à temps partiel.

Pour vous donner un ordre d’idée, en 2024, les femmes ont commencé à travailler « gratuitement » à partir du 8 novembre à 16h48 (jusqu’au 31 décembre 23h59). Autrement dit, elles perdent presque deux mois de salaire par rapport à leurs collègues masculins (et pour un poste et un temps de travail équivalents).

Les femmes travaillent 3 fois plus à temps partiel que les hommes

Toujours selon l’Insee, les femmes occupent plus souvent des emplois à temps partiel. Leur volume de travail annuel moyen est inférieur de 10,1 % à celui des hommes, ce qui expliquerait en partie les écarts de rémunération. Autrement dit, elles gagnent moins parce qu’elles travaillent moins.

Oui. Mais pourquoi ?

Les femmes travaillent plus souvent à temps partiel que les hommes pour des raisons familiales, pour s’occuper des enfants ou des proches (60 % des aidants sont des femmes). C’est ce que révèle le rapport de la Dares publié fin 2024.

77 %

des salariés qui travaillent à temps partiel sont des femmes, d’après la Dares.

Là encore, les stéréotypes de genre sont au cœur du problème. Rappelez-vous : 4 Français sur 10 interrogés par le Baromètre Sexiste estiment qu’il est normal que les femmes cessent leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants.

Un autre chiffre intéressant : 47 % des Français estiment qu’une femme doit avoir des enfants pour correspondre aux attentes de la société. Elle doit aussi être sérieuse, douce, sensible, belle et discrète. Autant d’adjectifs apposés au mot femme qui épousent nos perceptions jusqu’à, au bout d’un certain temps, s’installer dans la réalité.

Les femmes occupent plus de postes moins rémunérateurs

Voici ce que dit l’Insee : dans les 10 % des emplois offrant les salaires les plus bas, 6 emplois sur 10 sont occupés par des femmes. A l’inverse, sur les 10 % des métiers offrant les plus hauts salaires, seuls 4 emplois sur 10 sont occupés par des femmes (et 6 sur 10 par des hommes).

25 % des emplois occupés par des femmes (à temps plein) sont exercés dans une profession dont le salaire mensuel moyen est inférieur à 1.732 euros. Ces métiers sont souvent agente d’entretien, caissière, aide à domicile, employée dans l’hôtellerie, coiffeuse, esthéticienne… Par opposition, 18 % des emplois occupés par les hommes sont exercés dans une profession ayant le même niveau de rémunération (soit moins de 1.732 euros).

En bref, cela veut dire que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à occuper des postes moins rémunérateurs (à temps complet).

L’écart de salaire entre les hommes et les femmes exerçant un même métier serait de 210 euros par mois en moyenne

Là encore, c’est l’Insee qui le dit. L’institut l’explique par plusieurs facteurs comme l’ancienneté du salarié, le type d’entreprise employeuse, le niveau de responsabilité du poste, la discrimination liée au sexe, etc.

L’écart de rémunération dépend des métiers et se voit davantage dans les professions les plus rémunératrices. Par exemple, un caissier est payé 50 euros de plus par mois qu’une caissière alors qu’un dirigeant d’entreprise gagne 1.110 euros de plus qu’une dirigeante.

La santé des femmes au travail en 2025

Les accidents du travail augmentent chez les femmes depuis 2001. C’est ce que remarque l’ANACT dans une enquête menée entre 2001 et 2019. Celle-ci révèle que les accidents du travail, de manière globale, sont en baisse, car les hommes restent les plus concernés. Sauf que l’étude montre aussi une hausse progressive du nombre d’accidents du travail pour les femmes.

En 2019, les femmes sont en moyenne arrêtées plus longtemps que les hommes : 73,8 journées contre 67,9 journées pour les hommes, tous secteurs confondus sauf le BTP.

De manière générale, la santé des femmes est encore trop ignorée. Alors que la question du congé menstruel fait grand débat, il faut savoir que 1 femme sur 10 souffre d’endométriose et que 1 femme sur 2 dit souffrir de règles douloureuses (source : Sud éducation).

65 %

des femmes salariées ont déjà rencontré des difficultés liées à leurs règles au travail).

Un rapport du Sénat met en lumière les disparités et l’impact de leur santé sur leurs conditions de travail. Il montre notamment que le taux de maladies à caractère professionnel est nettement plus élevé chez les femmes que les hommes.

La santé mentale des femmes plus en souffrance

Les femmes rencontrent plus de difficultés en termes de santé mentale que les hommes, d’après l’institut de sondage Ipsos révélait dans son dernier rapport sur la santé mentale au travail (janvier 2025). Cette situation s’explique souvent par des conditions de vie souvent plus dégradées, en lien avec des salaires faibles et une situation familiale monoparentale.

Santé Publique France a également remarqué que le risque de signalement d’une souffrance physique en lien avec le travail augmentait chez tous les salariés, mais en particulier chez les femmes cadres. Une des raisons de cet écart serait que les femmes ont davantage tendance à exprimer leur souffrance et leur besoin de soutien psychologique que les hommes.

Et c’est là que nous revenons à notre Baromètre Sexiste, car 45 % des Français interrogés estiment qu’il est plus difficile pour les hommes de pleurer que pour les femmes.

Les stéréotypes de genres desservent tout le monde. Pas seulement les femmes.

Les avancées sur la santé des femmes

Malgré tout, les choses semblent avancer pour les femmes en France. Les sujets relatifs à leur santé, qu’il s’agisse des troubles menstruels, des conditions de travail et même de la ménopause, sont de plus en plus abordés. Pour la première fois, on parle de congé menstruel et, même s’il reste du chemin à parcourir, la santé des femmes interroge et suscite des révoltes qui poussent à l’action.

À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme 2025, certains droits avancent pour soutenir la santé des femmes :

  • les femmes peuvent désormais être indemnisées dès le premier jour d’arrêt de travail pour une fausse couche ;
  • le congé paternité est passé à de 14 à 28 jours, ce qui permet d’équilibrer un peu plus la charge mentale du foyer après la naissance d’un enfant ;
  • un budget de 300.000 euros a été débloqué pour lutter contre la précarité menstruelle ;
  • certaines entreprises proposent déjà le congé menstruel ainsi que des aménagements sans perte de salaire ou diminution de conditions de travail.

C’est aux entreprises, aux salariés ainsi qu’au gouvernement de lutter ensemble pour améliorer la santé de tous les salariés, celle des hommes comme celle des femmes.

Les femmes et la reconversion professionnelle en 2025

En 2023, 57 % des femmes rêvaient de faire une reconversion professionnelle. La raison ? Une vie professionnelle moyennement satisfaisante, un travail stressant, une évolution professionnelle moindre ou peu visible et un manque de reconnaissance.

Changer de métier est une idée qui touche de plus en plus d’actifs. Faire le même métier toute sa vie aujourd’hui, avec les évolutions, les changements de perception du travail ou l’accès à la formation professionnelle n’a plus tout à fait le même sens.

Et changer de job pour faire un métier que l’on aime, dans lequel s’épanouir professionnellement et personnellement, est la solution que propose la réorientation professionnelle. Les femmes veulent essentiellement se reconvertir pour pallier la frustration et l’ennui, chasser la souffrance, mais aussi par challenge.

De nombreux acteurs les accompagnent vers cette nouvelle vie professionnelle : le bilan de compétences pour faire le point sur ses compétences et aptitudes, le coaching professionnel, le conseil en évolution professionnelle (CEP), etc.

Les femmes et la création d’entreprise en 2025

En 2025, l’entrepreneuriat féminin est en plein essor. C’est ce que révèle Bpifrance : les femmes représentent une part croissante des micro-entrepreneurs, cependant elles se heurtent plus souvent à des freins structurels.

En effet, elles auraient moins accès aux financements, une charge mentale plus importante que les hommes et des inégalités de revenus.

43 %

des entreprises individuelles ont été créées par des femmes en 2024 (source : Insee).

Les femmes sont plus nombreuses à créer une entreprise dans les secteurs du bien-être (sophrologie, coaching, médecines alternatives…), du e-commerce et des services aux particuliers. Les hommes, eux, ont tendance à entreprendre dans le bâtiment, le numérique ou encore dans le service aux entreprises.

3 raisons qui poussent les femmes à entreprendre

France Active révèle que les femmes veulent souvent créer une entreprise pour gagner plus d’argent (ce qui n’est pas anodin aux écarts de salaire), pour concrétiser un projet personnel et pour donner plus de sens à leur carrière professionnelle.

De plus, 32 % des femmes perçoivent la création d’entreprise comme un moyen de sortir d’une situation professionnelle précaire.

2 portraits de femmes inspirantes

Chaque année ont lieu les Trophées de la reconversion qui récompensent les beaux parcours professionnels de celles et ceux qui se sont lancés dans une nouvelle aventure professionnelle. Ils ont quitté leur job, changé de voie et créé leur entreprise.

Parmi les gagnants de 2024, découvrez Virginie Dancourt qui, à 46 ans, est devenue matelot. Cette ancienne assistante de gestion est partie de rien pour réaliser son rêve : devenir commandant de navire.

Découvrez aussi le portrait d’Emilie Morand, une ancienne responsable d’achat devenue gérante d’un bar restaurant de campagne. Cette entrepreneure travaille désormais avec deux salariés en CDI et contribue à partager des produits frais et locaux.

Découvrez tous nos témoignages d’hommes et de femmes qui ont fait une reconversion.

Les femmes et le travail en 2025, en bref

Pour résumer cet article dédié à la Journée internationale des droits des femmes 2025, voici ce que l’on sait de l’état des droits et des conditions des femmes dans la sphère professionnelle :

  • plus de la moitié des Français estiment qu’il existe toujours une différence de traitement entre les hommes et les femmes ;
  • le monde du travail reste le domaine le plus inégalitaire pour les femmes ;
  • 83 % des femmes perçoivent des inégalités au travail ;
  • 10 % des femmes déclarent avoir subi une discrimination à l’embauche ;
  • 2 femmes sur 5 se sentent discriminées au travail ;
  • plus une femme est diplômée, plus elle risque d’exercer un emploi sous-qualifié ;
  • les femmes gagnent en moyenne toujours moins que les hommes.

Notons que les stéréotypes de genre reculent de manière générale et que les inégalités femmes-hommes baissent. Même si ces pas sont petits, cela reste des avancées qui laissent ouverte la porte vers un futur plus égalitaire entre les hommes et les femmes.

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Auto-entrepreneurs : ce qui change en 2025

De nouveaux seuils de TVA en 2025

MISE A JOUR DU 26 MARS 2025 : Le gouvernement a finalement suspendu temporairement (jusqu’au 1er juin) la mesure concernant l’abaissement de la TVA à 25.000 euros pour les auto-entrepreneurs.

Le 3 février 2025, le gouvernement a adopté la loi de finances pour 2025. Celle-ci revoyait largement à la baisse les seuils de franchise de la TVA pour les entreprises individuelles.

Les micro-entrepreneurs devaient inclure la TVA à leur facture et la déclarer auprès des impôts à partir de 25.000 euros de chiffre d’affaires. Cette mesure concernait TOUS les entrepreneurs individuels, quel que soit leur régime (BNC, BIC) et soulevait beaucoup de critiques.

Actuellement, les seuils de TVA (qui ont déjà été baissés en juillet 2024) s’établissent à :

  • 37.500 euros de chiffre d’affaires pour les prestations de service (majoré à 41.250 euros), au lieu de 36.800 euros ;
  • 85.000 euros de chiffre d’affaires pour les activités et ventes de biens (majoré à 93.500 euros), au lieu de 91.900 euros).

Le plafond des chiffres d’affaires autorisés sous le régime de l’entreprise individuelle est actuellement de : 188.700 euros pour les activités commerciales d’achat, de vente et d’hébergement (BIC) et 77.700 euros pour les prestations de services commerciales et artisanales (BIC). Ces seuils vous permettent de profiter d’un régime fiscal simplifié.

Avec l’adoption du projet loi finance 2025, le seuil unique de franchise de TVA à 25.000 euros devait s’appliquer le 1er mars 2025 avec un seuil majoré de 27.500 euros. Pour le moment, le mesure est suspendue dans l’attente de discussion avec les acteurs du milieu en juin.

Une bonne nouvelle pour les professionnels des services à la personne

Pour les entrepreneurs individuels (micro-BIC et micro-BNC) qui ont une activité professionnelle dans le secteur des services à la personne, vous ne serez plus obligé de vous consacrer exclusivement à ce secteur pour bénéficier d’avantages fiscaux.

Vous pourrez bénéficier d’un taux de TVA réduit à 10 %. Vos clients pourront également bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile (un atout à valoriser lors de votre prospection).

Cependant, pour être dispensé de l’obligation d’activité exclusive (et exercer un autre métier en parallèle), votre chiffre d’affaires des activités annexes doit représenter au maximum 30 % du chiffre d’affaires total de l’année civile précédente. La comptabilité doit être différenciée et vous devez également déclarer le revenu des activités principales et accessoires.

La facturation électronique obligatoire

Tout entrepreneur individuel doit fournir une facture à ses clients pour la prestation fournie. Cette facture qui peut être sous format papier ou électronique. le format électronique deviendra obligatoire à compter du 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).

L’instauration de la facturation électronique sera obligatoire pour les PME et les micro-entrepreneurs à compter du 1er septembre 2027.

L’augmentation des cotisations sociales

À compter du 1er janvier 2025, les cotisations passeront à 24,60 % pour tous les auto-entrepreneurs, sauf pour les professions libérales affiliées à la CIPAV. Cette augmentation se poursuivra en 2026 comme nous vous l’expliquons ci-dessous.

Rappel : ce qui a changé le 1er juillet 2024 pour les auto‑entrepreneurs

Si vous êtes auto-entrepreneur, vous avez peut-être remarqué une hausse de vos cotisations sociales en déclarant votre chiffre d’affaires à l’Urssaf en juillet dernier. C’est normal ! Depuis le premier juillet 2024, les cotisations de certains micro-entrepreneurs ont augmenté. On vous explique pourquoi ci-dessous.

Auto‑entreprise : plus de cotisations pour la retraite

Les cotisations sociales de certains indépendants en entreprise individuelle (micro-entreprise) ont augmenté ce 1er juillet. Cette hausse, si elle a pu surprendre, est néanmoins une bonne nouvelle, car elle augmente vos droits à la retraite complémentaire.

La retraite des auto-entrepreneurs n’est pas la chose la plus aisée à comprendre. 90 % des micro déclarent d’ailleurs n’avoir aucune connaissance du fonctionnement de leur système de retraite ou de leur manière de cotiser pour leur fin de carrière.

On vous explique ci-dessous comment tout cela fonctionne.

Cotiser pour sa retraite quand on est indépendant

Tout travailleur indépendant cotise pour sa pension retraite. Pour les micro-entrepreneurs, cette participation prend la forme de cotisations sociales prélevées sur le chiffre d’affaires mensuel ou trimestriel déclaré à l’Urssaf. C’est la retraite de base.

Vous disposez également d’une retraite complémentaire qui complète la retraite de base. Elle se calcule selon un système de points qui correspond à un pourcentage prélevé sur le montant des cotisations. Des organismes comme l’AGIRC-ARRCO la gèrent (tout dépend du métier que vous faites).

L’augmentation des cotisations sociales est une bonne nouvelle

Certes, dès que le mot « augmentation » apparaît, il y a une petite crainte de voir son pouvoir d’achat diminuer. Or l’augmentation des cotisations sociales reste une bonne nouvelle pour les entrepreneurs. Elle permet de préparer le départ à la retraite et d’anticiper une pension plus confortable pour vivre sans travailler.

56 %

des travailleurs indépendants ont un statut d’auto-entrepreneur.

Le taux de cotisation augmentera progressivement pour passer de 23,1 % à l’heure actuelle à 24,6 % en 2025 et 26,1 % à partir du 1er juillet 2026.

Selon la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cette augmentation pourrait rapporter, en moyenne, 75 euros de retraite complémentaire par mois.

Penser à sa retraite quand on est micro‑entrepreneur

L’entrepreneuriat apporte une forme de liberté que les salariés n’ont pas forcément. Cependant, il comporte aussi son lot d’inconvénients. Le manque de protection sociale en fait partie.

Les auto-entrepreneurs, particulièrement, n’ont pas accès à l’assurance-chômage par exemple, et leurs cotisations retraite restent assez basses par rapport aux salariés du secteur privé.

La retraite se pense tôt, avant la fin de votre activité. Elle s’anticipe. En tant qu’indépendant, vous cotisez vos droits auprès de l’Assurance retraite. Aucune démarche n’est à accomplir, puisque l’affiliation est automatique lors de l’immatriculation de votre entreprise.

Chaque mois, ou chaque trimestre, vous cotisez. Le montant prélevé correspond à un pourcentage de votre chiffre d’affaires (environ 21 à 23 % selon l’activité professionnelle). Ce pourcentage inclut la retraite de base et la retraite complémentaire.

Enfin, la réforme des retraites a modifié l’âge légal de départ à la retraite pour tous les actifs, y compris les micro-entrepreneurs. Vous pouvez arrêter de travailler dès que vous avez atteint l’âge légal. Pour percevoir la retraite à taux plein, vous devez avoir cotisé un certain nombre de trimestres.

Si vous êtes né après 1968, l’âge légal de départ à la retraite est désormais de 64 ans.

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Les 10 formations les plus demandées en 2025

Top 10 des formations professionnelles les plus demandées en 2025

Les formations professionnelles les plus demandées en 2025* sont :

  1. Petite enfance ;
  2. Secrétariat ;
  3. Secrétariat médical ;
  4. Esthétique ;
  5. Comptabilité ;
  6. Informatique ;
  7. Social ;
  8. Aide-soignant ;
  9. Ressources humaines ;
  10. Anglais.

*Le palmarès s’établit sur les recherches de formation et demandes d’information de l’année 2024.

Les formations les plus populaires se tournent vers la petite enfance et le secrétariat

Les formations qui rencontrent le plus de succès sont souvent tournées vers le social, le contact humain et le service à la personne. La question du sens au travail et l’envie de se sentir utile semblent de plus en plus populaires chez celles et ceux qui veulent se former.

Les formations professionnelles les plus demandées en 2021 étaient davantage tournées vers l’apprentissage des langues, notamment l’anglais avec une augmentation de 113 % par rapport aux années précédentes.

Le CAP de la petite enfance et le bilan de compétences étaient déjà en vogue.

La petite enfance arrive largement en tête du classement, tout comme la recherche sur les formations pour devenir secrétaire médical. Ces métiers attirent de nombreux candidats en quête de stabilité et de débouchés concrets.

Mention spéciale pour les formations professionnelles dans le secteur de l’esthétique et de la comptabilité qui gagnent en popularité. L’esthétique s’est élevé de 3 places dans le classement.

Les formations les plus demandées en 2024‑2025 répondent aux besoins du marché du travail

Voilà une bonne nouvelle pour les recruteurs qui commençaient à paniquer face aux difficultés de recrutement. Les Français et les Françaises semblent vouloir se former dans des domaines d’activité en tension et qui recrutent. C’est le cas de la petite enfance par exemple ou du secteur médico-social.

C’est aussi le cas des formations pour devenir aide-soignant. Ce métier qui recrute attire les candidats. Les demandes d’informations sur le parcours de formation a augmenté de 14 places en un an (il passe de la 22e position en 2023 à la 8e en 2024).

Cette progression peut s’expliquer par les tensions rencontrées dans le secteur de la santé. Cette profession est très demandée par les employeurs, aussi bien dans le secteur privé que le secteur public. De nombreuses offres d’emploi sont disponibles partout en France.

Les métiers de la santé sont des métiers d’avenir ! Les besoins en soins à domicile et en établissement de santé ne cessent d’augmenter.

L’explosion des recherches sur les formations en IA

L’heure de l’IA (intelligence artificielle) a sonné. En 2023, les formations en IA étaient rares, voire quasi-inexistantes sur le site Maformation. En 2024, elles font partie des tops domaines de formation.

La demande est croissante ! La raison ? Un marché en plein essor avec une demande de talents extrême. Cela s’explique aussi par l’intégration de l’IA dans de nombreux secteurs d’activité.

Se former à l’IA en 2025 peut vraiment aider à développer ses compétences et aptitudes pour favoriser des opportunités d’emploi et d’évolution de carrière.

Top 3 des formations les plus recherchées en 2024

Le social, le médical et le digital font partie du top 3 des formations les plus recherchées en 2024. Ces secteurs d’activité en tension sont également en demande de main-d’œuvre et ont de forts besoins de recrutement.

Ces trois domaines de formation répondent directement aux besoins du marché et à un besoin d’embauche des entreprises. C’est donc une bonne nouvelle pour le marché de l’emploi et pour projet de recherche d’emploi ou de réorientation professionnelle.

Les formations les plus recherchées par les Français en 2024 réunissent des critères communs comme :

  • le sens au travail (le social et le médical proposent des emplois utiles et porteurs de sens) ;
  • les métiers-passion (décoration, esthétique…) ;
  • la forte employabilité du secteur.

Les Français se renseignent souvent sur la dynamique d’emploi et les annonces d’emploi avant de choisir une formation professionnelle.

Les métiers les plus demandés en 2025

En parallèle, on peut comparer la liste des formations les plus demandées en 2025 avec celle des métiers les plus recherchés par les actifs. HelloWork propose un classement des métiers d’avenir les plus demandés en 2025.

Les métiers les plus demandés en 2025 se trouvent dans les 10 secteurs suivants :

  1. les métiers de la technologie et du numérique (cybersécurité, intelligence artificielle, Big Data) ;
  2. les métiers de la santé et du bien-être (santé digitale, services à la personne) ;
  3. les métiers de l’environnement, de l’énergie et du développement durable (RSE) ;
  4. les métiers du e-commerce et du marketing digital ;
  5. les métiers de l’éducation et de la formation.

L’état de la formation professionnelle

Ce sont les moins de 34 ans qui se forment le plus, d’après une autre étude HelloWork (2023) sur la formation professionnelle et les profils des Français qui se forment.

Les principales raisons qui poussent les Français à se former sont :

  1. la montée en compétences (62 %) ;
  2. l’évolution de carrière et au sein de l’entreprise (27 %) ;
  3. la reconversion professionnelle (23 %) ;
  4. la volonté de changer d’emploi (16 %).

Pour la plupart des personnes interrogées, le suivi de la formation a eu lieu en présentiel, bien qu’un quart ait suivi la formation en ligne (digital learning) ou en format hybride.

Le financement de la formation

Pour financer son parcours de formation, plusieurs solutions sont possibles.

Les Français qui veulent changer de métier et qui souhaitent se reconvertir professionnellement sont nombreux à utiliser le compte personnel de formation (CPF) et le financement par France Travail (ex Pôle Emploi).

Autrement, pour les salariés, c’est l’entreprise qui finance le plan de formation. C’est surtout le cas pour celles et ceux qui veulent acquérir de nouvelles compétences et évoluer dans leur poste et dans leurs missions. Le projet de transitions professionnelle est également une option pour financer un projet professionnel.

Envie de vous former ?

Vous pouvez suivre une formation à tout moment de votre carrière professionnelle. Si vous êtes salarié d’une entreprise, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre employeur ou des ressources humaines pour parler de votre projet de formation.

Si vous êtes demandeur d’emploi, vous pouvez vous tourner vers votre conseiller France Travail. Il peut vous proposer des aides au financement de la formation, notamment pour faciliter l’insertion professionnelle (comme l’AIF, l’aide individuelle à la formation).

Rendez-vous dans notre annuaire de la reconversion pour découvrir des organismes de formation. Ces derniers vous accompagnent tout au long de votre projet pour :

  • favoriser le développement de compétences professionnelles ;
  • obtenir une certification, une qualification, un titre professionnel ou un diplôme ;
  • favoriser votre évolution professionnelle ;
  • gagner en expérience professionnelle.

Plusieurs dispositifs de formation existent, que ce soit la formation continue, la formation initiale, l’alternance… Formations courtes, formations longues, formations à distance, validation des acquis de l’expérience (VAE) ou formations qualifiantes… Vous avez le choix !

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formation adulte reconversion

Formation adulte : 7 avantages pour sa reconversion

1. Se former pour développer ses compétences

La formation professionnelle est un excellent moyen de développer ses compétences et aptitudes actuelles, mais aussi d’en acquérir de nouvelles. Utile dans le cadre d’une reconversion, elle est un tremplin vers l’évolution professionnelle et l’apprentissage, sans avoir à retourner sur les bancs de l’école.

Que ce soit les soft skills (compétences transversales) ou les hard skills (compétences techniques), il y a toujours une raison de se former tout au long de sa carrière. L’avantage de la formation adulte est qu’elle s’adresse directement aux personnes actives.

Définitions formation continue et formation initiale :

La formation continue vous permet de suivre une formation courte à longue pour apprendre un métier spécifique ou développer vos capacités dans certains secteurs d’activité. Vous n’avez pas besoin de reprendre vos études.

La formation initiale vous permet de recommencer un parcours de formation dans le but d’obtenir un diplôme. Elle est parfois nécessaire pour se réorienter professionnellement dans certains métiers (ex. médecin, infirmier…) ou pour faire une réorientation radicale.

Exemple

Par exemple, si vous souhaitez devenir indépendant et créer une entreprise, vous pouvez préparer un plan de formation pour acquérir de nouvelles compétences managériales, booster votre leadership, vous former sur la comptabilité, etc. La formation continue permet cela.

En revanche, si vous souhaitez vous reconvertir professionnellement vers le métier infirmier, vous devrez suivre une formation initiale pour obtenir un diplôme d’État d’infirmier. Certaines professions nécessitent l’obtention d’un diplôme d’État.

2. Prendre confiance en soi grâce à la formation

Imaginez. Vous avez envie de changer de métier ou de branche d’activité. Vous n’en pouvez plus de votre situation professionnelle actuelle. Vous avez envie de changement, mais vous n’avez aucun savoir-faire dans la profession que vous envisagez pour votre réorientation professionnelle.

Comment faire ?

La formation adulte est spécifiquement conçue pour favoriser la transition professionnelle. Elle s’adresse à un public adulte. Le but est de créer un « pont », une passerelle, entre votre métier actuel et le métier que vous désirez exercer après votre reconversion professionnelle.

Se former quand on est adulte a aussi l’avantage de renforcer votre confiance en vous, en vos compétences professionnelles, en vos talents et en votre capacité à pouvoir changer de voie professionnelle.

Vous pouvez commencer une nouvelle carrière. La formation adulte vous le prouve.

La formation adulte peut être particulièrement utile après un burn-out. Pour retrouver la motivation de travailler ou de changer d’emploi, elle est un levier qui aide à reprendre confiance en soi et en ses capacités à changer de carrière.

3. Apprendre un nouveau métier sans quitter son job actuel

Se reconvertir professionnellement demande du temps et de l’argent. Certes, il existe des formations sans perte de salaire qui vous permettent de vous former pendant votre temps de travail sans perdre en rémunération. Mais ce type de formation adulte rémunérée n’est pas toujours possible.

Trouvez une formation adaptée à votre projet de reconversion. L’avantage des formations pour adultes est qu’elles sont adaptables. Vous pouvez choisir :

  • une formation à distance pour continuer à travailler tout en préparant votre changement de carrière professionnelle ;
  • une formation hybride pour avoir du temps de formation en distanciel et en présentiel ;
  • une formation courte pour changer de job rapidement ou combler des besoins de formation spécifiques ;
  • une formation diplômante pour obtenir un diplôme (pensez aussi à la VAE, la validation des acquis de l’expérience qui permet d’obtenir un diplôme sur la base de votre expérience professionnelle) ;
  • une formation certifiante pour obtenir un certificat de qualification professionnelle ;
  • une formation professionnelle continue ;
  • une formation professionnelle initiale pour une reprise d’étude ;
  • une formation en alternance pour faciliter l’insertion professionnelle ;
  • des cours du soir.

Pas besoin de tout quitter pour démarrer une nouvelle vie professionnelle. Vous pouvez prendre le temps de préparer votre changement de vie active et y aller étape par étape, en suivant un plan d’action (un plan de formation) préparé en amont.

Faire un bilan de compétences peut être utile pour vous aider à faire le point et bien organiser votre projet professionnel avant de vous lancer.

4. Pouvoir s’adapter au marché du travail

La formation adulte ne permet pas seulement de trouver un emploi après une reconversion. Même si vous ne voulez pas changer de travail ou de poste, se former régulièrement permet de mieux s’adapter aux besoins du marché du travail.

Le marché de l’emploi est en perpétuelle évolution. L’arrivée de l’intelligence artificielle et de l’automatisation bousculent le monde du travail. Pouvoir s’adapter à ces changements professionnels permet d’assurer votre employabilité et la sécurité de votre emploi (mais aussi votre insertion professionnelle lorsque vous êtes demandeur d’emploi par exemple).

L’adaptabilité professionnelle est l’une des compétences les plus recherchées par les employeurs. On comprend pourquoi ! La formation est le meilleur moyen de préparer les salariés aux nouvelles technologies et aux innovations.

formation adulte

5. Faire des formations pour évoluer dans sa vie professionnelle

Toutes les formations professionnelles adultes vous apportent quelque chose. Elles vous aident à évoluer dans votre activité professionnelle, et pas seulement pour changer d’orientation professionnelle. Plus vous acquérez de compétences, plus vous gagnez en expertise.

L’expertise est la clé de la crédibilité. Et cette crédibilité vous permet de :

  • faire une reconversion sans développer le syndrome de l’imposteur ;
  • demander une augmentation de salaire à votre employeur ;
  • faire une demande de mobilité professionnelle pour évoluer dans l’entreprise ;
  • vous lancer dans la vie professionnelle que vous voulez.

La formation adulte évite de stagner dans sa vie pro. Selon vos envies professionnelles et vos besoins, vous pouvez parfaitement trouver des offres de formation ainsi que des centres de formation adaptés à votre profil.

Trouvez votre formation adulte dans notre annuaire de la reconversion !

6. La formation adulte est finançable

Bonne nouvelle ! Pas besoin de vous endetter sur 20 ans pour suivre une formation adulte. De nombreux dispositifs de financement existent pour financer une partie ou la totalité de votre projet de formation professionnelle.

Parmi les dispositifs de financement de la formation adulte, vous retrouvez :

  • le compte personnel de formation (CPF) pour tous les actifs ;
  • le projet de transition professionnelle (PTP) pour les salariés du secteur privé ;
  • le dispositif Démission – Reconversion pour les demandeurs d’emploi ;
  • l’aide individuelle à la formation (AIF) de Pôle Emploi ;
  • la formation en alternance (Pro-A) ;
  • le plan de développement des compétences.

Bien sûr, vous pouvez tout à fait financer une formation adulte avec votre épargne. Néanmoins, si vous le désirez, vous pouvez aussi effectuer une demande de financement. Selon votre profil, tournez-vous vers les interlocuteurs adaptés.

7. Se former pour améliorer sa recherche d’emploi

Outre le fait de développer vos compétences, suivre des formations qualifiantes peut aussi favoriser votre insertion professionnelle. Vos qualifications sont un plus pour valoriser votre profil auprès des recruteurs et des entreprises qui recrutent.

Après une formation, n’oubliez pas de mettre à jour votre CV. Valorisez également vos nouvelles certifications professionnelles dans votre lettre de motivation. Parlez de votre spécialisation, de votre expérience professionnelle, de vos compétences transférables…

Lors de l’entretien d’embauche, parlez de votre reconversion, des motivations qui vous ont poussé à donner une nouvelle orientation à votre carrière. Cela peut devenir un véritable atout.

Un dernier avantage de la formation adulte : le plaisir d’apprendre

Se former pour le simple plaisir d’étudier, d’apprendre des nouveautés, de stimuler son cerveau, sa créativité ! Voilà une bonne raison de choisir la formation adulte qui vous sert au quotidien dans votre vie professionnelle et vie personnelle.

Le plaisir est aussi la première source de l’épanouissement. Alors, que ce soit pour changer de parcours ou tout simplement pour vous stimuler intellectuellement, la formation adulte reste parfaitement adaptée.

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soft skills

Soft skills : 10 compétences douces à connaître en 2025

Les soft skills : définition

Les softs skills se traduisent en français par « compétences douces », autrement dit, toutes les compétences qui ne sont pas d’ordre technique.

Elles diffèrent des hards skills, les « compétences dures », dites les compétences techniques, qui regroupent tous les savoir-faire acquis au gré de la formation initiale, de la formation continue, des expériences et du parcours professionnel.

Les soft skills désignent l’ensemble des compétences et aptitudes comportementales et interpersonnelles qui nous permettent d’interagir avec les autres. Ce sont des compétences sociales. Les recruteurs les adorent, car elles permettent de recruter des candidats à la fois pour leurs compétences techniques et leurs savoir-être.

Contrairement aux hard skills, les soft skills ne s’acquièrent pas par la formation professionnelle. Elles sont liées à la personnalité et à la manière d’interagir avec les autres. Néanmoins, il est toujours possible de travailler ses compétences comportementales au travail.

L’avantage des soft skills : elles sont facilement transférables d’un métier à un autre !

Découvrez la liste des compétences pour passer d’un métier à un autre, un vrai plus pour construire un projet de reconversion.

Top 10 des soft skills les plus recherchées par les employeurs

Les soft skills sont de plus en plus analysées par les recruteurs. Pourquoi ? Parce qu’elles indiquent si un candidat est capable de s’adapter à un environnement changeant, de travailler en équipe, de communiquer de manière claire, de résoudre des problèmes et de développer des relations professionnelles.

L’idée est de ne plus s’intéresser qu’à un CV et à un pedigree, mais aussi à une personnalité.

Voici les 10 compétences douces à maîtriser en 2025 :

  1. la communication ;
  2. l’intelligence émotionnelle ;
  3. l’esprit d’équipe ;
  4. l’adaptabilité ;
  5. la pensée critique ;
  6. l’autonomie ;
  7. le leadership ;
  8. la négociation ;
  9. la résolution de conflit ;
  10. l’empathie.

Source : l’étude du cabinet de recrutement Harry Hope, publiée en 2024.

Pour en savoir plus, découvrez quelles sont les compétences les plus recherchées par les employeurs. Celles-ci sont à la fois des compétences humaines et techniques.

La liste d’autres compétences douces utiles en entreprise

Ce classement n’est, en fin de compte, qu’un exemple de nombreuses soft skills qui sont demandées par les employeurs. Voici des exemples de soft skills utiles en entreprise en 2025 :

  • la créativité qui permet de toujours trouver des solutions ;
  • le management, indispensable pour certaines professions ;
  • la confiance en soi ;
  • la gestion du temps ;
  • la gestion du stress ;
  • la motivation ;
  • l’audace ;
  • la curiosité ;
  • la résilience ;
  • la capacité à apprendre.

Les recruteurs cherchent des soft skills en fonction du poste pourvu, des responsabilités du salarié et des valeurs de l’entreprise. Au fond, l’entretien d’embauche est aussi un moyen de vérifier si la personnalité du candidat correspond à celle de l’entreprise.

76 %

des professionnels connaissent très bien les soft skills (baromètre des soft skills 2025)

Entamer un recrutement par le prisme des soft skills est une approche intéressante afin de cibler des valeurs humaines qui pourraient favoriser l’entente entre les collaborateurs.

Les soft skills et l’IA en 2025

L’émergence de l’intelligence artificielle pousse les professionnels à acquérir des compétences techniques spécifiques à ce domaine.

Néanmoins, les compétences humaines sont aussi à développer. 86 % des personnes interrogées pour le baromètre des softs skills 2025 pensent qu’il est important de développer ses soft skills face à la montée de l’IA, notamment :

  • l’adaptabilité ;
  • l’intelligence émotionnelle ;
  • l’écoute ;
  • la communication ;
  • la pensée critique ;
  • la gestion du stress ;
  • l’empathie ;
  • la coopération ;
  • la connaissance de soi ;
  • apprendre à apprendre ;
  • l’autonomie ;
  • la créativité ;
  • la gestion du temps.

Les employeurs ont bien compris les enjeux. C’est pourquoi 1 entreprise sur 4 compte déployer des formations aux soft skills et qu’une entreprise sur cinq envisage de former aux soft skills pour mieux maîtriser les IA génératives.

Comment développer ses soft skills ?

Puisque la formation continue n’apprend pas à avoir l’esprit d’équipe ou de l’audace, comment développer ses soft skills ? Voici des pistes.

Avec l’expérience professionnelle

Eh bien, par l’expérience, principalement. Si vous pensez manquer d’esprit d’équipe, la première chose est de vous en rendre compte, puis de trouver des solutions pour y remédier. Par exemple, vous inscrire à des sports collectifs ou participer à des projets collaboratifs.

Petit à petit, vous développerez cette compétence jusqu’à la peaufiner et la maîtriser complètement.

Chaque expérience constitue une opportunité d’apprendre et d’évoluer professionnellement et personnellement.

Avec la formation

Oui, c’est vrai, nous avons dit que la formation n’était pas utile pour développer ses soft skills. En réalité, certaines compétences transversales sont compatibles avec la formation ou le coaching.

Vous pouvez, par exemple, vous former en management pour accroître vos qualités de manager, travailler la gestion d’équipe et la résolution des conflits. Vous pouvez aussi développer votre leadership, apprendre à gérer le stress, à communiquer avec vos collègues, etc.

Le coaching (ou le mentorat) est une solution pour travailler des compétences relationnelles spécifiques et développer les qualités recherchées par les employeurs qui vous seront utiles tout au long de votre vie professionnelle.

Avec la lecture

Mais oui ! En plus de travailler vos fonctions cognitives, lire des livres de développement personnel ou de thérapeutes pourrait vous aider à développer vos savoir-être ainsi que des qualités humaines et relationnelles valorisées en entreprise.

De plus, la lecture travaille votre réflexion qui est l’un des moyens les plus efficaces pour enrichir vos compétences et capacités relationnelles.

Utiliser et valoriser ses softs skills

Un conseil quand vous êtes en pleine recherche d’emploi serait de lister toutes vos compétences professionnelles : les aptitudes relationnelles et les compétences techniques. Faire un bilan de compétences peut vous aider dans cette analyse et introspection.

Lister les qualités personnelles ET professionnelles permet de mieux réorienter sa carrière vers des entreprises qui correspondent à vos valeurs et vers des métiers qui recherchent ce type de compétences. Cela permet d’identifier les compétences fortes afin de les mettre en valeurs lors du recrutement.

1. Mettre les compétences douces sur le CV

L’idée n’est pas de jeter toutes vos aptitudes humaines sur le CV au risque de perdre le recruteur. L’idée est de subtilement sous-entendre vos capacités et aptitudes interpersonnelles au travers de vos expériences professionnelles, vos projets et vos centres d’intérêt.

Ainsi, si vous avez fait du bénévolat, notez-le si cela peut vous aider à décrocher un entretien. Quelqu’un qui a été bénévole pendant 10 ans à la SPA, par exemple, possède les compétences comportementales idéales pour travailler en animalerie. On peut aussi supposer qu’il est empathique et possède de bonnes qualités relationnelles.

De même, si vous avez beaucoup voyagé, vous pouvez l’indiquer dans la partie des centres d’intérêt de votre CV pour à la fois stipuler que vous parlez plusieurs langues (compétence technique) et que vous avez, a priori, une certaine ouverture d’esprit, une bonne adaptabilité et une capacité relationnelle forte.

2. Développer les soft skills dans la lettre de motivation

Toujours de manière subtile ! La lettre de motivation aide l’employeur à en savoir plus sur vous, votre profil, votre parcours et vos compétences. Le style d’écriture, le ton, la voix donnent déjà un aperçu de votre personnalité. Pensez donc à bien vous relire et à corriger les fautes d’orthographe.

Découvrez également comment faire une lettre de motivation dans notre article dédié.

3. Parler de ses compétences émotionnelles lors de l’entretien d’embauche

L’entretien est une bonne occasion de présenter vos savoir-faire et savoir-être. L’astuce est de ne pas trop en faire. Trouvez le juste milieu pour savoir vous « vendre » sans exagérer sur vos compétences ni vous enorgueillir (laissez tomber le « je suis le dieu de la gestion de projet »).

Parlez de vos expériences professionnelles et des leçons que vous avez apprises, cela montrera que vous avez une bonne capacité d’analyse critique et que vous savez vous remettre en question.

Mettre ses qualités en avant de façon simple, naturelle et subtile montre aussi que vous savez communiquer.

Trouver le bon équilibre entre les soft skills et les hard skills

Nous avons tendance à tout miser sur les hard skills. D’un côté, c’est une bonne chose, parfois nécessaire, car un médecin qui possède d’excellentes capacités personnelles, mais qui s’y connaît mal en médecine… Ça pose problème.

Néanmoins, les soft skills sont un indicateur précieux pour les recruteurs afin de mieux cerner les candidats. Pour vous, connaître vos atouts et identifier les compétences les plus demandées vous aidera à vous « vendre » auprès des entreprises.

Les hard skills sont la preuve de votre maîtrise, de votre parcours, de votre formation. Les soft skills sont le reflet de votre personnalité.

Au fond, tout est une question d’équilibre. L’astuce est de bien analyser l’offre d’emploi, de déterminer les compétences les plus importantes pour ce poste (compétences techniques et humaines) et d’identifier celles que vous avez, celles que vous devez développer et celles que vous n’avez pas.

Dans tous les cas, le développement des compétences est toujours possible, avec ou sans coach.

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métiers du cinéma

40 métiers du cinéma pour sa reconversion

Le cinéma, des métiers variés pour tous les profils

Que vous soyez technicien, créatif ou spécialiste de la gestion de projet, il existe forcément un métier fait pour vous dans le monde du cinéma.

Le plus important ? Avoir une appétence claire pour l’audiovisuel et l’univers cinématographique. Selon votre parcours professionnel, vos envies et vos aspirations, se reconvertir professionnellement dans le cinéma est tout à fait possible.

Voici des idées de métiers pour vous inspirer et, pourquoi pas, enclencher un changement de vie professionnelle !

Cinéma : les métiers de l’écriture

Dans la grande famille du cinéma, il existe une quantité astronomique de métiers accessibles via la réorientation professionnelle. Mais la base d’un film ou d’une série, ça reste le scénario.

Sans texte, pas de film ! Voici 3 métiers du cinéma dans le domaine de l’écriture :

  1. Scénariste ;
  2. Storyboarder ;
  3. Dialoguiste.

Devenir scénariste de cinéma

scénariste

Pour devenir scénariste, vous devez aimer écrire et adapter vos textes au format d’un script. Vous avez des compétences professionnelles en écriture narrative et vous savez raconter une histoire de manière captivante. C’est vous qui construisez l’intrigue, les personnages, les actions…

Pour changer de métier et devenir scénariste, l’idéal est de vous entraîner. Écrivez, écrivez, écrivez, participez à des lectures de scénario, des concours, rejoignez des associations… Développer son réseau professionnel est également indispensable pour nouer des liens avec des productions, des réalisateurs et d’autres professionnels du cinéma.

Certaines formations professionnelles peuvent vous apprendre les rouages du storytelling et de l’écriture de scénarios : un BTS audiovisuel si vous cherchez une formation initiale, ou une formation continue dans une école de cinéma par exemple.

Devenir storyboarder

storyboarder

Le storyboarder réalise le storyboard d’un film d’animation, des séries d’animation, d’un film d’auteur, etc. Il apporte une dimension visuelle avec des planches dessinées qui signalent aussi les scènes et le découpage du film. Il peut aussi travailler dans la publicité ou comme illustrateur.

Pour devenir storyboarder, vous devez développer des aptitudes en dessin. Savoir illustrer une histoire est essentiel. C’est une idée de reconversion intéressante pour les graphistes par exemple ou les illustrateurs qui souhaitent orienter leur carrière professionnelle dans le cinéma.

Devenir dialoguiste

dialoguiste

Le dialoguiste est un spécialiste des dialogues. Il peut aussi être scénariste ou bien se spécialiser dans l’écriture des dialogues dans différents contextes (scènes de film, pièces de théâtre, nouvelles…).

Pour faire ce nouveau métier, vous devez écrire beaucoup, lire beaucoup et acquérir de l’expérience professionnelle. Vous faire connaître, via des événements par exemple, permet aussi d’enrichir votre réseau et de pouvoir décrocher des contrats pour certains projets.

Les métiers de pré‑production audiovisuelle

La production audiovisuelle concentre tous les métiers qui participent à la création d’une œuvre visuelle. On y retrouve les métiers de l’écriture, du développement, mais aussi ceux de la pré-production comme :

  1. producteur de cinéma ;
  2. directeur de production ;
  3. assistant réalisateur ;
  4. directeur de casting ;
  5. repéreur des lieux ;
  6. chef décorateur ;
  7. costumier.

Devenir costumier pour le cinéma

costumier

Le costumier choisit avec précision les vêtements et les costumes que porteront les acteurs lors du tournage. Il les habille selon la psychologie des personnages qu’ils incarnent et le contexte du film. Il peut aussi créer des costumes. On parle alors de couturier ou créateur de costumes.

Vous pouvez travailler dans le cinéma, mais aussi dans diverses compagnies, au théâtre, dans les opéras, les associations culturelles… Près de 326 professionnels costumiers exercent en France, selon l’Onisep.

Pour devenir costumier ou costumière de cinéma, vous pouvez suivre une formation professionnelle initiale via un CAP métiers de la mode, ou bien passer un DMA costumier (d’autres parcours de formation sont possibles).

La formation professionnelle continue est également une voie possible via la FCIL rénovation et entretien des costumes de théâtre. Vous pouvez aussi préparer le titre professionnel de Couturier retoucheur, une certification de niveau 4 enregistrée au RNCP.

Devenir producteur de films

producteur

Le producteur est l’un des piliers de l’équipe. Il gère la production cinématographique de sa conception à sa diffusion. Il assure également la recherche de financement et le contenu. Souvent, il travaille pour une société de production ou par une chaîne de télévision.

Pour changer de job et faire ce métier, vous pouvez passer par un BTS audiovisuel ou une licence professionnelle si une reprise d’études ne vous effraie pas. Il est conseillé d’avoir une expérience professionnelle ou un diplôme dans la communication, le journalisme, le cinéma ou l’audiovisuel.

Devenir décorateur de cinéma

décorateur

Le décorateur scénographe réalise le décor d’une émission, d’un film, d’une série… À la fois créatif et ingénieux, il construit généralement une maquette 3D de son idée avec l’aide d’un logiciel CAO. Son rôle est très important, car il doit retranscrire une ambiance en tenant compte de la position des caméras et du placement des acteurs.

Se former dans une école d’art ou de cinéma est recommandé (Fémis Paris, Ensad Paris, Ensatt Lyon…). Une licence professionnelle ou un master est également possible avec un parcours scénographie.

Silence, ça tourne : les métiers de production

SI vous voulez faire partie de l’envers du décor d’un plateau de cinéma et rejoindre les équipes de tournage, voici des métiers vers lesquels changer d’orientation professionnelle :

  1. Réalisateur ;
  2. Acteur ;
  3. Figurant ;
  4. Directeur de la photographie (directeur photo) ;
  5. Cadreur ;
  6. Assistant caméra ;
  7. Ingénieur du son ;
  8. Perchman ;
  9. Accessoiriste ;
  10. Costumier (sur plateau) ;
  11. Maquilleur ;
  12. Coiffeur ;
  13. Éclairagiste (chef électricien, machiniste…) ;
  14. Régisseur général ;
  15. Scripte ;
  16. Photographe de plateau ;
  17. Monteur (début du travail) ;
  18. Techniciens des effets spéciaux (sur plateau) ;
  19. Cascadeur.

Voilà autant de métiers de l’audiovisuel qui devraient vous plaire pour travailler dans le cinéma. Explorons-en trois en détail.

Devenir acteur ou actrice

actrice

Ah, c’est la partie la plus visible de l’iceberg. L’acteur incarne un personnage et voit son visage affiché en plein écran. Si ce métier en fait rêver plus d’un, il reste difficile, concurrentiel et exigeant.

Pour devenir acteur, il est conseillé d’avoir suivi des cours de théâtre. Suivre une formation en art du spectacle ou suivre des cours de théâtre dans une école d’art dramatique est possible. Cela vous permettra de développer des compétences nécessaires pour exceller dans cet art.

Exercer la profession d’acteur est assez difficile. Au-delà de la formation continue, vous devez absolument travailler votre réseau professionnel, démarcher les agences, passer un maximum de castings pour gagner en expérience professionnelle et vous améliorer.

Auditionner pour des rôles et réaliser votre portrait (un book) sont deux éléments essentiels pour vous démarquer et tenter de vous faire repérer par une équipe de tournage. On croise les doigts pour vous !

Devenir maquilleur ou maquilleuse de cinéma

maquilleuse

Le maquilleur ou la maquilleuse artistique transforme les comédiens selon le personnage qu’ils incarnent. Cela peut aller de maquillages « simples » à des effets plus complexes, des cicatrices, des marques visibles qui doivent paraître vraies à la caméra. C’est un métier créatif qui plaira aux artistes.

Pour faire ce métier et travailler sur des courts et longs-métrages, l’idéal est de vous former au maquillage artistique et professionnel. Vous pouvez suivre une formation continue spécifique aux métiers du cinéma-audiovisuel. Par exemple, l’ITM Paris propose une Bachelor Maquilleur cinéma & effets spéciaux.

Devenir cadreur ou cadreuse

cadreur

Le métier de cadreur est essentiel pour assurer la prise de vue des scènes de films. C’est un travail très convoité pour travailler sur un plateau de cinéma, mais aussi sur des plateaux de télévision ou dans le cadre de reportages et de documentaires.

Vous pouvez devenir cameraman pour le cinéma grâce à une formation courte via un BTS métiers de l’audiovisuel option métiers de l’image. L’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (FEMIS) propose également une formation.

Les métiers de post‑production cinématographique

À cette étape, le film a été tourné et passe en postproduction. C’est l’heure pour les monteurs, les mixeurs et autres professionnels de sublimer les scènes afin de les rendre toujours plus belles et immersives pour le spectateur. Voici des idées de métiers pour votre nouveau projet professionnel :

  1. Monteur image ;
  2. Monteur son ;
  3. Bruiteur ;
  4. Compositeur de musique de film ;
  5. Étalonneur ;
  6. Artiste VFX (effets visuels numériques) ;
  7. Superviseur VFX.

Devenir monteur image

monteur

Un métier du cinéma très important est celui de monteur image. Ce dernier récupère les rushs, c’est-à-dire les scènes filmées, pour les monter et obtenir un film chronologique aux effets visuels cohérents.

Plusieurs formations sont possibles, dont le BTS métiers de l’audiovisuel, options métiers du montage et de la postproduction. Bon à savoir, monteur image est un métier du cinéma accessible sans diplôme, bien que le suivi d’une formation soit conseillée.

Devenir bruiteur

bruiteur

Ce dernier effectue les bruitages du film pour que certains sons résonnent mieux à l’écran : le bruit des sabots contre le pavé, les bruits de pas, un claquement de doigts ou une porte qui grince. Il peut travailler sur un film, mais aussi sur un dessin animé, toujours selon la demande du réalisateur.

Les qualités professionnelles d’un bon bruiteur sont l’oreille, la maîtrise technique des logiciels audio, mais aussi un sens artistique et créatif développé, de la concentration et de la rapidité.

Ce métier vous permet de travailler pour le cinéma sans diplôme, bien qu’une formation soit conseillée (école supérieure de cinéma, BTS…).

Devenir étalonneur

étalonneur

L’étalonneur ou étalonneuse est chargé de l’équilibre colorimétrique et sensitométrique d’un film. Il travaille sur l’ensemble des séquences et sur les différents plans à l’intérieur de la séquence pour créer un bel équilibre au niveau des couleurs.

Vous pouvez apprendre ce métier via un BTS audiovisuel en option numérique (formation longue de deux ans) ou dans des écoles privées.

Les métiers de la distribution et de l’exploitation

Enfin, une fois le film prêt à sortir, d’autres acteurs entrent en jeu :

  1. Distributeur ;
  2. Exploitant de salles de cinéma ;
  3. Responsable de marketing et de promotion ;
  4. Critique de cinéma.

D’autres fonctions peuvent accompagner les professionnels du cinéma, notamment sur les aspects financiers, commerciaux et juridiques.

Devenir distributeur de films

distributeur film

Le distributeur achète les droits de commercialisation et d’exploitation des films aux producteurs avant de les revendre aux propriétaires de salles de cinéma.

Avoir une bonne culture cinématographique est indispensable pour faire ce métier, tout comme des compétences en démarchage et négociation.

Il n’existe pas de formation spécifique pour devenir distributeur de films. Cependant, vous pouvez suivre une formation cinéma classique avec une option dans la production, la distribution et l’exploitation.

Ouvrir une salle de cinéma

salle de cinéma

Et si changer de voie professionnelle passait par la création d’entreprise ? Vous pouvez aussi effectuer une reprise d’entreprise en devenant gérant d’une salle de cinéma.

Aucune formation n’est spécifique, cependant vous devez obtenir une autorisation administrative préalable délivrée par le Centre national du cinéma (CNC) pour ouvrir une salle et diffuser des films.

Pour devenir exploitant de salle de cinéma, vous pouvez rejoindre une école supérieure spécialisée.

Devenir critique de films

critique de films

Pour devenir critique de cinéma, avoir une bonne connaissance cinématographique est indispensable. Vous devez aussi avoir un esprit d’analyse pointu et une plume agréable à lire. L’art de la critique est un art qui s’apprend.

Une formation journalistique peut vous permettre de vous réorienter sur cette voie. Vous pouvez aussi, si vous êtes journaliste ou rédacteur, vous spécialiser dans le secteur du cinéma.

D’autres idées de métier pour travailler dans le domaine cinématographique :

  • Chef opérateur ;
  • assistant-opérateur ;
  • chef monteur ;
  • mixeur ;
  • chargé de production ;
  • secrétaire de production ;
  • comédien de doublage ;
  • chef animateur ;
  • intervalliste ;
  • directeur technique (et plus globalement tous les techniciens du cinéma) ;
  • projectionniste ;
  • nettoyeur d’écrans de cinéma qui fait partie de notre top 10 des métiers insolites pour se reconvertir ;
  • coordinateur d’intimité qui fait partie des métiers en évolution (et donc des métiers du cinéma qui recrutent) ;
  • directeur artistique ;
  • ensemblier ;
  • cascadeur ;
  • tapissier ;
  • chef peintre ;
  • cantinier ;
  • truqueur.

Avec tous ces métiers, vous savez désormais pourquoi les génériques de fin durent si longtemps !

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