13 novembre 2025

: Salon Nouvelle Vie Pro et Journée nationale de la reconversion

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Maelys Léon

métiers en tension

La liste des métiers en tension en 2025

Définition d’un métier en tension

Un métier en « tension » est un métier pour lequel il y a plus d’offres d’emploi que de candidats. Autrement dit, ce sont des professions qui peinent à recruter. Les employeurs ont besoin de main-d’œuvre, mais ne parviennent pas à trouver des candidats qualifiés pour les missions (ou des candidats tout court).

Un déficit de main-d’œuvre peut s’expliquer par un manque de candidats formés ou expérimentés, des conditions de travail difficiles et peu attractives (horaires atypiques, travail physique, métier dangereux…) ou une méconnaissance du travail et de ses débouchés.

Si vous comptez faire une reconversion professionnelle et changer de métier, regarder du côté des métiers en tension peut être une bonne idée. Cela peut vous inspirer concernant votre futur métier ou bien vous aider à vous orienter vers une voie professionnelle qui recrute.

La liste des métiers en tension de 2025 d’après France Travail

Chaque année, France Travail (ex Pôle Emploi) publie une enquête sur le besoin de main-d’œuvre des entreprises. Nous en faisons un résumé en ce qui concerne les métiers qui recrutent le plus, mais ces derniers ne sont pas forcément en tension.

Voici la liste des métiers en tension, en France, en 2025 :

  • géomètres ;
  • couvreurs ;
  • techniciens et agents de maîtrise en maintenance électrique, électronique et automatismes ;
  • régleurs ;
  • carrossiers automobiles ;
  • techniciens et agents de maîtrise en installation et maintenance en froid et conditionnement d’air ;
  • aides à domicile et auxiliaires de vie ;
  • professionnels du travail de la pierre et des matériaux associés ;
  • ouvriers en chaudronnerie et tôleries ;
  • ouvriers qualifiés en conduite d’équipement d’usinage ;
  • ouvriers de la maintenance en électricité et en électronique ;
  • techniciens et agents de maîtrise en assistance et support technique client et en installation et maintenance télécoms et courants faibles ;
  • charpentiers (métal et bois) ;
  • technicien de maîtrise en maintenance générale et mécanique industrielle ;
  • ouvriers de la maintenance générale et mécanique ;
  • cadres et maîtres d’équipage de la marine ;
  • vétérinaires ;
  • autres professionnels paramédicaux ;
  • médecins ;
  • chefs cuisiniers ;
  • bouchers ;
  • maçons qualifiés ;
  • coiffeurs, esthéticiens ;
  • soudeurs ;
  • pharmaciens.

Ces professions éprouvent des difficultés à recruter de nouveaux candidats. Vous trouverez la liste complète sur le BMO 2025, dans les difficultés de recrutement estimées.

50,1 %

des projets d’embauche sont jugés difficiles par les recruteurs en 2025.

Les métiers en tension d’après le gouvernement

En 2023, le gouvernement proposait la « loi immigration » dans laquelle se trouvait la proposition de régulariser les travailleurs sans-papiers dans certains métiers en tension. La liste de ces métiers est publiée dans l’arrêté du 18 janvier 2008 relatif à la délivrance des autorisations de travail aux étrangers non européens.

Cette liste peut aussi donner une idée des jobs qui ont du mal à recruter en France, selon les régions. L’immigration professionnelle fait partie des solutions possibles pour combler ce besoin de main-d’œuvre et permettre aux entreprises de continuer à fonctionner.

Les principaux métiers en tension en France sont :

  1. Technicien de la vente à distance.
  2. Cadre de l’audit et du contrôle comptable.
  3. Informaticien d’étude.
  4. Informaticien expert.
  5. Marchandiseur.
  6. Mécanicien d’engins de chantier, de levage et manutention et de machines agricoles.
  7. Opérateur de formage du verre.
  8. Pilote d’installation de production cimentière.
  9. Conducteur de machine de fabrication des industries de l’ameublement et du bois (et matériaux associés).
  10. Façonneur de bois et matériaux associés (production de série).
  11. Dessinateur-projeteur en électricité et électronique.
  12. Dessinateur en électricité et électronique.
  13. Technicien qualité de la construction mécanique et du travail des métaux.
  14. Technicien des industries de l’ameublement et du bois.
  15. Installateur-maintenicien en ascenseurs (et autres systèmes automatiques).
  16. Chargé d’études techniques du BTP.
  17. Chef de chantier du BTP.
  18. Conducteur de travaux du BTP.

Les secteurs d’activité en tension sont souvent les mêmes dans les régions.

Bon à savoir :

En février 2024, le gouvernement a ajouté les métiers agricoles dans la liste des métiers en tension, notamment les professions d’agriculteurs salariés, éleveurs salariés, maraîchers, horticulteurs salariés, viticulteurs et arboriculteurs salariés.

Le 22 mai 2025, de nouveaux métiers en tension ont été ajoutés à la liste du gouvernement et sont, selon les régions qui présentent des difficultés de recrutement :

  • ouvriers du bâtiment et des travaux publics ;
  • agriculteurs salariés, maraîchers, horticulteurs ;
  • aides à domicile, aides ménagères, aides de cuisine, cuisiniers ;
  • employés de maison et personnels de ménage,
  • métiers de l’hôtellerie-restauration.

Cette intégration permet notamment aux travailleurs étrangers d’être régularisés plus rapidement pour combler le manque de main-d’œuvre dans ces secteurs d’activité en tension.

Vous pouvez consulter la liste des métiers en tension de gouvernement dans sa totalité et par région sur le site Légifrance qui réunit les publications officielles.

Les solutions pour pallier les difficultés de recrutement

95 % des candidats font des recherches sur l’entreprise avant de postuler à une offre, d’après la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCI). Lorsqu’un poste est vacant, mais rencontre peu de candidats, il faut réfléchir au pourquoi et tenter de mettre en place des solutions pour donner envie aux jeunes diplômés, mais aussi aux personnes en réorientation professionnelle, aux seniors ou aux demandeurs d’emploi d’envoyer leur CV.

Voici quelques-unes des solutions possibles du côté des entreprises et des pouvoirs publics.

Pour les entreprises

Le rôle de l’entreprise est central pour attirer des talents et des profils qualifiés. Demandez-vous si l’annonce d’emploi est attrayante, si elle cible les bonnes personnes (votre candidat idéal) et si ce que vous proposez est toujours d’actualité sur le marché du travail. En somme, votre proposition d’emploi est-elle attrayante ?

Sans doute vous faudra-t-il assouplir le processus de recrutement (format de l’entretien d’embauche, type de questions posées…), mais aussi redéfinir vos critères de sélection. Les conditions de travail sont un point crucial pour les actifs, surtout la jeune génération. Revoir la rémunération ou les tâches demandées peut aussi rendre le poste de travail plus attractif.

Les jeunes et les reconvertis sont des profils intéressants pour votre entreprise, car ce sont des personnes engagées sur le marché, en recherche d’emploi active et que vous pourriez former ou accompagner dans l’apprentissage de ce nouveau métier jusqu’à l’embauche.

Pour les pouvoirs publics

Mettre l’accent sur la formation continue et la réorientation professionnelle est une solution, par ailleurs engagée par le gouvernement actuel, pour répondre aux besoins de recrutement des entreprises en 2024 et plus tard.

Faciliter l’accès à l’apprentissage et à la formation permet de développer les compétences et aptitudes nécessaires pour se qualifier et se faire embaucher sur un métier en tension.

Améliorer l’accompagnement des demandeurs d’emploi est également une solution, tout comme la lutte contre les discriminations à l’embauche et l’aménagement des conditions d’accès au travail (mettre en place des mesures pour faciliter la garde d’enfants par exemple ou la flexibilité du temps de travail).

Anticiper nos besoins futurs en matière d’emploi est nécessaire, en particulier dans un contexte de baisse démographique.

Les 10 métiers qui seront en tension en 2030

Le site public France Stratégie dresse un panorama chiffré des perspectives de métiers d’ici 2030. Vous pouvez déjà découvrir les 15 métiers qui recruteront le plus d’ici 2030 d’après la Dares, mais voici désormais les métiers qui pourraient le plus rencontrer des difficultés de recrutement d’ici à 2030 :

  • agent d’entretien ;
  • enseignant ;
  • aide à domicile ;
  • conducteur de véhicule ;
  • ouvrier qualifié de manutention ;
  • vendeur.

Les scénarii proposés sont hypothétiques et dépendent de plusieurs facteurs. L’un des scenarii serait que les difficultés de recrutement augmenteraient en raison d’une faible attractivité des métiers visés, lesquels concernent, par exemple, les aides à domicile ou les personnels de ménage.

Ces difficultés peuvent néanmoins être anticipées grâce à la capacité de pouvoir attirer des personnes au chômage, des reconvertis, des inactifs ou des immigrés.

Près de 2 métiers sur 5

seraient concernés par des difficultés de recrutement d’ici à 2030.

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signes travail

8 signes qu’un travail vous convient

Trouver un travail qui vous correspond

En réalité, il n’y a pas de recette magique. Vous ne pouvez pas savoir si un métier, un poste ou une entreprise vous correspond avant de l’avoir testé. Et, même là, le niveau de convenance est subjectif. Les conditions de travail que propose une entreprise peuvent ne pas vous convenir, et c’est toute votre vie professionnelle que vous remettez en question.

Face aux doutes, il convient de se recentrer. Comment savoir si le métier vers lequel vous entamez une reconversion professionnelle ou si votre job actuel vous convient ?

Quelques signes peuvent vous aider à savoir si vous êtes à votre place dans ce travail et si ce métier est fait pour vous.

Mais attention ! Certains facteurs psychologiques peuvent parasiter votre vision. Le syndrome de l’imposteur, le manque de confiance en soi et le manque d’estime peuvent vous donner l’impression de ne pas être accordé avec votre emploi ou vos missions (alors que c’est faux !).

1. Vous avez envie d’aller travailler

Cela paraît peut-être anodin, mais c’est le premier signe qu’un travail vous convient. Vous vous levez chaque matin sans avoir la boule au ventre ; vous avez hâte de faire vos missions ; vous vous sentez à l’aise avec vos collègues et vos managers…

Bien sûr, tous les jours ne seront pas faciles. Certains matins, vous aurez plus envie de rester sous la couette que d’aller travailler. C’est normal !

Cependant, si vous vous sentez satisfait dans votre métier, si vous y trouvez votre compte et si percevez toujours le côté positif… Alors tout va bien, vous êtes à votre place.

Le signe : vous vous sentez bien dans votre travail.

2. Vous vous sentez valorisé

Le manque de reconnaissance est l’une des principales raisons qui poussent les personnes à se reconvertir professionnellement. Pourquoi ? Parce que tout le monde a envie de se sentir utile au travail.

Or, pour se sentir utile, il faut que vos compétences soient utilisées, valorisées, et qu’elles servent à des résultats concrets.

Un emploi épanouissant vous permet de mettre à profit vos forces et vos talents. Vous vous sentez compétent, ce qui contribue aussi à votre satisfaction personnelle et donc à l’amélioration de votre estime de vous.

Le signe : vous vous sentez utile.

3. Vous ne vous ennuyez pas

Connaissez-vous le bore-out ? C’est un phénomène de plus en plus observé chez les salariés… qui s’ennuient !

S’ennuyer au travail pendant quelques jours, ça va. Mais lorsque l’ennui devient une lassitude constante, il crée une réaction en chaîne nocive : sensation d’être inutile, dévalorisation, perte de sens et de motivation, envie de changer de métier (voire de changer de vie), etc.

A l’inverse, lorsque vous vous sentez stimulé et actif (mais pas trop non plus, attention à la surcharge de travail qui peut mener au burn-out), c’est un signe que votre job vous convient. Les journées passent vite et vous appréciez votre routine.

Le signe : pas d’ennui.

4. Le travail a du sens pour vous

Le sens au travail est un véritable enjeu actuel. Beaucoup de personnes en réorientation professionnelle ont décidé de changer de voie pour faire un métier qui a du sens, c’est-à-dire :

  • une activité professionnelle avec un impact positif sur la société ;
  • un job utile ;
  • un emploi qui respecte l’équilibre entre leur vie professionnelle et vie personnelle.

Le monde du travail évolue. Les attentes des nouveaux candidats ne sont pas les mêmes. Forcément, cela fait bouger les lignes. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à oser exprimer notre mal-être au travail et trouver des solutions pour y remédier.

Lorsque votre travail a du sens pour vous, lorsqu’il est aligné avec vos valeurs personnelles et que vous aimez ce qu’il reflète… Alors c’est un signe que votre métier vous correspond.

Le signe : vous savez pourquoi vous faites ce métier, vous vous accordez avec lui.

5. Vous avez confiance en l’avenir

Si vous vous sentez confiant pour votre avenir professionnel et si vous avez confiance en l’avenir de l’entreprise pour laquelle vous travaillez, alors vous êtes accordé avec votre emploi actuel.

Lorsque vous croyez en la direction que prend l’entreprise et quand vous vous sentez en sécurité, vous pouvez dire que le métier vous convient.

Tout humain que nous sommes, nous recherchons constamment la stabilité et la sécurité. Si votre métier vous l’apporte, il répond à un besoin fondamental. Bien sûr, cela ne suffit pas toujours pour trouver l’épanouissement professionnel, mais cela peut suffire pour que votre travail vous convienne.

Le signe : vous vous sentez serein et en sécurité.

6. Vous maintenez un équilibre entre la vie personnelle et professionnelle

Faire la distinction nette entre la vie pro et la vie perso est un signe de bien-être au travail. Vous pourriez donc avoir un poste qui vous convient et travailler dans une ambiance de travail qui vous correspond. C’est très important pour vous sentir à l’aise et évoluer dans votre environnement professionnel.

Un emploi qui vous convient vous permet de consacrer du temps à vos passions, à votre famille et à vos amis en dehors du temps de travail. Vous ne vous sentez pas submergé.

Le signe : vous avez du temps pour vous (et vous ne culpabilisez pas de le prendre).

7. Vos attentes sont satisfaites

Nous avons tous et toutes des attentes. Lorsque notre travail répond à ces attentes, cela crée un sentiment de satisfaction qui peut indiquer que cette situation professionnelle vous convient. Qu’il s’agisse de la rémunération, des relations entre collaborateurs, de la nature des tâches et missions qui vous sont confiées ou autre, vos attentes sont satisfaites.

A l’inverse, c’est lorsque le décalage entre ce que vous désirez et ce que vous avez se creuse que vous pensez à faire une reconversion, à changer de travail… Si ce sentiment survient, cela peut être le signe que votre travail actuel ne vous convient pas.

Dans ce cas, vous pouvez simplement en changer, effectuer une mobilité professionnelle, ou bien changer d’entreprise, changer de poste, voire entamer une réorientation radicale si telle est votre envie.

Le signe : vous êtes satisfait de ce que votre travail vous apporte.

8. Vous pouvez vous exprimer librement

Ça paraît tomber sous le sens, mais il y a « s’exprimer » et s’exprimer librement… Autrement dit, si vous pouvez être vous-même au travail, alors peut-être avez-vous trouvé un emploi qui vous convient.

Être soi-même dans le milieu professionnel n’est pas évident. Vos collègues ne sont pas vos amis et vous êtes recruté et évalué sur vos performances.

Néanmoins, un emploi qui vous laisse vous exprimer et être vous est un emploi dans lequel vous pouvez évoluer, vous épanouir et croître. On ne parle pas seulement d’expression de soi, mais aussi de :

  • pouvoir exprimer votre créativité et vos idées ;
  • pouvoir exprimer vos besoins, par exemple votre besoin d’apprendre et de développer vos compétences et aptitudes par la formation professionnelle, etc. ;
  • pouvoir exprimer vos aspirations et votre envie de changement, d’évolution, de progression ;
  • pouvoir exprimer vos accords et désaccords.

Puis, comme s’exprimer ne fait pas tout, il faut aussi que vous soyez écouté.

Le signe : vous êtes vous-même et écouté au travail.

Réorienter sa carrière pour retrouver l’harmonie

Changer de job pour faire un nouveau métier est une solution possible lorsque vous exercez un travail qui ne vous convient pas. Mais attention à ne pas brûler les étapes.

Avant de se réorienter professionnellement, il convient de bien réfléchir et de se poser les bonnes questions. Un changement de vie n’est pas anodin. La reconversion n’est pas une échappatoire, mais un projet professionnel planifié et cohérent avec vos aspirations et motivations.

Nous conseillons toujours 3 étapes avant de changer de boulot :

  1. faire le point sur votre carrière et votre parcours professionnel (seul ou accompagné par un conseiller en évolution professionnelle CEP ou un coach certifié. Vous pouvez aussi faire un bilan de compétences…) ;
  2. vous informer sur les idées de métiers et les manières de définir un projet professionnel qui vous correspond ;
  3. vous former si nécessaire pour développer vos compétences professionnelles et ouvrir de nouvelles opportunités.

Oui, c’est vrai, changer de carrière permet parfois de retrouver de l’harmonie dans sa vie professionnelle. Mais pour y parvenir, vous devez analyser votre envie de changement et planifier votre reconversion ; votre transition professionnelle.

C’est ainsi que vous mettrez toutes les chances de votre côté pour trouver un travail qui vous convient et dans lequel vous pourrez vous épanouir.

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salaire

Emploi : 7 questions sur le salaire (et les réponses)

Découvrez 10 questions courantes sur le salaire et leurs réponses. Vous vous sentirez moins perdu (on l’espère !).

En bref, les 7 questions :

  1. Comment calculer son salaire brut en net ?
  2. Quel est le montant du salaire minimum en France ?
  3. Quel est le salaire minimum pour toucher la prime d’activité ?
  4. Combien touche-t-on à la retraite par rapport au salaire ?
  5. Quel salaire pour avoir droit au RSA ?
  6. Abandon de poste : combien de temps avant de ne plus percevoir de salaire ?
  7. Comment négocier son salaire ?

1. Comment calculer son salaire brut en net ?

C’est la question que tout le monde se pose. Et c’est vrai que passer du salaire brut au salaire net n’est pas toujours évident, surtout lorsque vous n’avez pas de fiche de paie sous les yeux.

Pour rappel :

  • Le salaire brut est le montant total de la rémunération avant toute déduction (impôt, cotisations sociales…). Il inclut le salaire de base, les primes, les heures supplémentaires, les avantages en nature, etc.
  • Le salaire net est le salaire brut MOINS les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu si ce dernier est directement prélevé via le prélèvement à la source.

Les cotisations financent l’assurance maladie, la retraite, le chômage… Le salaire net à payer est le salaire après impôt sur le revenu. C’est ce que vous percevez réellement sur votre compte en banque.

Le montant des déductions varie selon votre situation professionnelle. Par exemple, les auto-entrepreneurs doivent déclarer leur chiffre d’affaires mensuel ou trimestriel à l’URSSAF. Leurs cotisations sont prélevées sur ce CA à un taux variable.

Les salariés, quant à eux, reçoivent directement leur salaire net sur leur compte bancaire. La différence entre le montant brut et le montant net dépend de leurs charges sociales.

Pour obtenir une estimation du montant brut en net, vous pouvez enlever environ 23 % du salaire brut estimé.

Par exemple, si vous avez pour projet de reconversion de devenir diététicien, cherchez le salaire moyen estimé. Pour cette profession, il est d’environ 2.500 euros brut par mois. Faites ensuite le calcul suivant :

  • 2500 – 23 % = 1.925 euros.

On pourrait donc supposer que le salaire net d’un diététicien qui gagne 2.500 euros bruts par mois tourne autour de 1.925 euros.

Attention !

Cela reste une estimation. L’idéal est d’avoir de vrais chiffres, au cas par cas. Vous devez aussi connaître la totalité de vos déductions. Par exemple, bénéficiez-vous de la mutuelle d’entreprise ? De titres-restaurants ? Une partie est déduite de votre salaire.

Pour calculer son salaire en net, vous pouvez aussi utiliser les simulateurs. Ces derniers vous permettent de calculer le salaire brut/net rapidement et facilement.

2. Quel est le montant du salaire minimum en France ?

Le SMIC, le salaire interprofessionnel de croissance, est le montant légal minimum que doit percevoir chaque salarié. En France en 2025, le montant du SMIC est de :

  • 11,88 euros brut, soit 9,40 euros net par heure (SMIC horaire) ;
  • 801,80 euros brut, soit 1.426,30 euros net par mois ;
  • 621,60 euros brut, soit 17.115,69 euros net par an.

Votre rémunération ne peut pas être inférieure à ces chiffres.

3. Quel est le salaire minimum pour toucher la prime d’activité ?

La prime d’activité est une aide sociale. Elle aide le pouvoir d’achat des travailleurs ayant de faibles ressources financières. Elle est donc accessible sous conditions de ressources.

Entrée en vigueur en 2016, la prime d’activité a remplacé le RSA activité et la prime pour l’emploi.

Le montant de la prime d’activité

Tout travailleur justifiant de faibles revenus peut toucher la prime d’activité. La condition : que son salaire ne dépasse pas le plafond en vigueur de 1.104,25 euros net par mois. Si vous touchez moins de cette somme, vous pouvez percevoir la prime d’activité.

Vous pouvez aussi la recevoir lorsque vous assumez seul ou seule un ou plusieurs enfants.

633,21 euros

est le montant forfaitaire de la prime d’activité en France.

Comment toucher la prime d’activité ?

Pour toucher la prime d’activité, vérifiez d’abord que vous en avez droit. Ensuite, vous pouvez la demander :

  • aux caisses d’allocations familiales (Caf) ;
  • ou aux caisses de la Mutualité sociale agricole (MSA) si vous en relevez.

La prime vous est versée dès le premier jour du mois suivant votre demande. Elle vous est versée chaque mois.

Un petit plus pour les personnes en reconversion

La prime d’activité peut donner un coup de pouce financier à votre projet professionnel. Si, par exemple, vous envisagez une réorientation professionnelle vers la création d’entreprise, et touchez peu de rémunération au début de votre activité, cette prime peut servir de complément.

Il y a toujours des solutions pour commencer une nouvelle vie professionnelle. Ce qu’il faut : vous informer sur tous les dispositifs possibles pour assurer votre sécurité financière. Il est tout à fait possible de faire une reconversion sans perte de salaire.

4. Combien touche‑t‑on à la retraite par rapport au salaire ?

Voilà une autre question particulièrement demandée, surtout si l’on souhaite planifier son avenir.

Le montant de la retraite dépend de tellement de facteurs que le calcul se fait au cas par cas. Restons donc dans des estimations. Vous pouvez, par ailleurs, estimer le montant de votre retraite et votre âge de départ à la retraite à taux plein sur le site Info Retraite.

La retraite du salarié du secteur privé

Le calcul du montant de votre pension retraite est le suivant :

  • Revenu annuel moyen x taux de pension (50 %) x (durée d’assurance à la retraite ou durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein).

Le revenu annuel moyen est la moyenne des salaires bruts sur lesquels vous avez cotisé. L’Assurance retraite prend les 25 années les plus avantageuses de votre carrière professionnelle. Tous les éléments de la rémunération (primes, heures supplémentaires…) sont pris en compte dans le calcul.

Pour atteindre votre retraite à taux plein, vous devez avoir validé un certain nombre de trimestres. La nouvelle réforme des retraites a par ailleurs repoussé l’âge de départ minimum. Vous devrez donc valider plus de trimestres pour obtenir votre pension à taux plein.

Le taux plein des salariés du secteur privé est de 50 % du salaire annuel moyen.

La retraite des fonctionnaires d’État

En tant que fonctionnaire titulaire, le calcul de la pension retraite diffère. Elle s’élève à taux plein à 75 % du traitement indiciaire brut perçu dans les 6 derniers mois d’activité professionnelle, hors primes (bien que certaines soient prises en compte).

Par exemple, si vous avez validé tous vos trimestres et si votre dernier traitement brut perçu depuis plus de 6 mois était de 3.500 euros, votre retraite s’élèvera à 2.625 euros brut (75 % de 3.500 euros). Seul le traitement indiciaire, sans les primes, est inclus dans le calcul.

De même, le taux de 75 % peut être plus élevé et passer, par exemple, à 80 % avec certaines bonifications (par exemple si vous avez des enfants).

La retraite des entrepreneurs

La retraite des entrepreneurs dépend de leur statut juridique (auto-entrepreneur, gérant de SARL, SAS…). Pour l’entrepreneur individuel (EI), le taux de pension dépend de la nature de son activité : commerciale ou artisanale, libérale, agricole.

Si vous êtes né après 1973, le calcul de la retraite suit celui des salariés :

  • revenu annuel moyen x taux de retraite x (nombres de trimestres d’assurance validés / durée de référence).

Le taux le plus favorable est le taux plein de 50 %. Quant au revenu annuel moyen, il prend en compte la moyenne des 25 meilleures années de revenus cotisés, dans la limite du Pass. Ce plafond annuel de la Sécurité sociale s’élève à 47.100 euros en 2025 (il est révisé chaque année).

Cela veut dire que si la moyenne de votre revenu annuel moyen (RAM) est de 60.000 euros, seule la somme de 47.100 euros sera retenue pour le calcul de votre retraite de base. Selon votre statut, cela peut donc donner une pension de base à taux plein de 23.550 euros par an, soit 1.962,5 euros par mois (chiffres 2025 + si l’on prend un taux à 50 %).

Si vous avez une micro-entreprise, il existe des solutions complémentaires pour préparer votre retraite.

Bon à savoir

Concernant les demandeurs d’emploi, un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé dans la limite de 4 trimestres par an.

Vous pouvez vérifier toutes les informations relatives à votre parcours professionnel sur votre espace personnel sur le site de l’assurance retraite.

5. Quel salaire pour avoir droit au RSA ?

Vous pouvez bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans avoir de revenus. Vous pouvez également le toucher en cas de faibles ressources. Le montant dépend de l’ensemble des ressources financières de votre foyer.

L’étude d’éligibilité au RSA prend en compte vos trois derniers mois de salaire :

  • si vous vivez seul, votre salaire des trois derniers mois ne doit pas excéder 1.939,56 euros pour avoir droit au RSA ;
  • pour un couple sans enfant, le plafond à ne pas dépasser est de 2.909,34 euros pour les salaires totaux des 3 derniers mois.

Les ressources prises en compte sont le salaire de votre conjoint, mais aussi le montant des autres aides sociales que vous percevez (chômage, pension alimentaire…).

6. Abandon de poste : combien de temps avant de ne plus percevoir de salaire ?

Un abandon de poste consiste en une absence prolongée injustifiée du salarié. Il quitte son poste de travail sans avoir l’accord de son employeur. Cela peut mener à une suspension du salaire.

Un abandon de poste peut survenir en cas de :

  • volonté de quitter son emploi actuel pour un autre ;
  • raisons personnelles (comme un burn-out) ;
  • refus de l’employeur d’accorder une rupture conventionnelle.

Le salarié ayant abandonné son poste prend le risque d’une présomption de démission.

En cas d’abandon de poste, votre salaire peut être suspendu au-delà du 15ème jour calendaire. L’employeur doit vous informer des conséquences si vous ne reprenez pas le travail. Au-delà du délai précisé par l’employeur (qui ne peut pas être inférieur à 15 jours), le salarié est considéré comme étant démissionnaire.

7. Comment négocier son salaire ?

Savoir négocier son salaire fait partie des compétences professionnelles utiles. Si vous êtes à la recherche d’un emploi, voici les étapes pour réussir cette négociation de salaire.

1. Faire des recherches

Recherchez la fourchette salariale du marché par rapport au job dans lequel vous postulez et le type de poste que vous visez. Vous pouvez aussi vous aider du salaire moyen français pour avoir une vision plus globale des salaires en France et selon les régions.

En amont de votre projet de changement de métier, informez-vous un maximum sur le salaire du métier dans lequel vous souhaitez vous reconvertir professionnellement. C’est très important pour éviter les désillusions ! Informez-vous.

Renseignez-vous aussi sur l’entreprise, sur sa santé financière, sa culture salariale, ses avantages sociaux (télétravail, formation, évolution professionnelle, voiture de fonction…). Certains avantages peuvent constituer de bons arguments de négociation.

2. Évaluer vos besoins

Évaluez vos besoins financiers (combien d’argent avez-vous besoin de gagner par mois pour vivre ?) et votre valeur. Concernant vos besoins, vous pouvez calculer le montant de vos dépenses mensuelles pour vivre correctement (loyer, charges, enfants, vacances…).

Pour estimer votre « valeur » sur le marché du travail, vous pouvez réaliser un bilan de compétences. Il vous permet d’avoir une meilleure vision de ce que vous pouvez apporter à l’entreprise, d’identifier vos atouts et vos compétences rares.

Regardez aussi quelles sont les compétences les plus cherchées par les employeurs et tenez compte de votre expérience professionnelle ! Vous pouvez aussi mettre en avant vos formations qualifiantes et vos diplômes.

3. Définir votre fourchette salariale

Posez-vous les bonnes questions :

  • quel est le minimum acceptable (le point de rupture) ? Gardez en tête qu’accepter un salaire trop bas peut nuire à votre motivation sur le long terme et vous pousser à changer de job (mais cela peut être une solution à court terme) ;
  • quel serait votre salaire idéal et est-il réaliste ?

Lors de l’entretien d’embauche, présentez toujours le plus haut de votre fourchette en laissant une marge de manœuvre à la négociation. Par exemple, si vous visez 40.000 euros annuels, demandez 42 ou 45.000 euros et voyez comment les recruteurs réagissent.

4. Croyez‑y

Pour convaincre, il faut donner l’impression d’être convaincu soi-même. Même si à l’intérieur vous doutez, essayez de rester confiant et positif. Entraînez-vous en amont de l’entretien de recrutement. Parlez de vos réalisations passées, de vos résultats, des atouts que vous avez développés et qui peuvent être utiles à l’entreprise. N’oubliez pas de sourire, de mettre en avant vos aptitudes professionnelles et votre connaissance du marché.

Un conseil en plus : n’oubliez pas que l’entreprise achète vos compétences. Vous pouvez aussi négocier un package global : primes (13ème mois, objectifs…), avantages en nature (voiture de fonction, téléphone…), avantages sociaux (prévoyance…), temps de travail, etc.

Vous pouvez tout négocier, alors osez 😉

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métiers les mieux payés en France

Les 5 métiers les mieux payés en France en 2025

5 métiers les mieux rémunérés en France

Le média Hellowork a publié les résultats de son enquête sur les jobs qui paient le plus en France en 2025. Il s’agit du salaire médian annuel brut affiché sur les offres d’emploi.

Pour rappel :

Le salaire médian partage une population de salariés en deux groupes de taille égale. 50 % des salariés qui exercent ce métier gagnent moins que le salaire indiqué et 50 % gagnent plus. Le salaire médian est plus représentatif de la réalité des revenus d’une profession.

Le salaire moyen est la somme des salaires divisée par le nombre total de salariés ou de personnes exerçant la profession. Son défaut est de ne pas prendre en compte les extrêmes. Cependant, il permet d’obtenir une valeur globale.

Le salaire moyen en France est de 2.735 euros net par mois dans le secteur privé (source : Insee).

Les 5 métiers les mieux payés en France en 2025 sont :

  1. Directeur médical (118.000 euros brut par an) ;
  2. Consultant digital (90.000 euros brut par an) ;
  3. Directeur général (85.000 euros brut par an) ;
  4. Directeur commercial (77.500 euros brut par an) ;
  5. Directeur des engagements (75.000 euros brut par an).

L’étude ne prend pas en compte le secteur de la médecine spécialisée.

1. Directeur médical

Pour évoluer professionnellement et devenir directeur médical, vous devez bien sûr avoir des compétences dans le secteur de la santé et du médical. Le rôle de ce professionnel est de gérer et façonner la stratégie d’un établissement de santé, de veiller au respect des normes éthiques et d’orchestrer les équipes médicales.

Avoir un parcours professionnel issu de la recherche et du développement vous sera utile, notamment pour obtenir des postes à responsabilité dans l’industrie pharmaceutique et les laboratoires de recherche. Pour être chercheur, un bac+8 (doctorat) est nécessaire.

Si la reprise d’étude ne vous fait pas peur, vous pouvez totalement entamer une reconversion. Ce qu’il vous faudra ? Du temps et de la persévérance.

2. Consultant digital

Spécialiste du webmarketing et du conseil, le consultant travaille pour les entreprises afin de les conseiller sur leur stratégie digitale. Savoir maîtriser le web et ses codes est désormais indispensable pour rester compétitif sur le marché.

En tant que consultant digital, vous devez avoir d’excellentes compétences techniques en webmarketing. Si ce n’est pas le cas, la formation professionnelle continue vous tend les bras ! Il en existe des centaines pour vous former petit à petit dans ce domaine d’activité.

Vous pouvez, ensuite, déposer votre CV auprès des agences de conseil ou bien créer une entreprise pour devenir indépendant. Plus vous avez d’expérience professionnelle, plus vous avez des résultats concrets à partager, mieux vous pouvez être rémunéré.


●  Toutes les réponses sur le salaire se trouvent ici 👇

3. Directeur général

Le directeur général, qu’on peut aussi appeler CEO (Chief executive officer), est à la tête d’une entreprise. Pour le devenir, deux possibilités :

  1. gravir les échelons jusqu’à pouvoir piloter l’entreprise ;
  2. créer une entreprise (malin, car vous serez chef d’entreprise aux fonctions de CEO et de PDG. Par ailleurs, « entrepreneur » est l’un des métiers les mieux payés au monde selon les secteurs d’activité).

Le CEO soutient généralement le PDG de la structure et assure le fonctionnement global de l’entreprise. Pour faire ce métier, il n’existe pas de diplôme spécifique. Nous vous conseillerions de surtout développer votre réseau professionnel ou de postuler à une offre d’emploi de directeur général.

En revanche, ce qui compte pour les recruteurs, c’est l’expérience. Vous devez avoir des compétences professionnelles en management et maîtriser la gestion d’entreprise. Les candidats retenus ont souvent un diplôme d’école de commerce ou une école d’ingénieur ou sortent d’un IEP.

Cependant, suivre une formation continue permet d’ajouter des cordes à votre arc et peut faciliter une évolution professionnelle. Il existe, par exemple, un titre professionnel de Responsable de petite et moyenne structure accessible en formation à distance et en alternance.

4. Directeur commercial

Plus vous montez en responsabilité, plus vous gagnez en rémunération (en théorie). Pour devenir directeur commercial, il est recommandé d’avoir un Bac+5 (Master), idéalement en ayant suivi un parcours de formation initiale dans le commerce.

Votre rôle : élaborer des stratégies commerciales gagnantes, gérer les équipes et avoir une vision claire du marché. Vous êtes le chef d’orchestre du pôle commercial d’une entreprise.

Vous pouvez développer vos compétences dans cette branche d’activité. La formation continue en négociation commerciale peut vous aider, tout comme les formations professionnelles sur le droit des contrats ou le management d’équipe.

Rappel :

Certains dispositifs facilitent le financement de la formation. Le Compte personnel de formation (CPF) ou encore l’aide individuelle à la formation (AIF) des demandeurs d’emploi et le projet de transition professionnelle (PTP) peuvent être des solutions pour se former à moindre coût.

5. Directeur des engagements

Le directeur des engagements est un spécialiste du secteur bancaire. Il gère l’attribution de crédits et sait détecter les situations à risques. Une qualité professionnelle indispensable pour se reconvertir professionnellement dans ce métier est la communication.

En général, vous pouvez atteindre cette fonction après plusieurs années d’expérience dans le domaine des banques et de la finance. Il existe des dizaines de diplômes différents en finance, accessibles via la formation initiale. Tous peuvent vous mener vers cette nouvelle voie professionnelle.

Les 20 métiers aux salaires les plus élevés en France (salaire moyen)

L’étude Hellowork nous partage le salaire médian des métiers qui paient le plus en France, en 2025. L’Observatoire des inégalités, quant à lui, présente le palmarès des plus hautes rémunérations du secteur privé et du secteur public pour les salariés ou les indépendants.

Voici les 20 métiers qui paient le plus en France, en 2025 selon le salaire moyen en équivalent à temps plein :

  1. Chefs d’une grande entreprise de 500 salariés et plus (15.074 euros net par mois en moyenne) ;
  2. Cadres d’état-major administratifs, financiers et commerciaux des grandes entreprises (10.093 euros par mois) ;
  3. Chefs d’entreprise moyenne de 50 à 499 salariés (9.711 euros par mois) ;
  4. Officiers et cadres navigants techniques et commerciaux de l’aviation civile (9.346 euros par mois) ;
  5. Cadres des marchés financiers (9.315 euros par mois) ;
  6. Directeurs techniques des grandes entreprises (8.042 euros par mois) ;
  7. Avocats (8.009 euros par mois) ;
  8. Chirurgiens-dentistes (7.024 euros par mois) ;
  9. Médecins salariés non hospitaliers (6.133 euros par mois) ;
  10. Cadres commerciaux des grandes entreprises hors commerces de détail (5.279 euros par mois) ;
  11. Ingénieurs et cadres de la production et de la distribution d’énergie et d’eau (5.205 euros par mois) ;
  12. Chefs d’entreprise de services de 10 à 49 salariés (5.126 euros par mois) ;
  13. Chefs d’établissement et responsables de l’exploitation bancaire (5.116 euros par mois) ;
  14. Cadres chargés d’études économiques, financières et commerciales (5.084 euros par mois) ;
  15. Cadres des services financiers ou comptables des grandes entreprises (5.013 euros par mois) ;
  16. Cadres commerciaux des petites et moyennes entreprises hors commerces de détail (4.950 euros par mois) ;
  17. Ingénieurs et cadres technico-commerciaux en informatique et télécommunications (4.907 euros par mois) ;
  18. Cadres des opérations bancaires (4.879 euros par mois) ;
  19. Officiers et cadres navigants techniques de la marine marchande (4.758 euros par mois) ;
  20. Ingénieurs et cadres de la fabrication des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds) (4.692 euros par mois).

Source : l’Observatoire des inégalités avec l’Insee (2021).

Et un métier bien payé sans diplôme, c’est possible ?

Oui ! Vous pouvez totalement avoir un métier bien rémunéré sans forcément avoir de diplôme. D’une part, de nombreux métiers recrutent sans diplôme.

Ensuite, parmi les métiers les mieux payés sans diplôme, retrouvez des professions comme plombier, métallier / serrurier ou assistant commercial.

Attention, si vous n’avez aucune expérience dans ces domaines d’activité, mieux vaut vous former avant de faire une reconversion professionnelle. Lorsque vous décidez de changer de métier, vous devez aussi penser au développement des compétences et aptitudes nécessaires pour réussir dans cette nouvelle vie professionnelle.

Pour vous aider, nous avons des outils pour vous, dont la newsletter ! À bientôt dans vos boîtes mail :).

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comment trouver le job de ses rêves

Comment trouver le job de ses rêves ?

C’est quoi le job de mes rêves ?

Enfant, la question semblait simple : c’est quoi le métier de tes rêves ?

Posez-la à vos enfants, vos neveux ou n’importe quel petit être qui gravite autour de vous, et vous obtiendrez une réponse rapide. Farfelue, peut-être, mais rapide.

Qu’en est-il de nous, adultes ? Si nous devions vous poser aujourd’hui la question : quel est le métier de vos rêves ? Sauriez-vous répondre ?

Si la réponse est oui, tant mieux et cet article pourra vous aider à vous conforter dans cette idée.

Si la réponse est non… Voici quelques conseils pour vous mettre sur la piste.

Mais d’abord, c’est quoi, le « job de ses rêves » ?

Attention à la nuance :

Le job de vos rêves peut différer de votre job de rêve.

Le premier, c’est le métier de tous vos rêves, celui qui vous fait vibrer, que vous fantasmez, ou bien le centre de votre projet professionnel actuel, le but de votre reconversion et le moteur de votre envie de changement.

Le second, c’est le job qui vous paraît idéal. Ce n’est peut-être pas celui qui vous fait vibrer, mais vous l’aimez bien et vous vous sentez même très bien. Ou pas ! Car un métier de rêve peut sembler parfait en tout point (salaire confortable, missions qui vous correspondent, compétences valorisées…), sans que vous vous sentiez épanoui.

C’est là que réside la nuance entre le job de ses rêves (vos rêves à vous et vous seul) ; et le job de rêve qui possède de nombreux avantages, mais qui ne vous correspond pas forcément.

Un job‑passion

Le job de vos rêves peut être un métier-passion. Par exemple, si vous êtes passionné par l’écriture, votre métier de rêve peut être écrivain. Vire de sa passion est possible, quelle qu’elle soit. Ou du moins, il est tout à fait possible de concilier travail et passion.

Un job qui a du sens

Lorsqu’un métier a du sens pour vous, vous pouvez y voir la profession rêvée. Vous savez pourquoi vous vous levez le matin. Vous avez envie de participer à un projet collectif plus grand que vous. C’est ce qui rend la vie professionnelle motivante et épanouissante.

Un job qui s’aligne avec vos valeurs

L’emploi de vos rêves est peut-être simplement celui qui s’aligne avec vos valeurs fondamentales. L’intégrité, la créativité, l’aide, l’innovation, l’indépendance… Peut-être avez-vous envie de travailler dans la recherche pour assouvir votre soif de curiosité et faire avancer la société. Ou alors, vous rêvez d’un métier où vous pouvez créer et laisser s’exprimer votre imagination.

En bref :

La définition du « job de vos rêves » est très personnelle. Vous pouvez mettre tous les métiers et toutes les valeurs que vous souhaitez derrière cette expression. Vous construisez votre profession de rêve, d’abord en idée puis, on vous le souhaite, dans la réalité.

3 méthodes pour trouver le job de ses rêves

Répondons à la question : comment trouver le métier de ses rêves ? En commençant par un peu d’introspection.

Prenez le temps de vous poser et de réfléchir. Réfléchir à vos besoins, mais aussi à vos envies, vos aspirations et vos passions. Apprenez à mieux vous connaître, à identifier ce que vous aimez, ce que vous détestez et ce qui vous fait intensément vibrer.

Pour vous aider, voici trois techniques pour trouver le job de ses rêves.

1. La bonne vieille méthode : le questionnement personnel

Vous le verrez, tout est une question de positionnement et de questionnement. En soi, réfléchir et se poser des questions n’est pas compliqué. C’est se poser les bonnes questions qui peut l’être. Pour vous aider, voici ce que vous pouvez vous demander :

  • Qu’est-ce qui vous fait vibrer dans la vie? Pensez à quelque chose, un moment ou une activité qui vous fait perdre la notion du temps.
  • Si vous aviez tout l’argent du monde, que feriez-vous de vos journées?
  • Y a-t-il une cause ou un sujet qui vous passionne particulièrement ?

Vous pouvez vous poser ces questions seul ou effectuer une séance de coaching. Certains coachs professionnels certifiés en accompagnement à la reconversion peuvent vous aider. Le but est de trouver des réponses pour mieux orienter la réflexion vers un ou plusieurs métiers de vos rêves (car, oui, vous pouvez en avoir plusieurs).

2. La méthode Ikigaï

La méthode Ikigaï est une philosophie de vie. Issue du Japon, elle aide à trouver du sens dans sa vie. De cette manière, c’est tout votre quotidien qui est transformé, dont votre sphère professionnelle. Elle peut vous aider à trouver le job rêvé.

Cette méthode japonaise analyse quatre éléments :

  • ce que vous aimez, pour trouver votre passion ou votre vocation ;
  • ce pour quoi vous êtes doué, un domaine ou une activité dans laquelle vous excellez ;
  • ce pour quoi vous êtes payé, c’est-à-dire votre job actuel et tous les métiers potentiels pour lesquels vous aimeriez recevoir une rémunération ;
  • ce dont le monde a besoin, c’est-à-dire, selon vous, les causes à défendre et les sujets qui vous tiennent à cœur.

D’une certaine manière, cette méthode rejoint celle du questionnement personnel. Le but est d’entrer en introspection pour analyser votre vision des choses actuelles et trouver des réponses.

3. La méthode électron libre : expérimenter

Une dernière méthode, pas la plus confortable pour certains, est d’essayer. Si vous n’avez aucune idée de ce que peut être le métier de vos rêves, et si vous êtes insatisfait de votre situation professionnelle actuelle, essayez autre chose.

Attention, on ne vous dit pas de tout plaquer du jour au lendemain. Changer de métier est un rêve pour beaucoup, mais c’est plus facile d’en avoir envie que de passer à l’action. Beaucoup de freins à la reconversion peuvent bloquer : perte de salaire, manque de qualification, manque de confiance…

C’est pourquoi nous vous conseillons de toujours opter pour un filet de sécurité et préparer votre changement de métier, c’est-à-dire :

  • Faire le point sur vos besoins, vos motivations, vos compétences et vos aspirations. Réfléchissez bien avant de prendre une décision. Quitter votre métier actuel peut apporter son lot d’avantages et d’inconvénients. Pesez les pour et les contres en étant honnête avec vous-même.

Astuce en + :

Le bilan de compétences peut vous aider à faire le point sur vos compétences et aptitudes professionnelles. C’est un bon point de départ pour entamer une réorientation professionnelle et changer de vie.

  • S’informer. Sur les métiers qui vous paraissent idéaux, sur les idées de métiers, sur les possibilités de suivre une formation professionnelle… Plus vous glanerez d’informations, mieux vous vous sentirez prêt à changer de voie professionnelle, qu’il s’agisse du premier projet de reconversion ou du centième.
  • Se former. La formation professionnelle pour adultes est désormais plus accessible et finançable par divers moyens (CPF, PTP, AIF… Lisez notre ebook gratuit sur les aides à la reconversion pour en savoir plus). La formation continue vous permet de développer les compétences techniques rapidement et facilite la transition professionnelle. Quel que soit votre niveau de qualification, il y a une solution pour réajuster votre parcours professionnel, notamment par la formation ou la VAE.
  • Se lancer. Une fois votre plan d’action établi, il ne vous reste plus qu’à faire le grand pas. Changez de métier, vivez une nouvelle vie professionnelle. L’avantage ? Vous pouvez recommencer autant de fois que vous voulez. Ce qu’il faut, c’est un maximum d’informations et de préparation. Ne négligez pas ces étapes. Prenez le temps de construire un projet professionnel cohérent et réaliste. Le conseil en évolution professionnelle (CEP), qui est gratuit, peut vous aider.

Vous avez également la possibilité de tester un métier avant d’en changer, mais aussi de faire une reconversion professionnelle sans perte de salaire ou de faire financer votre projet de formation sans rien avoir à débourser. Renseignez-vous : ces moyens peuvent peut-être vous aider à accéder à votre job de rêve.

À quoi bon courir après ses rêves ?

Les rêves sont de bonnes choses. En un sens, ils donnent un but et sont une source de motivation pour avancer. Ils peuvent conduire à l’épanouissement professionnel et à un équilibre de vie idéal, où vous vous sentez à votre place.

D’un autre côté, à trop courir derrière ses rêves, on finit par oublier la réalité, voire créer une frustration. Or, être frustré, c’est rester éternellement insatisfait. Le risque est donc de vous mettre la pression sans n’être plus capable de voir le positif.

L’astuce est de rester dans l’équilibre.

Si vous faites votre métier de rêve à l’heure actuelle, tant mieux ! Savourez. Rien ne garantit, d’ailleurs, que ce rêve restera constant jusqu’à la fin de votre carrière professionnelle. Et ce n’est pas grave, vous pouvez changer de job autant de fois que vous voulez.

Si vous connaissez votre job de vos rêves, mais enragez de ne pas l’avoir atteint ou de ne pas pouvoir l’atteindre, ralentissez ! Vous n’avez pas besoin de courir. Vous avez tout votre temps et les rêves sont mobiles. Ils changent et s’ajustent selon la vie que nous menons.

Enfin, si vous n’avez pas de job idéal et si cela vous inquiète… Pourquoi ? Nous avons tous des rêves, des envies, des besoins. Tous n’ont pas besoin de tourner autour du travail. Faites ce qu’il vous plaît !

En résumé, trouver le job de ses rêves n’est pas une fin en soi. Avancez à votre rythme, essayez de trouver un emploi où vous vous sentez bien, compétent et valorisé. Vous pouvez changer de voie à tout moment.

Pouvoir se reconvertir professionnellement, c’est explorer tous les rêves qui se présentent à vous.

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5 conseils pour déconnecter pendant les vacances

Découvrez 5 conseils pour déconnecter du travail pendant les vacances. L’employeur ne peut pas obliger un salarié à travailler pendant ses congés payés.

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Réforme assurance-chômage : les nouvelles règles en 2025

MISE À JOUR DU 01/06/25 : France Travail modifie les règles de contrôle des demandeurs d’emploi

Les processus de contrôle des demandeurs d’emploi évoluent depuis le 1er juin 2025. France Travail doit contrôler 1,5 millions de chômeurs par an d’ici 2027 et mettre en place les nouvelles mesures de sanction (voir ci-dessous).

MISE À JOUR DU 31/05/25 : de nouvelles sanctions pour les demandeurs d’emploi

Le dispositif de sanctions des demandeurs d’emploi entre en vigueur. Il a été publié au Journal officiel le 31 mai 2025. Ce décret prévoit des sanctions en cas de manquement du demandeur d’emploi à ses obligations.

Parmi elles, une réduction d’au moins 30 % de ses allocations pour une durée d’un à deux mois s’il manque à ses obligations (comme manquer un rendez-vous avec son conseiller France Travail).

Assurance‑chômage : ce qui change en 2025

Vous l’aviez oubliée ? Elle est toujours là et continue d’évoluer… L’assurance chômage 2025 !

Au 1er janvier 2025, de nouveaux changements ont eu lieu. Découvrez lesquels !

Notez que de nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 1er avril 2025, notamment concernant les règles d’indemnisation touchant les travailleurs saisonniers et les seniors.

1. Accompagnement renforcé et inscription automatique à France Travail

1,2 million de demandeurs d’emploi ont automatiquement été inscrits à France Travail, y compris les allocataires du RSA. Aucune démarche n’a été et ne sera désormais nécessaire.

Les suivis en cours se poursuivent normalement avec les organismes référents actuels. Les nouveaux inscrits sont désormais orientés vers l’organisme adapté à leur situation.

2. Contrat d’engagement et nouvelles obligations

Désormais, un entretien de diagnostic est proposé à tout nouvel inscrit à France Travail (ex Pôle Emploi pour rappel). Le but est d’évaluer la situation du demandeur d’emploi et de mieux l’orienter vers un parcours d’insertion professionnelle adapté.

Un contrat d’engagement fait suite à cet entretien. Il est signé entre le demandeur d’emploi et l’organisme référent (France Travail, Mission locale…) pour définir les obligations de la personne accompagnée. Il précise notamment les actions que doit mettre en place le demandeur d’emploi pour trouver un travail (suivre une formation…).

En cas de non-respect des engagements, des sanctions pourront s’appliquer. Celles-ci sont désormais précisées par le décret du 31 mai publié au Journal officiel.

Si vous percevez le RSA…

Vous devez désormais respecter un contrat d’engagement qui stipule une obligation d’heures d’activité hebdomadaire. La réforme sur l’assurance chômage prévoit 15 heures d’activités (formations professionnelles, démarches administratives, recherche d’emploi…) par semaine pour avoir le droit de toucher le RSA.

3. Nouveau calcul de l’allocation chômage

Désormais, l’allocation chômage est calculée sur une base fixe de 30 jours par mois, entraînant une perte moyenne de 5 jours d’indemnisation par an.

MISE A JOUR DU 16/07/25 :

Actuellement, pour bénéficier de l’assurance chômage, vous devez avoir travaillé au moins 6 mois au cours des derniers 24 mois. Pour les « primo-entrants« , c’est-à-dire les personnes accédant pour la première fois à l’assurance-chômage, cette durée minimale passe à 5 mois.

4. Évolution des bornes d’âge pour les seniors

C’est officiel, la filière senior passe à 57 ans. Autrement dit, l’âge minimum pour bénéficier d’une indemnisation prolongée est de :

  • 55 ans pour 22,5 mois d’indemnisation (contre 54 ans auparavant) ;
  • 57 ans ou plus pour 27 mois d’indemnisation (contre 55 ans auparavant).

Les demandeurs d’emploi âgés de 54 ans ou moins auront au maximum 18 mois d’indemnisation.

5. Les sanctions prévues contre les demandeurs d’emploi

En cas de manquement à leurs obligatoires, les demandeurs d’emploi se verront recevoir une sanction comme :

  • une suspension d’au moins 30 % de ses allocations pour une durée d’un à deux mois ;
  • en cas de persistance ou de réitération du manquement, une suppression d’au moins 30 % du montant de l’allocation pour une durée d’un à quatre mois ;
  • une radiation de la liste des demandeurs d’emploi en cas de suppression totale du revenu de remplacement ou de l’allocation pour une durée de quatre mois.

La durée de suspension dépend du manquement, lequel est fixé par le contrat d’engagement. Lorsque ce manquement porte sur l’absence de mise en œuvre sans motif légitime d’un projet d’insertion ou de reconversion professionnelle, le demandeur peut être radié de la liste et voir ses allocations supprimées pendant quatre mois.

S’il se conforme à ses obligations, le demandeur d’emploi verra sa sanction levée.

Les manquements sont définis par le contrat d’engagement : se présenter aux rendez-vous, chercher une formation, les heures d’activité obligatoire, l’assiduité…

Le durcissement des règles de l’assurance chômage en 2024

Jusqu’ici, pour bénéficier de l’allocation chômage, il fallait avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois. Avec l’entrée en vigueur de la réforme sur l’assurance chômage, il faudra désormais avoir travaillé 8 mois sur les 20 derniers mois.

La Période de référence d’affiliation (PRA) baisse donc, ce qui peut diminuer la durée maximale des droits à l’indemnisation chômage, car elle est calculée sur le nombre de jours calendaires entre le premier jour du premier contrat de travail et la date de fin du dernier contrat de travail.

15

c’est la durée maximale de droits à l’allocation chômage en 2024 (contre 18 à l’heure actuelle)

Gabriel Attal avance comme argument l’efficacité du renforcement des conditions d’affiliation sur le retour à l’emploi.

La filière senior passe de 55 à 57 ans

Face au chômage des seniors, le gouvernement propose une filière senior disponible pour tous les demandeurs d’emploi à partir de 57 ans. À l’heure actuelle, les chômeurs de plus de 55 ans bénéficient d’une période d’indemnité maximale plus longue. Cette filière senior sera désormais accessible à partir de 57 ans.

Faire une reconversion professionnelle à 50 ans peut permettre l’insertion professionnelle, l’employabilité et le retour à l’emploi des seniors après une période de chômage.

De même, la PRA sera fixée à 30 mois au lieu de 36 mois à l’heure actuelle. Le passage à 57 ans ne sera pas progressif.

Une modification du principe de contracyclité

La réforme sur l’assurance chômage prévoyait déjà de réduire la durée de l’indemnisation en cas de « conjoncture favorable » (marché du travail dynamique par exemple, avec un taux de chômage bas).

À l’heure actuelle, ce principe de contracyclité est établi à 9 %. La durée de versement de l’allocation chômage est réduite de 25 % quand le taux de chômage (au sens du BIT) passe sous la barre des 9 %. Le taux de chômage est aujourd’hui autour de 7,5 %.

Avec sa nouvelle réforme sur l’assurance chômage 2024, le gouvernement veut ajouter un autre palier : 6,5 % de taux de chômage. Passé ce seuil, la durée de versement de l’indemnisation chômage baissera de 40 %.

Création d’un bonus Emploi Senior

Le bonus Emploi Senior a pour but d’inciter l’embauche des seniors de plus 57 ans. Il pourra permettre aux seniros au chômage de :

  • cumuler son nouveau salaire avec son allocation-chômage pour atteindre un salaire identique à celui qu’il avait avant de devenir demandeur d’emploi ;
  • bénéficier de ce bonus pendant un an.

Ce bonus permet de cumuler jusqu’à 30 % de votre indemnisation avec le nouveau salaire. Vous ne pourrez, cependant, pas dépasser le montant de votre ancienne rémunération.

Une extension du Bonus‑Malus

Rappelez-vous du Bonus Malus, une nouvelle règle de l’assurance chômage mis en place en 2022 qui consiste à moduler le taux des charges patronales en fonction de leur recours à des contrats cours.

Le gouvernement a décidé de ne pas généraliser ce dispositif, mais envisage son extension à laquelle s’oppose le patronat. L’extension signifie que le Bonus Malus concernerait plus de secteurs d’activité.

Vers une volonté de réduction de la dette

Le gouvernement ne souhaite pas revenir sur le calcul du salaire journalier de référence. Il veut cependant réduire l’utilisation des contrats cours et soutenir l’emploi des seniors.

Avec sa réforme, le gouvernement vise à réduire la dette. Gabriel Attal dit ne pas parler d’une « réforme d’économie » et insiste sur son effet fiancer positif. Elle pourrait permettre d’économiser jusqu’à 3,6 milliards d’euros par an.

Une réduction des recettes de l’Unedic est également envisagée, jusqu’à 4 milliards d’euros en 2026.

L’Unédic est l’organisme qui gère l’assurance chômage. Il finance également Pôle Emploi à hauteur de 11 % de ses recettes. L’État souhaitait augmenter ce financement à 13 % d’ici 2026 afin de mettre l’accent sur le développement des compétences et l’accès à l’emploi.

Les règles de l’assurance‑chômage ont changé le 1er février 2023

Une nouvelle règle de l’assurance-chômage est appliquée depuis le 1er février 2023. La loi du 21 décembre 2022 permet au gouvernement d’introduire une nouvelle manière de moduler la durée des indemnisations d’assurance-chômage.

Voici donc ce qui change en 2023 pour les demandeurs d’emploi et l’accès aux droits de l’assurance-chômage.

53 %

des allocataires seront pénalisés par les nouvelles règles lors de la première année d’application, d’après l’Unédic (étude de fin 2022).

Diminution de 25  % de la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi

À compter du 1er février 2023, la durée d’indemnisation des chômeurs diminue de 25 %. Un nouveau décret, sorti le vendredi 27 janvier dans le Journal officiel, permet au gouvernement de fixer par décret les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.

Le gouvernement peut désormais moduler la durée d’indemnisation d’assurance-chômage en fonction du marché du travail. C’est le principe de « contracyclicité ».

Pourquoi la durée d’indemnisation de l’assurance‑chômage baisse‑t‑elle en 2023 ?

Voici comment fonctionne le nouveau principe de « contracyclicité » instauré par le gouvernement au moment de réformer l’assurance-chômage :

  • si le taux de chômage est inférieur à 9 % et s’il ne progresse pas de 0,8 point sur un trimestre, la situation économique est considérée comme « bonne ». Résultat : la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi diminue de 25 %. Un demandeur d’emploi qui a cotisé 24 mois verra ses droits réduits à 18 mois.
  • Si le taux de chômage est supérieur à 9 % ou s’il augmente de 0,8 point sur un trimestre, la situation économique est considérée comme « dégradée ». Résultat : la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi est rétablie à 24 mois. Les personnes sans emploi et inscrites à Pôle Emploi peuvent bénéficier d’un complément de fin de droits de 25 %.

Désormais, le gouvernement veut imposer un nouveau palier de 6,5 % qui ferait baisser de 40 % la durée d’indemnisation.

Un plancher de 6 mois a néanmoins été fixé. Cela veut dire que la durée d’indemnisation de peut pas être inférieure à six mois, même si elle a été réduite d’un quart.

Le gouvernement justifie cette nouvelle règle de l’assurance-chômage par un marché de l’emploi favorable, notamment grâce à une baisse du taux de chômage. Il souhaite proposer un système incitatif qui pousse les candidats à postuler pour trouver un emploi et ainsi résoudre les difficultés de recrutement des entreprises.

Cette modulation de l’assurance-chômage n’est pas appliquée dans les départements d’outre-mer, le contexte économique étant jugé « trop particulier ».

Assurance‑chômage : les changements qui ont eu lieu en 2023

La première règle appliquée de la réforme sur l’assurance-chômage concerne la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Elle est effective depuis le premier février 2023.

La suppression de l’accès aux allocations chômage pour 2 cas supplémentaires

La loi du 21 décembre 2022 sur la réforme de l’assurance-chômage ajoute deux nouvelles situations qui justifient une suppression des droits à l’allocation chômage.

Depuis 2023, vous pouvez être radié de Pôle Emploi et perdre vos allocations chômage si :

  • vous avez fait un abandon de poste sans motif légitime (qui sont des raisons médicales, le droit de grève, etc.). Vous serez considéré comme démissionnaire.
  • Vous refusez un contrat à durée indéterminée (CDI) si vous êtes salarié en contrat court (type contrat à durée déterminée, CDD, ou le contrat d’intérim). Cela concerne les salariés en fin de contrat qui refusent deux fois un CDI en l’espace d’un an pour un emploi similaire.

Ces deux cas s’ajoutent aux autres critères de suppression des droits au chômage, comme ne pas remplir ses obligations auprès de Pôle Emploi.

Tout savoir sur l’assurance‑chômage

En réformant le système d’assurance-chômage, le gouvernement souhaite favoriser le retour à l’emploi et la recherche d’emploi. L’objectif est d’atteindre le plein-emploi avec un taux de chômage inférieur à 5 % d’ici la fin du quinquennat (2027).

La réforme de l’assurance-chômage est menée depuis 2019 et a connu des modifications en 2021, 2022, 2023 et maintenant 2024 notamment après les discussions avec les partenaires sociaux et les organisations syndicales.

Notons que l’Unédic, qui est en charge du régime de l’assurance-chômage, a durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Cela a provoqué une baisse des allocations journalières de 16 % pour les personnes concernées, d’après le JDN.

Qui peut bénéficier de l’assurance‑chômage ?

Tous les actifs français ayant travaillé avec un contrat de travail cotisent pour les droits à l’assurance-chômage. Il faut avoir exercé une activité professionnelle d’au moins 6 mois sur une période de 24 mois pour bénéficier de l’indemnisation du chômage. Attention, ces conditions pourraient être modifiées avec les règles de durcissement 2024 de l’assurance chômage. Il faudra alors avoir travaillé 8 mois sur une période de 20 mois.

Le chômage indemnise les travailleurs du secteur privé et de la fonction publique. Depuis 2019, la réforme prévoit d’indemniser les salariés démissionnaires dans le cadre d’un projet de reconversion ou d’évolution professionnelle comme la création d’entreprise.


●  Toucher l’allocation chômage… Et se reconvertir 😊

La durée des indemnités de chômage dépend du nombre de jours travaillés (1 jour travaillé = 1 jour d’indemnisation).

Quid du chômage pour les travailleurs indépendants ?

Les travailleurs indépendants comme les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier d’une allocation dont le montant varie en fonction de vos revenus d’activité. L’éligibilité dépend de votre situation et si votre entreprise :

  • est en liquidation judiciaire (vous pouvez bénéficier de l’assurance-chômage si vous êtes travailleur non-salarié, artiste auteur…) ;
  • est en redressement judiciaire ;
  • est en situation économique non viable.

Pour en savoir plus, consultez le site du gouvernement.

Comment est calculé le montant des allocations chômage ?

Les allocations chômage se calculent à partir du salaire journalier de référence (SJR). Vous l’obtenez en additionnant l’ensemble des salaires perçus au cours des 24 mois précédant la fin de votre contrat de travail.

Il faut ensuite diviser la somme par le nombre de jours correspondant à la durée d’indemnisation (les jours travaillés et les périodes d’inactivité).

France Travail calcule le montant de l’allocation et effectue les versements. Pour les hauts salaires, une dégressivité peut s’appliquer avec 30 % de réduction après 8 mois d’indemnisation.

Un système bonus‑malus pour les employeurs

Depuis le 1er septembre 2022, un système de « bonus-malus » est mis en place pour les employeurs. Il permet de moduler les cotisations patronales en fonction du recours à des contrats courts.

En bref :

  • les entreprises qui abusent des contrats courts reçoivent un malus (jusqu’à 5,05 % de cotisations) ;
  • les entreprises qui privilégient les contrats longs reçoivent un bonus (baisse des cotisations jusqu’à 3 %).

Cette nouvelle règle est en place depuis septembre 2022. Elle sera étendue à d’autres secteurs le 1er décembre 2024, si le projet de décret est validé.

Les dates de la réforme de l’assurance‑chômage

Pour vous aider à y voir plus clair, voici les dates clés de la réforme sur l’assurance-chômage :

  • 1er novembre 2019 : premier volet de la réforme concernant les conditions d’accès du droit au chômage, la dégressivité des allocations pour les hauts revenus, l’ouverture des droits aux salariés démissionnaires et aux travailleurs indépendants ;
  • 1er avril 2020 : changement du calcul de l’assurance-chômage repoussé jusqu’au 1er septembre 2020 à cause de la crise sanitaire ;
  • juillet 2020 : suspension de la réforme jusqu’en janvier 2021 à cause du Covid-19 ;
  • novembre 2020 : report de la réforme au 1er avril 2021 ;
  • mars 2021 : introduction d’une règle pour limiter la baisse du montant des allocations ;
  • 22 juin 2021 : suspension de l’entrée en vigueur du nouveau calcul de l’assurance-chômage par le Conseil d’État ;
  • 1er juillet 2021 : entrée en vigueur du bonus-malus pour les entreprises (sept secteurs d’activité sont concernés) et la dégressivité des indemnités pour les plus hauts salaires ;
  • 1er octobre 2021 : la réforme entre en vigueur avec un nouveau mode de calcul de l’indemnisation ;
  • 1er décembre 2021 : la durée minimale de travail pour l’ouverture des droits est portée à 6 mois sur une période de 24 mois ;
  • 17 novembre 2022 : le Parlement adopte le projet de loi pour prolonger les règles de l’assurance-chômage de la réforme de 2019 jusqu’au 31 décembre 2023 ;
  • 1er février 2023 : entrée en vigueur d’une réforme pour moduler la durée des allocations chômage selon la situation du marché du travail ;
  • 26 mai 2024 : nouvelles annonces sur la réforme de l’assurance chômage avec un durcissement des règles ;
  • 1er juillet 2024 : présentation du projet de décret aux partenaires sociaux ;
  • 1er décembre 2024 : le durcissement des règles devrait être effectif à cette date.
  • 1er janvier 2025 : nouvelles règles concernant les seniors et instauration du contrat d’engagement.
  • 1er avril 2025 : l’ensemble des règles de l’assurance chômage entreront en vigueur.
  • 31 mai 2025 : les sanctions contre les demandeurs d’emploi qui manquent à leurs obligations sont définies et entrent en vigueur.

Ne manquez rien de l’actualité sur l’emploi, la formation et la reconversion !

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J'ai raté ma reconversion

J’ai raté ma reconversion : que faire quand on s’est trompé de projet pro ?

Reconversion ratée : entre désillusion et déception

L’échec n’est pas une fatalité. Certes, il y a la déception. Et la désillusion. Mais vous êtes passé à l’action et avez voulu changer votre situation professionnelle, ce qui est louable.

Chaque changement professionnel comporte sa part de risque. En prendre en conscience avant de faire une reconversion permet de les limiter et de trouver des solutions rapides aux problèmes.

Mais malgré ces précautions, il arrive qu’une fois le processus de reconversion achevé… Vous soyez déçu. Changer de métier ne paraît plus aussi beau. Vous vous sentez floué, désabusé.

Rassurez-vous, l’échec d’une réorientation professionnelle ne signe pas la fin du parcours. C’est un virage un peu serré que vous allez prendre lentement, mais sûrement, pour retourner sur un chemin épanouissant.

Accepter l’échec de sa reconversion professionnelle

La première étape, et pas la plus facile, est d’accepter l’erreur.

Changer de travail et regretter ce choix arrive. Même si vos réseaux sociaux affichent des reconvertis ravis de leur changement de job, tout un pan un peu plus « tabou » n’affiche pas les erreurs de parcours et les échecs.

Il est plus facile de partager ses succès que ses échecs. Même s’ils font partie intégrante du parcours professionnel (et personnel).

Le conseil : acceptez ces sentiments négatifs qui accompagnent une déception. L’humiliation, la colère, le regret et la tristesse sont des émotions normales. Prenez le temps de les intégrer avant de prendre du recul.

Oui, vous avez passé du temps sur ce projet. Oui, vous avez l’impression d’avoir gaspillé de l’énergie. Mais, en réalité, vous avez surtout créé une occasion de rebondir.

Apprendre de ses erreurs

Pour tirer des leçons de vos échecs, vous devez prendre du recul. C’est pour cela qu’une première phase émotionnelle doit avoir lieu avant l’analyse.

Ne cherchez pas à comprendre tout de suite pourquoi vous avez raté votre reconversion ni quelles erreurs vous avez commises. A ce stade, cela ne ferait qu’augmenter votre culpabilité et vos émotions négatives.

Une fois l’émotion s’est apaisée, vous pouvez mettre en avant le rationnel. Là, posez-vous les bonnes questions :

  • Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné? Soyez précis. La formation professionnelle ? Le secteur d’activité qui ne recrute pas ? Le métier que vous avez idéalisé ?
  • Vos attentes étaient-elles réalistes? Construire un projet professionnel réaliste est difficile, surtout lors d’une réorientation radicale. Il est possible que vous ayez eu un décalage entre l’idée que vous vous faisiez du métier et la réalité.
  • Quelles ont été vos principales difficultés ? Le manque de compétences professionnelles, les problèmes d’insertion professionnelle et d’employabilité, la culture de l’entreprise ou du milieu professionnel, l’argent…
  • Avez-vous manqué de préparation? Avez-vous bien organisé votre changement de métier avant de vous lancer ? Aviez-vous toutes les informations nécessaires pour commencer une nouvelle carrière professionnelle ?

Vous pouvez aussi vous poser des questions sur vos aspirations réelles, vos motivations et votre persévérance. Soyez honnête et bienveillant avec vous-même. Vous êtes votre seul juge, pour le meilleur et pour le pire.

Le conseil : Vous pouvez effectuer cette phase d’introspection seul ou avec un professionnel. Le coaching, par exemple, propose un accompagnement à la reconversion pour vous aider à mieux comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Le coach peut aussi vous aider à respecter chaque étape de reconversion afin de réussir votre projet.

Pour faire le point sur votre situation, vous pouvez aussi faire appel au Conseil en évolution professionnelle (CEP) qui est un service gratuit.

Regretter sa reconversion : peut‑on revenir en arrière ?

Ce qui est fait est fait. Vous ne pourrez jamais rattraper le temps passé sur votre projet de réorientation.

Cependant, cela ne veut pas dire que tout ce que vous avez fait et appris est perdu. Loin de là ! Chaque erreur de parcours peut se transformer en un apprentissage utile pour votre avenir professionnel.

Revenir en arrière est néanmoins possible. C’est ce qu’on appelle la rétroconversion : quand vous revenez à votre précédente profession. Parfois, il faut partir pour mieux revenir et certains témoignages racontent comment changer de job leur a permis de mieux se reconnecter à leur ancien métier.

Comme quoi, tout est possible !

Cet échec ne doit pas vous figer. Des solutions existent pour sortir du regret et repasser à l’action pour trouver le job de vos rêves.

2 solutions pour rebondir après une reconversion ratée

Nous l’avons vu, avant de passer en mode « solution », prenez le temps de vous ressourcer et d’analyser cet échec. D’abord, accepter l’émotion, puis rationaliser l’échec et, enfin, passer à l’action.

1. Revenir en arrière

Vous pouvez effectuer une rétroconversion. Dans tous les cas, votre expérience professionnelle et vos compétences acquises pendant ce changement de vie ne sont pas perdues. Au contraire. Vous pouvez les mettre à profit dans votre ancien domaine d’activité professionnelle.

Le conseil :

Entamer une reconversion peut aussi passer par une mobilité interne ou un changement d’entreprise. Vous pouvez évoluer professionnellement en changeant de poste et de rôle dans un même secteur d’activité. 

On confond souvent l’envie de changer de vie professionnelle avec l’envie de changer de profession. Parfois, vous aimez votre travail actuel, mais ne supportez plus l’environnement ou souhaitez diversifier vos missions.

Changer de poste, d’employeur ou créer une entreprise sont des solutions possibles pour trouver l’épanouissement professionnel sans vous orienter vers une carrière complètement différente.

2. Se reconvertir et recommencer un nouveau projet professionnel

Lorsqu’on tombe de cheval, la première chose à faire est de remonter en selle. Pour ne pas laisser la peur s’installer.

La peur est paralysante. Si vous laissez cet échec vous démoraliser et vous faire peur, il vous empêchera de passer à l’action. Vous avez envie de changer de carrière, mais vous craignez d’échouer à nouveau. La peur de l’échec est le premier frein de la reconversion.

Vous avez raté votre changement d’orientation professionnelle, et alors ? Réessayez. Rebondissez. Vous pouvez le faire. Cette fois, tirez des leçons de vos erreurs et évitez-les dans votre prochain parcours de reconversion.

Passer à l’action, c’est le meilleur moyen de réussir sa reconversion professionnelle.

Le conseil :

Vous pouvez réessayer dans le même domaine d’activité dans lequel vous avez essayé de vous réorienter professionnellement.

Ou bien, vous pouvez explorer de nouvelles pistes et opportunités.

Prévenir l’échec de la réorientation grâce à un programme

Construire un programme de reconversion cohérent limite le risque d’échec. Vous pouvez le définir seul ou accompagné par un coach ou un conseiller en évolution professionnelle.

Ce plan d’action comporte 3 étapes clés :

  1. faire le point sur votre situation, vos aspirations, votre motivation à changer de voie professionnelle, vos compétences et aptitudes et votre expérience ;
  2. s’informer sur le métier qui vous intéresse, les voies d’accès, les possibilités de financement de la formation (le compte personnel de formation CPF, le projet de transition professionnelle PTP, l’aide individuelle à la formation AIF…), la liste des formations professionnelles possibles, les retours de professionnels exerçant ce métier… ;
  3. se former pour acquérir les compétences nécessaires et exercer ce nouveau métier. Selon votre projet, vous pourriez avoir besoin d’obtenir un diplôme ou une certification professionnelle reconnue pour prouver votre expertise. Suivre une formation continue (comme une formation initiale) est un bon moyen de renforcer votre crédibilité auprès des recruteurs (ou des clients si vous choisissez la création d’entreprise).

Négliger ces trois étapes augmente le risque de désillusion quand vous quittez votre job actuel. Avoir un plan de reconversion clair permet de se lancer dans le vide avec un harnais de sécurité. C’est ce qui rend la chute moins effrayante et, surtout, sans heurt.

Comment construire un projet de reconversion réaliste ?

La voilà, la question que vous devez vous poser dès que l’envie de se reconvertir professionnellement se fait sentir.

Pour construire un projet de reconversion réaliste : renseignez-vous. Passez du temps à chercher des informations sur les métiers, leur accessibilité, à étudier le marché du travail et les projets de recrutement des employeurs.

Tout doit être clair dans votre tête avant de sauter le pas. Bien sûr, cela ne réduit pas le risque d’échec à 0 %. Mais cela le limite. Plus vous serez préparé, moins vous serez déçu une fois votre nouvelle vie professionnelle commencée.

Pour vous aider :

  • faire un bilan de compétences peut vous aider à identifier vos qualités et vos points forts, ainsi que vos besoins de formation ;
  • le coaching professionnel pour un accompagnement sur mesure ;
  • le conseil en évolution professionnelle pour un accompagnement gratuit.

Vous trouverez également une grande quantité d’articles sur notre site pour vous informer au mieux sur les possibilités de changement de carrière. Réorienter sa carrière est possible et plutôt « simple » quand on a les bonnes informations.

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Recrutement : 7 raisons de postuler en été

Voici 7 raisons de postuler en été. Les recrutements se poursuivent en juillet et en août avec de nombreux postes vacances et des offres d’emploi.

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métiers impactés par l'IA

IA : la liste des 40 métiers les plus impactés

En résumé :

– L’IA est en train de changer le monde du travail.

– Microsoft a mené une étude via son assistant IA Copilot pour déterminer les métiers qui utilisent le plus l’IA dans leur activité.

– L’IA est un outil d’accompagnement, pas de remplacement, même si des transformations profondes semblent inévitables dans certains secteurs d’activité.

– La formation professionnelle continue (notamment) reste un levier essentiel pour préparer son évolution professionnelle et anticiper les changements.

Intelligence artificielle : l’ère du changement pour certains jobs

Nous le savons : l’intelligence artificielle change et changera le monde du travail. Pas dans sa totalité, mais en partie. Certaines activités professionnelles verront la nature de leurs missions changer, voire l’essence même de leur travail évoluer.

Que faire pour s’adapter ? Pour se préparer ?

La première chose, sans doute, est de rester informé sur les utilisations de l’IA. C’est pourquoi Microsoft a analysé plus de 200.000 conversations sur Copilot (son assistant IA) pour définir une liste de métiers. Cette liste traduit :

  • une utilisation fréquente de l’IA dans certains domaines d’activité ;
  • un taux de réussite élevé de l’IA dans certains domaines, selon les tâches réalisées ;
  • une aide significative de l’IA apportée aux utilisateurs dans le cadre de leur activité professionnelle.

Microsoft rappelle que cette étude révèle l’utilité de l’IA pour faciliter certaines tâches au travail, notamment dans certains métiers spécifiques. Les dirigeants de l’étude insistent sur la capacité de l’IA à accompagner les professionnels. L’étude ne parle pas des risques qui menacent ces emplois.

Les 40 métiers qui utilisent le plus l’IA selon Microsoft

Cette liste ne signifie pas que ces 40 métiers risquent de disparaître. Ils risquent cependant d’évoluer à tel point que la formation professionnelle pourra devenir un recours essentiel pour conserver votre employabilité sur le marché du travail.

Mais trêve de bavardages ! Voici la liste des 40 métiers les plus impactés par l’IA selon l’étude Microsoft :

  1. Interprète, traducteur ;
  2. Historien ;
  3. Agent de bord ;
  4. Représentant commercial de services ;
  5. Ecrivain, auteur ;
  6. Agent de service client ;
  7. Programmeur d’outils à commande numérique ;
  8. Agent d’opérateur téléphonique ;
  9. Agent de billetterie et de voyage ;
  10. Animateur radio ;
  11. Commis de courtage ;
  12. Formateur en gestion agricole et domestique ;
  13. Télévendeur ;
  14. Concierge ;
  15. Politologue ;
  16. Analyste de presse, reporter, journaliste ;
  17. Mathématicien ;
  18. Rédacteur technique ;
  19. Correcteur ;
  20. Hôte, hôtesse ;
  21. Éditeur ;
  22. Enseignant en gestion et en commerce dans l’enseignement secondaire ;
  23. Spécialiste des relations publiques ;
  24. Animateur commercial ;
  25. Commercial en publicité ;
  26. Chargé de comptes bancaires de nouveaux clients ;
  27. Assistant en statistiques ;
  28. Employé de location ;
  29. Data Scientist ;
  30. Conseiller en finances personnelles ;
  31. Archiviste ;
  32. Enseignant en économie dans l’enseignement secondaire ;
  33. Développeur web ;
  34. Analyste en management ;
  35. Géographe ;
  36. Mannequin ;
  37. Chargé d’études marketing ;
  38. Opérateur de centre d’appels d’urgence ;
  39. Standardiste ;
  40. Enseignant en science de l’information.

Alors ? Votre métier actuel fait-il partie de cette liste ? Pour vous donner un ordre de comparaison, une ancienne étude listait les 34 métiers qui ne seront pas remplacés par l’IA.

Geoffrey Hinton, considéré comme le père de l’IA, disait lui-même que s’il devait choisir un métier aujourd’hui, il deviendrait plombier ! Les métiers manuels semblent avoir de beaux jours devant eux.

L’IA pour accompagner, non pour remplacer

Plusieurs spécialistes des nouvelles technologies parlent d’un avenir professionnel incertain, mais assurément changeant. Certains parlent d’un remplacement progressif de certains métiers par l’IA. D’autres insistent non sur un remplacement, mais sur une transformation profonde.

Question de sémantique ?

Ce qui est sûr, c’est que tout changement appelle de l’anticipation et de la préparation. Les métiers manuels ont certes de beaux jours devant eux, mais les projets de reconversion professionnelle et la mobilité professionnelle (interne ou externe) aussi. La formation continue, elle aussi, risque de devenir un enjeu de plus en plus crucial (elle l’est déjà !).

Les tâches seront transformées

L’étude Microsoft insiste sur ce point : l’idée est d’identifier les métiers qui utilisent le plus l’IA pour les assister dans certaines tâches. L’intelligence artificielle vise à accompagner ces professionnels. Elle doit s’utiliser comme un outil, non comme une solution absolue.

Un assistant IA comme Copilot peut aider à informer les clients, répondre aux demandes, assister les personnes en direct ou promouvoir des produits, des services et des programmes de manière automatique.

L’IA nous fait gagner du temps. La question à se poser est sans doute la suivante : que ferons-nous de cet outil ?

Transformer ses compétences professionnelles

Le vrai sujet, au fond, est celui des compétences et aptitudes professionnelles. Ce sont elles qui changeront le plus, elles qui subiront les plus grandes transformations. Les compétences les plus recherchées par les employeurs risquent de changer d’ici 2030.

Comment nous préparer ?

D’abord, rester informé sur l’évolution des technologies et des IA. Ensuite, se former. La formation professionnelle reste un levier accessible et intéressant pour développer vos compétences et sécuriser votre emploi sur le marché.

De plus, il existe des dizaines de solutions de financement possible pour financer un projet de formation (le compte personnel de formation CPF, le projet de transition professionnelle PTP, l’aide individuelle à la formation AIF, etc.).

Développement des IA : faut‑il préparer un projet de reconversion ?

Commençons par ne pas paniquer. La reconversion professionnelle est une solution, certes, pour anticiper les changements du marché de l’emploi. Mais elle ne doit pas devenir une solution de désespoir. Le métier de traducteur n’est pas mort, tout comme celui d’écrivain ou d’analyste en management !

Les 3 étapes clés d’un projet de reconversion réussi

Tout changement professionnel doit suivre des étapes claires :

  1. faire le point sur sa situation professionnelle, ses compétences, ses aspirations, ses motivations et ses envies professionnelles. Comment imaginez-vous votre avenir professionnel ? Que pouvez-vous mettre en place dès maintenant pour le changer (et garder le contrôle) ? Faites preuve de lucidité et de réalisme. Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) peut vous accompagner.
  2. S’informer sur les possibilités d’évolution de carrière. Vous aimez votre job actuel ? Alors pourquoi en changer ? Préparez l’évolution de vos compétences, informez-vous sur les qualités que vous pouvez travailler et faites le point sur vos besoins de formation. Et si vous souhaitez changer de métier, passez en mode recherche pour, pourquoi pas, effectuer une reconversion, voire créer une entreprise et devenir indépendant.
  3. Suivre une formation initiale ou continue pour développer vos atouts et même augmenter votre niveau de qualification, ou simplement pour faire une réorientation professionnelle.

Tout projet professionnel, quel qu’il soit, nécessite une période de réflexion. Prenez le temps de vous poser les bonnes questions et de prendre du temps pour vous.

Attention !

Entamer une reconversion ne signifie pas toujours faire une réorientation radicale. Vous pouvez transformer votre job actuel. Vous pouvez suivre la vague du changement. Là encore, la formation facilite les diverses évolutions du parcours professionnel.

Reconversion : vers qui se tourner ?

Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans la construction d’un nouveau projet professionnel :

  • Le conseil en évolution professionnelle (CEP) qui est gratuit. Prenez rendez-vous sur le site Mon CEP ;
  • les Centres de bilan de compétences pour faire un bilan de compétences ;
  • les Transitions Pro (anciennement Fongecif) ;
  • les opérateurs de compétences (OPCO) ;
  • France Travail (Pôle Emploi), l’Apec ;
  • les coachs professionnels spécialisés dans le domaine de la réorientation professionnelle ;
  • les organismes de formation.

Savoir vers qui se tourner lors d’une reconversion vous permet de ne pas subir la pression d’un changement de métier. Vous n’êtes pas seul. Vous pouvez bénéficier d’un accompagnement à la reconversion sur mesure et bienveillant.

Pour en savoir plus sur les changements de carrière, l’emploi, la formation et plus largement sur la vie professionnelle, abonnez-vous à notre newsletter (2 lettres par mois seulement dans vos boîtes mail).

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Recherche d’emploi : les 20 meilleurs sites pour trouver un job

Les 20 meilleurs sites web pour sa recherche d’emploi

Voici les 20 meilleurs sites sur lesquels vous rendre pour votre recherche d’emploi :

  1. France Travail (ex Pôle Emploi)
  2. Indeed
  3. HelloWork
  4. Jobijoba
  5. Monster
  6. Keljob
  7. Cadremploi
  8. Apec
  9. Meteojob
  10. Welcome to the Jungle
  11. Maddyjob
  12. LinkedIn
  13. Lesjeudis.com
  14. Jobs that make sense
  15. How I met your Planet
  16. Orientation durable
  17. Emploi Environnement
  18. Jooble
  19. Optioncarriere
  20. Choose Your Boss

La plupart de ces sites sont généralistes, mais certains se spécialisent dans un secteur d’activité. Pour en savoir plus et trouver le meilleur site de recherche d’emploi, lisez la suite !

Le numéro 1 des sites de recherche d’emploi : France Travail

France Travail (ex Pôle Emploi) le service public de l’emploi en France. C’est une référence pour de nombreux demandeurs d’emploi en recherche d’emploi.

Le site web de Pôle Emploi recense de nombreuses offres d’emploi qui sont souvent mises à jour. Elles proviennent de divers secteurs d’activité.

En plus d’être une plateforme pour trouver un emploi populaire, France Travail propose des accompagnements pour favoriser l’insertion professionnelle. Les conseilleurs peuvent vous aider à chercher un travail en fonction de vos aspirations, de votre parcours de formation, etc.


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Indeed, la plateforme mondiale pour trouver du travail

Indeed est une plateforme internationale de recherche d’emploi qui est très populaire en France. Elle affiche des milliers d’offres d’emploi qui proviennent de divers sites web, ce qui facilite la recherche des demandeurs d’emploi.

Indeed propose des filtres pour permettre aux utilisateurs de préciser leur recherche en fonction de leur domaine d’activité, de leur localisation et de leurs préférences en matière d’emploi (salaire, contrat de travail type CDI, CDD, Intérim, travail indépendant, etc.).

Les utilisateurs peuvent également télécharger leur CV et postuler directement aux offres qui les intéressent. Indeed, comme Pôle Emploi, peut aussi servir de jobboard et de CVthèque pour les candidats qui cherchent un job et les recruteurs.

HelloWork, Jobijoba, Monster, Keljob… Trouver son futur métier sur des sites généralistes

HelloWork, Jobijoba, Monster, Keljob font partie des sites web pour trouver un emploi qui sont généralistes. Vous trouvez sur ces plateformes toutes sortes d’offres auxquels vous pouvez postuler. Des liens peuvent vous renvoyer vers l’annonce originale sur le site de l’entreprise qui recrute, par exemple.

Cadremploi et l’Apec pour le recrutement des cadres

Vous cherchez une profession avec un statut de cadre ? Laissez tomber les sites généralistes et foncez plutôt chez l’Apec et Cadremploi. Ces deux plateformes répertorient les offres d’emploi à destination des cadres.

Les postes à pourvoir sont affichés et vous pouvez directement y poster en envoyant votre curriculum vitae et votre lettre de motivation. La plupart des postes proposent des contrats à durée indéterminée (CDI) dans toutes les régions de France.

L’Apec, en plus d’afficher les offres d’emploi des cadres, propose un accompagnement gratuit en fonction de votre situation professionnelle et de votre projet. Vous pouvez bénéficier de conseils pour faciliter votre embauche et préparer votre recherche d’emploi.

Meteojob, un site web pour postuler dans toute la France

La plupart des sites d’emploi vous permettent de trouver les offres d’emploi dans toute la France. Meteojob propose actuellement plus de 340.000 offres d’emploi disponibles partout dans l’Hexagone.

Tapez le nom du métier recherché ou du poste envisagé, sélectionnez votre ville, département ou région et découvrez quelles sont les offres proposées par les entreprises. Les employeurs peuvent également déposer leurs demandes de recrutement.

Meteojob met en relation les demandeurs d’emploi et les recruteurs pour faciliter le recrutement. Les candidats peuvent également créer un profil et indiquer leurs compétences, leur expérience professionnelle et leurs préférences.

Welcome to the Jungle, le moteur de recherche d’emploi novateur

Welcome to the Jungle offre une approche différente de la recherche d’emploi. Le site propose des contenus riches et variés sur les entreprises et les métiers, permettant aux candidats de découvrir l’environnement de travail et la culture des entreprises qui les intéressent.

En plus des offres d’emploi, Welcome to the Jungle propose des articles, des vidéos et des témoignages pour vous aider à mieux comprendre les opportunités qui s’offrent à vous.

Maddyjob, le site d’offres d’emploi pour les startups qui recrutent

Si vous voulez travailler dans une startup, si vous appréciez cette culture du travail moderne, alors rendez-vous chez Maddyjob. Ce site web est le job board 100 % gratuit dédié aux entreprises innovantes. Vous pouvez consulter des offres ou en déposer une.

Maddyjob met en relation les talents avec les entreprises du secteur de la tech, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Vous y trouvez offres d’emploi axées sur les profils techniques, la création d’entreprise, le marketing digital et d’autres domaines connexes.

Pour les personnes intéressées par les startups et l’écosystème entrepreneurial, Maddyjob est une plateforme de recherche à envisager.

LinkedIn pour développer son réseau et trouver du travail

LinkedIn est un réseau social idéal pour développer son réseau professionnel, mais aussi pour trouver un emploi. Vous disposez d’une section dédiée aux offres d’emploi. Vous pouvez aussi contacter des personnes qui recrutent et qui l’indiquent dans leur statut.

Cette plateforme permet de trouver des opportunités de carrière et d’interagir directement avec les recruteurs. Elle change des systèmes de recrutement que l’on peut voir avec les différents sites web. La démarche est plus directe et cela peut conduire à de belles rencontres pour votre vie professionnelle.

Lesjeudis.com pour les métiers de l’informatique

L’informatique est un secteur d’activité qui recrute en ce moment. Pour trouver votre future profession dans ce domaine, rendez-vous sur le site Lesjeudis.com qui s’est spécialisé dans l’affichage des offres d’emploi des métiers de l’informatique, des nouvelles technologies et de l’ingénierie.

Cela comprend des jobs comme ingénieur informatique, développeur web, technicien informatique, etc. Vous pouvez télécharger votre CV et filtrer les annonces d’emploi en fonction de la région et de vos critères.

Les sites de recherche d’emploi à impact

Si vous cherchez du sens dans votre vie professionnelle, ou si vous voulez vous reconvertir dans un métier à impact positif sur la société et l’environnement, foncez sur les sites suivant :

Ces quatre sites listent les offres d’emploi en rapport avec les « métiers verts ». Vous pouvez trouver du boulot dans un secteur en lien avec l’écologie, la RSE, l’économie sociale et solidaire, des professions dans l’artisanat, etc.

Le but de ces plateformes est de vous aider à trouver un emploi en lien avec vos valeurs, qui fait sens et qui impacte positivement la société du point de vue social, économique et environnemental.


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Jooble, Optioncarriere et Choose Your Boss, trois sites pour l’emploi

Que vous soyez jeune diplômé ou que vous ayez déjà une expérience du monde du travail, ces trois sites vous aideront à trouver un emploi à votre goût.

Jooble et Optioncarriere rassemblent différentes sources sur une seule plateforme. Ils collectent les informations depuis les sites des entreprises qui recrutent de nouveaux candidats ainsi que les cabinets de recrutement.

Choose Your Boss est moteur de recherche d’emploi spécialisé dans les métiers de l’informatique et du digital. Vous trouvez des offres d’emploi pour des ingénieurs, des experts en cybersécurité, des développeurs, etc.

Les astuces pour réussir votre recherche d’emploi

Pour réussir votre recherche d’emploi et trouver un travail, vous devez d’abord faire le point. Que recherchez-vous ? Quels sont vos critères ? Dans quel type d’entreprise souhaitez-vous travailler ? Posez-vous les bonnes questions.

En fonction de votre domaine d’expertise ou de vos compétences, sélectionnez le job board qui correspond à votre secteur d’activité et à vos motivations. Si vous cherchez un emploi à impact, visez des sites spécialisés comme Emploi Environnement, etc.

Enfin, préparez votre entretien d’embauche. Réussir à se faire recruter demande de la préparation et de la rigueur. Mettez à jour votre CV et personnalisez la lettre de motivation que vous envoyez aux recruteurs.

Voici quelques astuces pour vous aider à trouver le job de vos rêves et vous faire embaucher.

1. Affinez votre projet professionnel

Prenez le temps de réfléchir à vos compétences, vos intérêts et vos objectifs de carrière. Identifiez les secteurs qui vous passionnent et les types de postes qui correspondent à vos capacités. Cela vous aidera à vous concentrer sur les opportunités les plus pertinentes et à adapter votre recherche en conséquence.

Dans le cas d’une reconversion professionnelle, vous pouvez toujours vous former à un nouveau métier. La vie professionnelle n’est pas figée et vous pouvez basculer d’un métier à un autre grâce à la formation continue.

2. Mettez à jour votre CV et votre profil en ligne

Assurez-vous que votre CV est clair, bien structuré et à jour. Mettez en valeur vos réalisations, vos compétences et votre expérience pertinente pour le poste que vous visez.

N’oubliez pas de mettre à jour également vos profils sur les sites de réseaux sociaux professionnels tels que LinkedIn et sur les sites de recherche d’emploi.

3. Réseautez

Le réseautage est un aspect crucial de la recherche d’emploi. Informez votre réseau professionnel, vos amis et votre famille que vous êtes à la recherche d’un emploi. Participez à des événements professionnels, des salons de l’emploi ou des conférences liées à votre domaine.

Dynamiser son réseau peut vous aider à obtenir des recommandations, des conseils et même des opportunités d’emploi cachées. C’est une bonne manière de trouver un job sans utiliser les outils de recherche d’emploi.

4. Personnalisez vos candidatures

Évitez d’envoyer des candidatures génériques à toutes les offres d’emploi. Prenez le temps de personnaliser chaque candidature en fonction des exigences spécifiques du poste et de l’entreprise.

Adaptez votre lettre de motivation et montrez votre intérêt pour l’entreprise. Découvrez comment faire une lettre de motivation qui plaira à un recruteur.

5. Préparez vos entretiens d’embauche

Avant chaque entretien, renseignez-vous sur l’entreprise, ses valeurs, ses produits ou services, et les dernières actualités. Préparez des réponses aux questions courantes d’entretien et entraînez-vous à les articuler clairement.

Mettez en valeur votre parcours professionnel et soyez prêt à expliquer comment vous pouvez contribuer de manière positive à l’entreprise. N’oubliez pas de poser des questions pertinentes sur le poste et l’entreprise pour montrer votre intérêt.

Préparer son entretien d’embauche est essentiel pour gagner confiance en soi et arriver plus détendu à votre rendez-vous.

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