13 novembre 2025

: Salon Nouvelle Vie Pro et Journée nationale de la reconversion

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Maelys Léon

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Départ d’entreprise : quel impact sur les salariés qui restent ?

L’impact des départs sur les collègues : une charge de travail qui augmente

74 % des salariés ont vu un collègue quitter leur équipe ces 12 derniers mois, annonce une étude HeyTeam. Plus de la moitié de ces départs sont volontaires (65 %).

65 %

des départs sont volontaires contre 18 % de départs subis.

Le premier impact du départ d’un collègue sur les collaborateurs concerne la charge de travail. Pour 56 % des personnes interrogées, le départ d’un membre de leur équipe a augmenté la quantité de travail à réaliser.

Un collègue qui part, que ce soit pour un départ à la retraite, un renvoi ou pour changer de métier, c’est un déséquilibre qui se crée dans le partage des tâches. Tant que le poste reste vacant, les salariés qui restent peuvent récupérer les missions du salarié parti.


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Les conséquences d’un départ peuvent impacter le lien entre le salarié en poste et son entreprise, créer plus de stress au travail et, dans les pires des cas, un burn-out si la charge s’accumule.

Les salariés interrogés estiment que le départ d’un ou une de leur collègue a impacté :

  • leur charge de travail (56 %) ;
  • leur rapport avec leur entreprise (43 %) ;
  • leur vie personnelle et leur santé mentale (31 %).

Les managers sont plus préparés aux départs que les salariés

Si 81 % des managers se disent suffisamment formés pour accompagner les équipes après la démission ou le licenciement d’un collaborateur, seuls 53 % des salariés estiment que leur entreprise gère bien ces départs.

Cet écart de perception se creuse davantage quand seulement 3 salariés sur 10 estiment que l’entreprise gère bien les départs subis (licenciement) contre 5 salariés sur 10 quand il s’agit de départs volontaires (démission).

2 pistes pour mieux préparer les salariés au départ de leur collègue

1. Un meilleur management

7 salariés sur 10 souhaitent un management plus adapté pour mieux accompagner les salariés restant au départ d’un de leur collègue.

  • 33 % souhaitent une réorganisation du travail basée sur un échange collectif ;
  • 32 % réclament un meilleur transfert de compétences.

Préparer la transmission des connaissances permettrait de mieux accompagner un nouveau salarié ou les collègues qui doivent assurer la surcharge de travail en attendant un recrutement.

2. Une meilleure communication dans l’entreprise

Plus de la moitié des personnes interrogées (58 %) souhaitent également une meilleure communication quand un collaborateur quitte l’entreprise.

  • 33 % des sondés veulent plus de transparence ;
  • 27 % espèrent une communication officielle pour chaque départ ;
  • 25 % réclament une communication avant le départ.

Informer et mieux communiquer sur le devenir de l’équipe (remplacement, échéance de la surcharge de travail…) est aussi une volonté forte des salariés pour créer une meilleure entente entre collaborateurs, préserver le lien avec l’entreprise, minimiser les répercussions négatives sur l’équipe et se rassurer.

Toutes ces pistes visent à aider les salariés à s’adapter au départ de leur collègue. L’adaptation limite l’impact psychologique sur leur vie personnelle et professionnelle.

Source : étude HeyTeam pour Poll&Roll sur une base de 1.000 salariés.


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Devenir freelance : un statut qui fait rêver les salariés

Devenir freelance, un statut qui donne envie

Sur le papier, devenir freelance fait rêver. Vous devenez indépendant, vous n’avez aucun responsable ou manager au-dessus de vous.

C’est vous qui menez la barque de votre auto-entreprise.

Notons que qu’être freelance n’est pas un statut juridique. Le travailleur indépendant est à son compte et peut exercer son activité en son nom propre, en EIRL ou en société unipersonnelle (EURL / SASU).

84 %

des freelances actuels ne veulent pas redevenir salariés.

Surtout après la crise sanitaire et la généralisation du télétravail, de nombreux salariés se sont rendu compte qu’ils pouvaient très bien travailler depuis chez eux, mais aussi travailler pour d’autres entreprises.

90 % des freelances le sont par choix, d’après une enquête de Malt relayée par les Makers. Ceux qui ont choisi ce statut par défaut le font à cause des difficultés à trouver un emploi.

4 raisons de devenir freelance

Le statut de freelance comporte de nombreux avantages qui séduisent les actifs français.

Il existe quatre grandes raisons de devenir freelance, d’après le groupe BCG qui a interrogé des indépendants en France et en Europe :

  1. L’autonomie et l’indépendance (pour 95 % des sondés) ;
  2. La flexibilité ;
  3. Le choix de travailler sur des projets intéressants ;
  4. Avoir plus de sens dans son travail ainsi que de l’impact (85 % des freelances estiment que leur job a du sens et 75 % qu’ils ont un impact sur l’entreprise).

Le fait de pouvoir choisir son lieu de travail et manager sa carrière comme ils l’entendent est aussi un avantage qu’apprécient les travailleurs freelances.

Un bilan positif pour le freelancing, mais pas de tout repos

Deux tiers des indépendants qui ont choisi le freelancing affirment se sentir confiants sur leur avenir et leur carrière.

Le travailleur indépendant, puisqu’il est libre de choisir ses projets et ses tarifs, jouit d’une liberté totale, à condition que son portefeuille client le permette.

Car devenir entrepreneur n’est pas non plus de tout repos, comme le rappelle un article Welcome to the Jungle. Être freelance comporte aussi des contraintes : il faut parfois sacrifier ses week-ends, prospecter et démarcher de nouveaux clients (ce qui n’est pas une mince affaire pour tout le monde) et affronter la peur de ne pas pouvoir se verser une rémunération à la fin du mois.

Chassez aussi les stéréotypes. L’auto-entrepreneur ne se prélasse pas au soleil ou ne travaille pas en bord de mer toute la journée.

Les freelances français à plein temps travaillent en moyenne 37 heures par semaine. C’est loin du rêve de travailler moins et gagner plus en travaillant à son compte.

Les métiers qui recrutent le plus de travailleurs en freelance

  • Les métiers créatifs (graphiste, architecte…) ;
  • les métiers de l’informatique (développeur, webmaster…) ;
  • les métiers du marketing (rédacteur, community manager…) ;
  • les métiers de la vente (business developper, commercial…) ;
  • les métiers de lettres (journaliste, traducteur…) ;
  • les métiers relationnels (recruteur RH, attaché de presse…).

Avec la digitalisation des entreprises, les missions de freelance risquent de croître dans les prochaines années.

D’autant plus que les employeurs peinent à recruter de nouveaux candidats compétents dans certains domaines, comme la Tech.

Les entreprises font de plus en plus appel à des prestataires externes (freelance, portage salarial…)

Éric Chevée, vice-président de la CPME (confédération des petites et moyennes entreprises), remarque bien un développement de « toutes les formes de travail externes, voire indépendantes ». Cela concerne aussi bien le freelancing que le portage salarial.

Ces dispositifs progressent petit à petit et les dirigeants d’entreprise y ont davantage recours qu’auparavant. C’est aussi une solution pour les TPE et PME qui ne peuvent pas recruter un talent à temps plein.

Pour Éric Chevée, il est crucial de repenser l’organisation des entreprises. Les salariés veulent davantage de flexibilité et d’indépendance. Pourquoi ne pas le leur donner ?


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De plus, ce sont souvent les personnes hyperqualifiées qui se lancent dans le freelancing. Près de 8 indépendants sur 10 ont un Bac+3 (et 54 % des freelances ont un Bac+5) d’après Malt.

Reconversion : le choix de l’indépendance

91 % des freelances sont d’anciens salariés.

C’est un cliché de croire qu’une reconversion professionnelle passe forcément par un changement de métier. Votre réorientation peut aussi se traduire par un changement de statut.

Et, dans ce cas, pourquoi ne pas devenir freelance ? Plusieurs statuts s’offrent à vous. Si vous souhaitez conserver un pied dans le salariat pour plus de sécurité, optez pour le portage salarial.

Si vous souhaitez commencer petit pour voir ce que votre activité indépendante pourrait donner, ouvrez une micro-entreprise.

Et si vous avez un grand projet de reconversion, pourquoi ne pas vous renseigner sur la création d’entreprise ?

Découvrez toutes les infos sur le freelancing ici.

Et toutes les infos sur la création d’entreprise là.


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Comment se reconvertir dans les métiers du bien-être ?

Choisir un métier du bien‑être pour se reconvertir

Un métier du bien-être est une profession qui améliore le quotidien des patients ou des clients. Il propose des services d’accompagnement et de soutien physique et/ou émotionnel pour soulager une douleur par exemple, ou un état de stress.

Parmi les professions du bien-être, vous trouvez les métiers de :

  • psychothérapeute ;
  • sophrologue ;
  • réflexologue ;
  • phytothérapeute ;
  • ostéopathe ;
  • naturopathe ;
  • masseur ;
  • kinésithérapeute ;
  • hypnothérapeute ;
  • homéopathe ;
  • ergothérapeute ;
  • diététicien ;
  • acupuncteur ;
  • chiropracteur ;
  • aromathérapeute ;
  • art-thérapeute.

Pour se reconvertir dans un métier du bien-être, il faut d’abord choisir la profession vers laquelle s’orienter.

Pour savoir quel métier choisir, nous vous invitons à réaliser un bilan de compétences ou à discuter avec un conseiller en évolution professionnelle (gratuit) pour faire le point sur vos acquis d’expérience, vos talents, vos motivations et vos aspirations.

Se reconvertir et devenir thérapeute

Que ce soit psychothérapeute, art-thérapeute ou phytothérapeute, accompagner un patient pour qu’il aille mieux s’apprend.

Pour devenir psychothérapeute, il faut suivre une formation initiale et recevoir un diplôme en psychopathologie (Bac +5). Afin de se reconvertir professionnellement dans ce secteur d’activité, il faut envisager une reprise d’étude en présentiel ou à distance. Certaines facultés proposent des programmes spécifiques pour faciliter la formation en conservant votre poste de travail actuel.

Pour devenir phytothérapeute, vous pouvez suivre une formation continue en phytothérapie. Certaines écoles et certains centres de formation proposent des cours en ligne finançables par le compte personnel de formation (CPF). Le phytothérapeute utilise les plantes pour soigner ses patients.


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Pour devenir art-thérapeute, il est conseillé de détenir des compétences artistiques (danse, écriture, dessin, musique…) et d’avoir suivi un parcours de formation médical. La certification Afratapem inscrite au RNCP est recommandée et précède un DU d’art-thérapie d’un an au sein de la faculté de médecine ou de maïeutique.

En bref, pour se réorienter dans un métier du bien-être et de la thérapie, avoir des compétences professionnelles médicales est nécessaire. En fonction de votre expérience professionnelle, vous devrez reprendre des études.

La formation professionnelle ou universitaire est parfois indispensable pour se reconvertir dans les métiers du bien-être. Et elle est légitime.

À partir du moment où vous souhaitez accompagner les autres et les aider dans leur quotidien, il est indispensable de détenir des compétences techniques (hard skills) pour réussir votre entreprise en toute bienveillance et sans dégrader l’état du patient.

Se reconvertir dans la naturopathie

Les métiers du bien-être rencontrent un succès chez les personnes qui souhaitent changer de métier. Parmi les professions populaires se trouve le métier de naturopathe. Plus globalement, les activités professionnelles qui touchent au bien-être physique et moral en utilisant des alternatives naturelles et des techniques de médecine douce attirent de nombreux reconvertis.

Rappelons que le naturopathe n’est pas un médecin. Une consultation en naturopathie ne dispense pas d’une consultation médicale.

Pour se reconvertir dans la naturopathie et devenir naturopathe, il faut suivre une formation professionnelle, de préférence qualifiée pour acquérir des compétences clés et une certaine légitimité. La naturopathie n’est pas réglementée, ce qui veut dire que tout le monde peut ouvrir son cabinet sans diplôme. Néanmoins, pour mieux accompagner vos patients, il est recommandé d’acquérir des savoirs solides via la formation.


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Une formation en naturopathie peut vous conduire vers le métier d’aromathérapeute. Vous devez vous spécialiser dans l’étude des huiles essentielles. L’aromathérapie ne requiert aucun diplôme, néanmoins, suivre des formations professionnalisantes est recommandé pour acquérir des savoirs indispensables.

Devenir acupuncteur

En France, seuls les médecins et les sages-femmes diplômés sont habilités à devenir acupuncteurs et à pratiquer l’acupuncture. Cette médecine traditionnelle chinoise consiste à soulager des douleurs ou des troubles grâce à de fines aiguilles qui touchent certains points de compression spécifiques du corps.

Pour se reconvertir en tant qu’acupuncteur, il faut obtenir le diplôme d’État de « capacité en acupuncture » qui est la seule formation reconnue par le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour exercer le métier d’acupuncteur.

Ce diplôme a remplacé le DIU d’acupuncture. Il s’adresse aux médecins généralistes ou spécialistes ainsi qu’aux salariés hospitaliers ou de pratique libérale.

Devenir hypnothérapeute

Pour changer d’emploi et devenir hypnothérapeute, nous vous conseillons de suivre une formation. Aucun diplôme n’est requis pour pratiquer l’hypnothérapie. Néanmoins, dans le cadre d’un projet de reconversion, se former à un nouveau métier est toujours recommandé, que ce soit en choisissant une formation à distance ou en présentiel dans les locaux d’un organisme de formation agréé.

Vous pouvez aussi vous faire accompagner dans un projet professionnel de création d’entreprise et démarrer une activité indépendante d’hypnothérapeute.


●  Pour vous aider

Devenir sophrologue

Pour devenir sophrologue et réussir sa reconversion dans les métiers du bien-être, vous pouvez obtenir la certification professionnelle de sophrologue. Elle est reconnue comme titre professionnel de niveau 5 enregistré au RNCP.

Se réorienter dans la réflexologie

Le réflexologue est un spécialiste de la gestion du stress et donc du bien-être. Il touche des zones réflexes plantaires, crâniennes ou palmaires pour apaiser un patient et diminuer son stress.

Le suivi d’une formation n’est pas obligatoire pour devenir réflexologue, car il n’existe pas de statut officiel. Néanmoins, plusieurs formations continues sont possibles afin de changer d’orientation professionnelle.

Vous pouvez changer de profession et exercer la réflexologie en obtenant un titre professionnel de réflexologue inscrit au RNCP depuis 2015. Il est également possible de se reconvertir en tant que réflexologue grâce à une validation des acquis de l’expérience (VAE).

Reconversion métier du bien‑être physique : devenir chiropracteur, ostéopathe ou masseur

Pour devenir chiropracteur, il faut obtenir un diplôme de docteur en chiropraxie qui est un diplôme international. En France, vous devez suivre la formation à l’institut franco-européen de chiropraxie (IFEC) qui dure entre 5 et 6 ans.

Le chiropracteur soulage les douleurs nerveuses et musculo-squelettiques comme les torticolis, les tendinites, les migraines, etc.

Pour devenir ostéopathe, une formation initiale classique est souvent recommandée. Mais vous pouvez raccourcir le temps passé en centre de formation si vous êtes déjà titulaire de certains diplômes en lien avec le secteur médical et paramédical.

Si vous avez un diplôme d’État d’infirmier, vous pouvez éviter certains modules d’étude. Décrocher un diplôme d’État d’ostéopathe est obligatoire pour changer de vie professionnelle et effectuer une reconversion en ostéopathie.

Le métier de masseur bien-être est référencé au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Vous pouvez obtenir un certificat de formation pour favoriser le recrutement et l’embauche dans ces centres de remise en forme par exemple, lors de la recherche d’emploi.

Le métier de masseur kinésithérapeute est recherché par de nombreuses entreprises, notamment à cause du vieillissement croissant de la population. L’insertion professionnelle est donc assez facile. Pour vous réorienter professionnellement et devenir kiné, vous avez deux possibilités :

  • reprendre un parcours de formation initiale (L.AS, PASS, L1 STAPS, L1 Biologie ou L1 Sciences) et obtenir un diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute ;
  • vous reconvertir avec la formation continue si vous êtes un professionnel de santé (ce qui vous permet d’évoluer dans votre carrière professionnelle et de changer de spécialité ou de domaine d’activité).

Il est possible d’obtenir des équivalences pour devenir kiné à l’étranger.

Devenir diététicien

La diététique fait partie des activités professionnelles liées au bien-être. Elle renvoie à la science de l’hygiène alimentaire et aide les patients à retrouver une alimentation équilibrée pour rester en bonne santé.

Pour devenir diététicienne ou diététicien, vous pouvez suivre une formation continue en diététique, notamment grâce à des formations en ligne. Le BTS Diététique et le BUT Génie biologique option diététique sont les deux formations idéales pour se reconvertir dans la diététique.


●  Utile

Accompagner les autres en devenant ergothérapeute

L’ergothérapeute aide à la rééducation et la réadaptation des personnes en situation de handicap. Pour devenir ergothérapeute, il faut obtenir un diplôme d’État d’ergothérapeute (DEE) via une formation dispensée en 3 ans.

Cette formation est enseignée dans un Institut de Formation en Ergothérapie (IFE) ou bien dans certains centres de formation d’apprentis (CFA). Il existe également des formations à distance pour favoriser la reconversion professionnelle.

Les formations en ligne permettent de conserver un emploi et une rémunération tout en vous formant à votre rythme.

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5 raisons de se reconvertir dans les métiers du bien‑être

Il existe plusieurs raisons de se reconvertir dans les métiers du bien-être :

  1. par passion personnelle et appétence pour la santé, le bien-être et la volonté d’aider les autres ;
  2. pour l’épanouissement professionnel, car les métiers du bien-être, en améliorant la qualité de vie des autres, peuvent procurer une satisfaction personnelle ;
  3. pour la flexibilité et l’autonomie si vous souhaitez devenir indépendant, car plusieurs métiers du bien-être peuvent se pratiquer en libéral, en créant votre entreprise ou votre micro-entreprise ;
  4. pour évoluer dans sa carrière, une reconversion reste possible et permet d’apprendre un nouveau métier, de nouvelles compétences, de changer de secteur et de changer de boulot et de commencer une nouvelle carrière pour mieux s’épanouir dans son travail ;
  5. pour être en phase avec ses valeurs, car de plus en plus de Français et Françaises cherchent du sens dans leur job et les métiers du bien-être sont des emplois forts en termes de sens et de valeurs.

Il existe des milliers de métiers du bien-être. Nous en citons une partie, mais vous pourriez aussi vous reconvertir comme professeur de yoga, spécialiste de la méditation, coach fitness

Ces emplois connaissent une forte croissance et attirent de plus en plus d’actifs, salariés et demandeurs d’emploi en reconversion.

25 %

des professionnels reconvertis dans le bien-être viennent du marketing et du commerce.

Les personnes issues du marketing, du commerce, de l’enseignement, des métiers du social et du service à la personne, de l’art et du spectacle et des ressources humaines sont les plus attirées par le secteur du bien-être et ses nombreux métiers.

85 %

des reconversions dans le secteur du bien-être concernent les femmes.

Les femmes sont plus touchées par l’envie d’un changement de métier dans le bien-être. 79,8 % ont envie de travailler dans un domaine social qui fait sens, d’après une étude Psychologue.net reprise par Caducée sur le boom des métiers du bien-être.

Information intéressante : les Français qui se reconvertissent dans le secteur du bien-être ont en moyenne 42 ans. Cette réorientation intervient donc en deuxième ou troisième partie de carrière, après avoir « fait le tour » d’un métier et avoir envie d’en changer, d’évoluer et de tester un nouveau job.

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En bref, les métiers du bien‑être attirent les personnes en reconversion

La moitié des professionnels du bien-être viennent de la reconversion professionnelle. Néanmoins, suivant le métier recherché, il faut s’attendre à reprendre ses études ou à suivre une formation certifiante longue. Cette étape est nécessaire pour acquérir des compétences indispensables pour s’occuper correctement d’autrui et de son bien-être.

La reconversion vers les métiers du bien-être est plus facilement accessible aux personnes ayant un parcours de formation médical et scientifique. Néanmoins, des ponts existent et tout le monde à la possibilité de se reconvertir.

De plus, certaines professions ne nécessitent aucunes connaissances au préalable, comme le métier de naturopathe ou d’aromathérapeute.

Le CPF, la formation en ligne et de nombreux dispositifs tendent à faciliter la reconversion professionnelle.

Pour conclure, afin de vous reconvertir dans les métiers du bien-être, vous devez :

  1. faire le point sur votre situation professionnelle et vos envies de changement ;
  2. éventuellement réaliser un bilan de compétences ;
  3. choisir un métier du bien-être vers lequel vous réorienter ;
  4. effectuer une formation continue ou initiale selon la profession choisie ;
  5. vous faire accompagner par des conseillers comme le CEP ou Pôle Emploi.

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Quels secteurs embauchent le plus de femmes ?

Recrutement : le secteur tertiaire pour les femmes, l’industrie et la construction pour les hommes

Si l’entrée des femmes sur le marché de l’emploi a contribué à féminiser certains secteurs d’activité, la parité reste encore lointaine dans de nombreux métiers. De plus, la gamme de métiers occupée par les femmes est moins étendue que celle des hommes.

Les femmes sont également moins présentes dans les secteurs d’activité qui recrutent et qui sont porteurs d’emploi comme l’ingénierie informatique et le transport. Elles travaillent souvent dans les métiers du tertiaire, c’est-à-dire comme vendeuse, comptable, juriste, etc.

Le secteur tertiaire englobe les domaines d’activité du commerce, de l’administration, des transports, du service aux entreprises, de l’immobilier, de l’information et la communication, des activités financières, de l’enseignement, de la santé humaine, de l’action, sociale, etc.

Ceci sonne comme un paradoxe quand on sait que les femmes sont plus diplômées que les hommes. Pourtant, elles occupent souvent des postes de niveau employé et moins souvent de cadre, même si la disparité se réduit entre les hommes et les femmes sur ce dernier point.


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Valoriser l’embauche des femmes dans des filières porteuses d’emplois pourrait être un moyen supplémentaire d’atteindre une meilleure parité professionnelle.

emploi-femmes-secteur

L’accès des femmes est limité à certains métiers

D’après l’Insee, deux différences creusent la représentation et la parité femme-homme dans les secteurs d’activité :

  1. la différence subie, car l’orientation professionnelle ségrègue les femmes en limitant leur accès à certaines branches de métiers ;
  2. la différence choisie, quand les femmes préfèrent s’orienter vers certains métiers plutôt que d’autres à « connotation masculine ».
48 % des femmes

travaillent dans le secteur de la santé humaine, de l’action sociale, de l’enseignement, l’administration publique ou les autres activités de services contre 18 % des hommes.

La féminisation des métiers du tertiaire se serait même renforcée ces dernières années, creusant davantage les représentations hommes-femmes dans certains secteurs d’activité comme l’industrie.

3 emplois sur 10 dans l’industrie

sont occupés par des femmes (l’industrie de l’habillement et de la chaussure emploie le plus de femmes).

Hébergement, restauration : les secteurs paritaires qui embauchent autant de femmes que d’hommes

Ces secteurs embauchent autant de femmes que d’hommes :

  • l’hébergement ;
  • la restauration ;
  • le commerce ;
  • la réparation automobile ;
  • les activités spécialisées scientifiques et techniques.

Ces domaines sont plus proches de la parité, même si certaines inégalités subsistent, notamment au niveau de l’écart de salaire entre les hommes et les femmes.

Les femmes restent plus nombreuses dans les emplois du commerce de détail et moins dans le commerce de gros ou dans la réparation automobile.

Les activités scientifiques et techniques comme les métiers juridiques et comptables, mais aussi les activités professionnelles de vétérinaire se sont largement féminisées ces dernières années.

A contrario, ces secteurs d’activité sont plus occupés par des hommes :

  • l’architecture ;
  • l’ingénierie ;
  • contrôle ;
  • analyses techniques.

Représentation des femmes au travail : une parité qui évolue lentement, mais sûrement

La gamme des métiers auxquels accèdent les femmes s’élargit de plus en plus, notamment grâce à l’amélioration des représentations sociales et les actions en faveur de la parité homme-femme.

50 % de l’emploi féminin est concentré dans 13 familles professionnelles contre 20 % pour les hommes.

Ainsi, les secteurs qui embauchent le plus de femmes sont :

  • les secteurs du service (agent d’entretien, assistante maternelle, aide à domicile, aide ménagère) ;
  • les secteurs de la santé (infirmière, aide-soignante) ;
  • les secteurs de l’administration publique ou d’entreprise (secrétaire) ;
  • les secteurs de l’enseignement (enseignante, professeure des écoles) ;
  • les secteurs du commerce (vendeuse).

Les femmes sont plus diplômées, mais occupent souvent des emplois moins qualifiés

Les femmes sont plus diplômées que les hommes. Pourtant, elles sont peu nombreuses à la tête d’une entreprise ou à des postes dits à « responsabilité ». Elles travaillent également davantage avec un statut « employé » que cadre.

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Les femmes sont minoritaires dans les fonctions de décision. Néanmoins, les femmes des jeunes générations sont de plus en plus nombreuses à travailler à un poste de cadre dirigeant. Ainsi, 36 % des femmes cadres dirigeants de moins de 30 ans sont des femmes, contre 16 % pour les 50 ans et plus.

Les femmes diplômées sont plus exposées au déclassement

Les emplois de cadres et de professions intellectuelles supérieures sont réservés aux plus diplômés. Pourtant, les femmes salariées titulaires des plus hauts diplômes sont moins représentées dans cette catégorie professionnelle.

Les femmes diplômées feraient face à un déclassement qui augmenterait depuis ces 10 dernières années. L’Insee l’explique par une élévation du niveau général de formation des jeunes. Le niveau de diplôme des jeunes sur le marché du travail augmente plus vite que l’emploi dans les professions qualifiées. Les jeunes occupent donc de plus en plus de métiers moins qualifiés.

L’entrepreneuriat : une solution pour la vie professionnelle des femmes ?

Le nombre de femmes reste minoritaire dans l’entrepreneuriat par rapport aux hommes entrepreneurs. Mais cette tendance pourrait changer. Ainsi, en 2021, 43 % des créations d’entreprise en France étaient initiées par des femmes.

Ce chiffre est d’autant plus encourageant quand on sait que seulement 2 startup sur 10 ont été lancées par des femmes en 2020.

Les femmes entrepreneures travaillent néanmoins dans des secteurs d’activité qui restent « féminins » comme le médico-social ou les métiers du service à la personne.


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Des conditions de travail différentes pour les femmes et les hommes

Les hommes sont davantage exposés à la pénibilité physique que les femmes en raison notamment de la disparité homme-femme dans certains secteurs d’activité.

En revanche, les femmes sont davantage exposées aux risques psychosociaux, notamment parce qu’elles occupent plus de postes en relation avec le service et le public.

Néanmoins, dans les métiers dits « mixtes », c’est-à-dire avec une meilleure égalité homme-femme en termes d’embauches, les femmes sont davantage exposées aux conflits de valeurs et à un manque d’autonomie que leurs homologues masculins. Elles sont plus soumises au travail intense et au manque de reconnaissance.

Les femmes font plus de burn‑out que les hommes

Les femmes sont plus sujettes au burn-out, c’est-à-dire à l’épuisement professionnel, que les hommes d’après une étude menée par des chercheurs de Harvard.

Source : enquête Insee d’octobre 2022 « un emploi féminin très concentré dans le tertiaire ».


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57% des femmes rêvent d’une reconversion professionnelle

57 % des femmes rêvent de faire une reconversion professionnelle, mais ne passent pas le cap. Découvrez quels sont leurs freins et comment les dépasser.

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Réforme des retraites 2023 : 7 points essentiels à savoir

Réforme des retraites : l’actualité

Mise à jour du 15/03/23

L’Assemblée votera ce jeudi 16 mars 2023 pour ou contre la réforme des retraites. Le Sénat l’a adoptée le 11 mars dernier après plus de 100 heures de débat. Mercredi 15 mars, une commission paritaire doit se tenir entre 7 députés et 7 sénateurs.

Mise à jour du 16/03/23

La commission paritaire a validé la réforme des retraites.

Le gouvernement a décidé ce jeudi de ne pas passer par le vote de l’Assemblée nationale et d’utiliser la 49.3 pour faire passer son texte. Le patron de la CFDT appelle à de « nouvelles mobilisations ».

Mise à jour du 21/03/23

La motion de censure visant à renversement le gouvernement n’a pas obtenu la majorité (278 contre 287).

Mise à jour du 22/03/23

Le Président Emmanuel Macron s’est exprimé au journal de 13 heures sur TF1. Il demeure inflexible sur le fait que la réforme « poursuivra son chemin ». Il se dit prêt à endosser l’impopularité et regrette qu’aucun « partenaire social » ne lui ait proposé de compromis.

Mise à jour du 23/03/23

Une grande journée de grève a lieu en France aujourd’hui. Les manifestations sont nombreuses dans tout le pays pour protester contre la réforme des retraites.

1. Réforme des retraites : décaler l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030

L’un des points clés et controversés de cette réforme des retraites de 2023 est l’âge légal de départ à la retraite repoussé à 64 ans en 2030.

L’objectif est de repousser l’âge légal de départ de 3 mois par année de naissance. Le gouvernement souhaite aussi accélérer l’allongement de la durée des cotisations à 43 ans dès 2027.

Autrement dit, vous devrez cotiser l’équivalent d’un semestre de plus par an. L’âge de la fin de décote restera à 67 ans.

44 ans

serait le nombre d’années de travail maximal par personne avec la réforme des retraites.

Les personnes nées après 1964 sont les plus concernées par la réforme des retraites 2023

L’âge légal de départ à la retraite est aujourd’hui fixé à 62 ans et 3 mois. Il augmentera progressivement pour atteindre l’âge de 64 ans en 2030.

Toutes les personnes nées après le premier septembre 1964 sont concernées par cette réforme, comme en témoignent les chiffres du gouvernement.

tableau reforme des retraites 2023
Source : service-public

Le gouvernement a mis en place un simulateur pour estimer votre âge de départ à la retraite et voir si vous êtes concerné par la réforme.

2. Réformer les retraites et augmenter le minimum de pension

La réforme prévoit d’augmenter la pension de retraite minimum de 100 euros brut par mois pour les personnes partant à la retraite dès le 1er septembre 2023.

Ainsi, un salarié qui a travaillé au SMIC toute sa vie bénéficierait de 1.200 euros brut par mois de pension de retraite au minimum.


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Les discussions sont toujours en cours sur la revalorisation de la pension minimum des retraités actuels. Mais la Première ministre promet d’appliquer la même revalorisation aux futurs retraités dès « cette année ».

200.000

nouveaux retraités seraient concernés par cette revalorisation de pension de retraite chaque année.

3. Retraites 2023 : vers la fin des régimes spéciaux

La réforme des retraites prévoit de mettre fin aux régimes spéciaux de retraite comme ceux de la RATP ou de la SNCF.

« Nous allons fermer la plupart des régimes spéciaux existants », a annoncé la Première ministre Élisabeth Borne le mardi 10 janvier à l’occasion de la présentation de son projet de réforme des retraites.

Qui est concerné ?

La mesure de fin des régimes spéciaux de retraite concernerait les nouvelles personnes embauchées et non les salariés et travailleurs actuellement en poste.

Ils seront désormais rattachés au régime général de retraite à partir du 1er septembre 2023.

La « clause du grand-père », déjà appliquée à la SNCF en 2018, consiste à appliquer une réforme progressivement et pas pour tous. Les générations anciennes restent donc à l’abri des changements qu’implique la réforme.

Quid des régimes autonomes ?

Les régimes autonomes de retraite qui concernent les travailleurs indépendants (professions libérales, avocats…) et ceux qui répondent à un traitement spécifique (marins, Comédie française…) ne seront pas concernés par la fin des régimes spéciaux.

4. Le gouvernement veut adapter le dispositif des carrières longues

La réforme des retraites 2023 prévoit de ne pas changer la décote de l’âge maximal de départ à 64 ans. Le gouvernement souhaite qu’aucun actif français n’ait à travailler plus de 44 ans.

Le dispositif des carrières longues continuera d’opérer : les personnes qui remplissent les conditions actuelles pourront partir 2 ans avant l’âge légal, soit à 62 ans au lieu de 64 ans (au lieu de 60 ans aujourd’hui contre 62 ans).

Les personnes ayant eu une carrière très longue pourront partir à la retraite dès l’âge de 60 ans, à condition d’avoir cotisé l’année d’assurance requise et majorée d’une année.

Si vous avez commencé à travailler à 16 ans, vous pourrez toujours partir à la retraite dès 58 ans à condition d’avoir suffisamment cotisé.

5. Réforme des retraites et handicaps en 2023

La réforme des retraites ne concerne pas les personnes en situation de handicap ou d’invalidité. Elles pourront partir dès l’âge de 62 ans avec un taux plein ou dès 55 ans à condition d’avoir suffisamment cotisé.

Le nombre minimal de trimestres pour les travailleurs handicapés est de 112 trimestres pour les personnes nées après 1972.

En revanche, la condition cumulative des conditions de trimestres validés sera supprimée. Elle est aujourd’hui fixée à 132 trimestres.

Et pour les incapacités permanentes à travailler ?

La réforme du gouvernement sur les retraites veut alléger les conditions pour les cas d’incapacités de travail permanentes.

Ainsi, toute personne ayant eu un accident du travail ou une maladie professionnelle ayant entraîné une incapacité d’au moins 10 % pourra partir à la retraite 2 ans avant l’âge légal sous réserve que les conditions de travail soient incompatibles avec cette incapacité.

Le gouvernement veut créer une « assurance vieillesse des aidants »

Cette assurance permettrait aux aidants de valider des trimestres supplémentaires.

Environ 40.000 personnes devraient profiter de ce dispositif chaque année.

6. Simplifier le calcul des cotisations pour les travailleurs indépendants

Un autre point clé de la réforme des retraites du gouvernement Macron est de simplifier le calcul des cotisations des travailleurs indépendants.

Le but est de rendre leurs droits à la retraite plus équitables et prévisibles et de parvenir à une « équité contributive entre les salariés et les indépendants ».

7. Le cumul emploi‑retraite entraînera des droits supplémentaires à la retraite

Aujourd’hui en France, une personne retraitée peut retrouver un emploi rémunéré tout en touchant une pension de retraite. Cela permet notamment aux seniors de compléter le montant de leur retraite.

La réforme présentée par Élisabeth Borne le mardi 10 janvier 2023 prévoit de créer des droits supplémentaires à la retraite pour les retraités qui cumulent le travail et la retraite (CER).

Les périodes cotisées à partir du 1er janvier 2023 ouvriront l’accès à de nouveaux droits. L’objectif est d’améliorer la pension pour les personnes pouvant justifier un taux plein et qui décident de reprendre une activité professionnelle après le départ à la retraite.

Le gouvernement souhaite rendre le dispositif cumul emploi-retraite plus attractif pour les seniors.


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portage salarial remuneration

La rémunération en portage salarial : combien on gagne ?

Le fonctionnement du portage salarial

Avant de se demander combien on gagne avec le portage salarial, expliquons ce que c’est.

Le portage salarial permet à une personne « portée » de proposer ses services en tant que travailleur indépendant tout en bénéficiant du statut de salarié.

Le salarié porté signe un contrat de travail avec une entreprise de portage salarial qui facture les prestations réalisées auprès des clients. C’est elle qui lui verse une rémunération sous forme de salaire mensuel.


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Le salarié porté par la société de portage propose ses services à des entreprises clientes. Il intervient en tant que prestataire de service freelance. Il négocie lui-même les modalités de ses services comme son tarif et ses conditions de travail.

La société de portage signe un contrat de travail avec le salarié porté et l’entreprise cliente. Elle touche sa rémunération par les frais de gestion instaurés par la convention de portage, du contrat de prestation ou de la facturation. La société de portage ne donne pas de travail au salarié porté.

L’entreprise cliente peut recourir au portage salarial pour des missions ponctuelles. Elle peut également recourir à un prestataire de service indépendant pour remplacer un salarié en congé ou pour des tâches spécifiques. Elle verse à l’entreprise de portage le prix de la prestation.

Il est interdit d’effectuer du portage salarial pour les prestations de services à la personne qui concernent la garde d’enfants, les travaux ménagers, le soutien scolaire ou le jardinage chez un particulier.

Quelle rémunération escompter quand on choisit le portage salarial ?

La rémunération de salarié porté par une entreprise de portage dépend de plusieurs critères comme :

  • les cotisations sociales ;
  • les charges fiscales (impôts sur le revenu, TVA…) ;
  • les frais de gestion liés à l’activité du salarié porté ;

Pour obtenir le montant de votre salaire net en tant que salarié porté, il faut soustraire tous ces éléments de la facture transmise à l’entreprise qui vous a mandaté. Les frais de gestion de la société de portage varient selon l’organisme.

Société de portage : la méthode pour calculer le montant de sa rémunération quand on est porté

Pour savoir combien vous gagnerez avec une société de portage (montant du salaire brut), vous devez :

  • prendre le chiffre d’affaires hors taxes (montant de la facture hors TVA que vous facturez à vos clients) ;
  • déduire les frais de gestion administrative opérée par l’entreprise de portage (généralement compris entre 5 et 10 %) ;
  • déduire les charges patronales et fiscales.

Pour obtenir le montant de salaire net en portage salarial, il faut soustraire en plus les charges salariales qui comprennent les charges sociales qui s’élèvent à environ 20 %.

Pensez à ces éléments quand vous négociez les tarifs de la prestation avec l’entreprise qui vous recrute pour une mission de freelance.

La rémunération salariale nette d’un salarié porté s’élève à environ 45 % à 55 % du montant de la facturation initiale HT.


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Portage salarial : un salaire minimum est garanti !

La bonne nouvelle du portage salarial est que vous bénéficiez d’un salaire minimum garanti. La Convention collective permet de recevoir une rémunération mensuelle brute minimale supérieure ou égale 2.517,13 euros.

Ce revenu minimal brut se définit en journée ou en demi-journée. Il se calcule en fonction du plafond horaire de la Sécurité sociale si la durée de travail du salarié porté se mesure en heures.

Ces seuils de salaires minimaux sont fixés par la loi à :

  • 70 % du plafond de la Sécurité sociale pour un salarié porté junior hors forfaits jours (2.288,30 euros) ;
  • 75 % du plafond pour un salarié porté senior hors forfaits jours (2.451,75 euros) ;
  • 85 % du plafond pour un salarié porté en forfait jours (2.778,65 euros).

Cette rémunération minimale prend en compte le salaire de base, les indemnités de congés payés et la prime d’apport d’affaires de 5 %.

Bon à savoir :

Une indemnité de précarité est possible pour les salariés en contrat à durée déterminée (CDD). Elle est versée à la fin du contrat.

Il est possible de réserver 10 % du salaire de base de la dernière mission pour les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) afin de financer les périodes d’intermissions.

Les périodes sans prestation ne sont pas rémunérées.

Connaître ses revenus quand on est en portage salarial : regarder son bulletin de salaire

Le portage salarial donne lieu à un contrat de travail entre la société de portage et le salarié porté. Comme toute activité salariée, l’activité de portage oblige les entreprises de portage salarial à vous envoyer un bulletin de paie à chaque fin de mois.

La fiche de paie rassemble toutes les informations concernant votre rémunération en brut et en net. Elles diffèrent d’un contrat de travail classique (quand une entreprise recrute un salarié à temps plein et de manière déterminée ou indéterminée).


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La liste des informations qui doivent figurer sur une fiche de paie de portage salarial

Les informations qui doivent apparaître sur votre bulletin de salaire en tant que salarié porté sont :

  • l’identification de l’entreprise (nom, numéro de SIRET et nomenclature de son activité) ;
  • l’identité du salarié porté (nom, numéro de Sécurité sociale, coordonnées) ;
  • la convention collective applicable au salarié ;
  • la description des missions réalisées ;
  • le détail de la rémunération (congés payés, honoraires réglés, primes éventuelles).

Découvrez la liste complète des informations qui doivent figurer sur votre fiche de paie de salarié porté d’après l’article R324-1 de la loi française.

Les règles de paiement quand on est en portage salarial

Les sociétés de portage salarial doivent vous payer une fois par mois au minimum, par chèque ou virement bancaire.

Le portage salarial est une relation tripartite entre le salarié porté, l’entreprise cliente et la société de portage. Celle-ci administre le compte d’activité du salarié porté. Le prix de la prestation sert de base pour calculer les rémunérations.

Quid de la complémentaire santé lorsqu’on est porté ?

Le portage salarial permet de bénéficier d’une protection sociale comme un salarié classique. Vous pouvez donc bénéficier d’une mutuelle qui complète la prise en charge de l’Assurance Maladie.

Rémunération des salariés portés : les prélèvements à anticiper

L’entreprise de portage salarial encaisse le paiement du client. Le montant de la facture se retrouve sur le compte d’activité du salarié porté. Plusieurs prélèvements ont ensuite lieu :

  • les frais de gestion (entre 5 % et 10 %) ;
  • les charges patronales (environ 50 %) ;
  • le calcul du salaire brut et le versement des charges sociales (la part salariale des cotisations) (environ 20 %).

Une fois ces prélèvements effectués, le reste devient le salaire net versé au salarié porté.

En conclusion, savoir combien vous gagnerez avec le portage salarial dépend de plusieurs critères comme :

  • le tarif de la prestation de services facturé à l’entreprise cliente ;
  • les frais de gestion de la société de portage ;
  • les cotisations et charges obligatoires.

Lorsque vous négociez avec un client, il est important de garder ces éléments en tête.

Découvrez le témoignage de Nadège qui a effectué une reconversion professionnelle pour devenir freelance en portage salarial.

Le portage salarial est une bonne solution pour se lancer dans l’entrepreneuriat tout en conservant un filet de sécurité. C’est une idée à envisager si vous souhaitez réorienter votre carrière et gagner en indépendance dans votre vie professionnelle.


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conseil oser reconversion

3 conseils pour oser la reconversion professionnelle

Conseil 1 : identifier ses peurs pour mieux les dépasser

Parmi les freins qui retiennent les cadres dans leur projet de reconversion se trouve la peur de prendre trop de risque et de ne pas réussir à identifier la viabilité du projet.

La difficulté de convaincre les différents interlocuteurs qu’on peut rencontrer pour obtenir un poste ou créer leur entreprise est aussi un frein qui peut empêcher de se reconvertir (source : Apec).

La peur est le premier frein qui empêche la reconversion professionnelle. Identifier ses peurs est donc essentiel pour réussir à se lancer et à changer de voie professionnelle.

Pour cela, vous pouvez vous faire accompagner par :

L’une des peurs les plus courantes lorsqu’on veut changer de vie professionnelle est celle du déclassement, également identifiée dans l’étude de l’Apec : la peur de perdre en statut social, de perdre en rémunération ou de ne pas réussir à assumer financièrement cette reconversion.

Découvrez ci-dessous les conseils de la coach Émilie Tignères pour reprendre confiance en vous et réussir votre réorientation professionnelle.


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Conseil 2 : prendre confiance en son projet professionnel

Pour prendre confiance en son projet professionnel et réussir à se reconvertir professionnellement, il faut bien étudier ses envies, ses motivations et son plan de reconversion. Faire un bilan de compétences ou bien faire le bilan de ses capacités, de ses atouts auprès des recruteurs et de ses envies de reconversion peut vous aider à gagner en confiance.

Bien vous entourer peut aussi vous aider à conserver votre détermination. Dans le domaine personnel, parlez de votre projet avec des gens qui vous soutiennent et y croient. La bienveillance de l’entourage favorise le succès des reconversions.

Dans le domaine professionnel également, n’hésitez pas à agrandir votre réseau professionnel. Prenez contact avec des salariés ou des travailleurs indépendants qui exercent la profession que vous convoitez. Discuter et échanger vous permettra de gagner en confiance sur votre idée de reconversion.

Découvrez les témoignages de personnes reconverties !

Conseil 3 : se faire accompagner

Si vous vous sentez perdu face à la reconversion professionnelle, sachez qu’il existe de nombreux professionnels pour vous aider. Tout dépend de votre idée de base. Se réorienter ne signifie pas changer de carrière radicalement. Une création d’entreprise est un changement d’orientation.

60 %

des cadres s’orientent vers un métier proche de son métier actuel, d’après l’Apec.

Vous pouvez choisir l’accompagnement professionnel et réaliser une séance de coaching ou prendre rendez-vous avec des conseillers Pôle Emploi pour les demandeurs d’emploi ou, si vous comptez démissionner de votre emploi, l’Apec pour les statuts de cadre, etc.


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Vous faire accompagner vous permettra également de :

  • définir des objectifs clairs ;
  • élaborer des étapes pour se reconvertir (recherche de la formation, recherche de témoignages, etc.) ;
  • obtenir un avis sur votre CV et votre lettre de motivation dans le cadre d’une recherche d’emploi ;
  • préparer un entretien d’embauche.

L’accompagnement fournit un cadre rassurant pour changer de travail en toute sérénité et entamer une reconversion.

Un changement de carrière se prépare et s’organise. L’accompagnement permet de mettre en place des démarches simples et de définir les étapes professionnelles pour se sentir en confiance, limiter les peurs et enfin oser réorienter sa carrière.

Ne pas attendre le burn‑out pour oser changer de boulot

Alors que la santé mentale des Français se dégrade au travail depuis la pandémie, il est urgent de prendre soin de vous. L’épuisement professionnel est une « maladie du travail » qui conduit parfois à une démission et à changer de branche professionnelle.

La boule au ventre le matin, la sensation de malaise au bureau ou encore le surmenage et la fatigue physique et morale sont autant de signes précurseurs du burn-out. Face à cela, la reconversion professionnelle peut être une solution pour sortir la tête de l’eau.

Les cadres sondés par l’Apec veulent se reconvertir pour favoriser leur épanouissement professionnel et personnel. Voici quelques-unes des raisons qui les motivent à se réorienter professionnellement :

  • de meilleures conditions de vie ;
  • envie de se reconnecter à une passion ;
  • la quête de sens ;
  • la lassitude et l’envie d’un second souffle ;
  • le désir de promotion sociale.

Il existe autant de raisons de changer de profession que de personnes en reconversion. Le plus important, avant de changer de job, est d’orienter sa vie en fonction de vos envies et besoins.

Écoutez-vous ! Vous vous sentez mal dans votre emploi ? Pourquoi ne pas effectuer une reconversion pour commencer une nouvelle carrière, ou bien changer d’entreprise ou créer votre entreprise ?

Plusieurs solutions s’offrent à vous en cas d’insatisfaction professionnelle. N’attendez pas le bon moment pour changer de métier, il n’existe pas. Si vous avez envie de changement, c’est qu’il faut vous renseigner et vous lancer ici et maintenant.

Source de l’étude Apec : la reconversion professionnelle des cadres publiée en décembre 2022.


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Reconversion : comment devenir développeur web ?

Développeur web : un métier qui recrute

Si vous cherchez une idée de métier pour une reconversion professionnelle… Alors, pourquoi ne pas devenir développeur web ?

La formation reste le meilleur moyen de réussir sa transition professionnelle dans ce secteur d’activité. Elle est accessible à tous et toutes, quel que soit votre niveau (surtout si vous toquez à la porte d’O’clock qui propose des formations tous niveaux pour devenir développeur web) !

Face à la croissance du numérique, de nombreuses entreprises cherchent à recruter des développeurs web en tant que salariés (CDI, CDD…) ou travailleurs indépendants (freelances).

Mais comment devenir développeur web ?

Voici les étapes pour réussir votre réorientation :

  1. vous renseigner sur le métier de développeur web ;
  2. faire le point sur vos compétences professionnelles ;
  3. chercher une formation pour apprendre ce nouveau métier ;
  4. chercher un emploi (ou créer votre entreprise et chercher des clients) ;
  5. vous épanouir grâce à un métier qui a du sens pour vous.

Étape 1 de la reconversion : comprendre le métier de développeur web

La première étape pour se reconvertir et devenir développeur web est de mieux connaître ce métier, ses missions… Lisez les témoignages d’anciens reconvertis pour vous mettre à l’aise et savoir ce qui vous attend si vous vous lancez dans cette voie.

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Source : O’clock

Le développeur web est un professionnel qui peut créer des sites internet et des applications. Il utilise plusieurs langages de programmation pour coder des sites, comme le HTML, le CSS, le JavaScript, le PHP, le Python, etc.

Le code et la programmation s’apprennent. La formation professionnelle est la meilleure solution pour acquérir de nouvelles compétences informatiques.

Vous pouvez choisir des formations à distance ou en présentiel. L’école de formation O’clock propose par exemple des formations pour devenir développeur web grâce des classes virtuelles, mais aussi :

  • des cours en direct ;
  • des professeurs compétents (et aux petits oignons) ;
  • une communauté (et on sait à quel point la communauté, l’entraide et le soutien sont importants lors d’une reconversion) ;
  • un coaching personnalisé pour trouver un emploi de développeur web.

Bref, la formation et l’accompagnement à la reconversion sont des atouts pour réussir votre changement de carrière.

Les missions du développeur

Le développeur web s’appuie sur un cahier des charges pour rédiger des lignes de code, préparer et effectuer des tests d’intégration, corriger les éventuels bugs et assurer la maintenance de ces sites et applications.

Ce métier est compatible avec le salariat dans les services informatiques des entreprises, en agence web ou en freelance.

Dans tous les cas, le développeur travaille souvent en équipe avec d’autres professionnels comme les web designers, les chefs de projet et les différents acteurs du marketing digital.

Évolution de carrière : se spécialiser dans un domaine de compétences

Le métier de développeur web offre de multiples opportunités de carrière pour évoluer professionnellement. Vous pouvez, au gré des formations, vous spécialiser ou développer encore plus de compétences dans le secteur du web.

Vous pouvez ainsi devenir développeur full stack, développeur intégrateur web, concepteur-développeur de sites, analyste-programmeur, apprendre le SEO pour répondre aux contraintes de référencement, développer des talents de web-designer, vous spécialiser sur un outil précis comme WordPress ou Prestashop, etc.

Découvrez le témoignage d’Aby, devenue développeuse web après un passage chez O’clock :

Étape 2 : faire le point sur vos compétences

Pour devenir développeur web et changer de métier, il est essentiel de se former pour acquérir les compétences de base.

Parmi les hard skills à avoir (les compétences techniques), on peut citer :

  • la maîtrise des langages de programmation (HTML, CSS, etc.) ;
  • la compréhension des principes de l’architecture web (serveur, base de données, API, etc.) ;
  • la capacité à utiliser des outils de développement (Git, Visuel Studio Code, etc.) ;
  • la maîtrise des frameworks ;
  • la connaissance des bonnes pratiques en matière de sécurité sur le web.

Pas de panique si vous ne comprenez pas tous les mots ! La formation est justement là pour faciliter votre transition et vous apprendre à coder, à créer un site, à acquérir le langage informatique, etc.

Pour commencer votre plan de reconversion, commencez par faire le bilan sur vos atouts. Le bilan de compétences est une première solution si vous êtes perdu.

Si vous êtes issu du milieu informatique, vous pourrez sélectionner des formations plus spécifiques pour compléter vos lacunes, vous remettre à niveau et ainsi favoriser votre mobilité professionnelle.

Si vous êtes totalement étranger à ce domaine d’activité, vous disposez néanmoins de compétences transversales (soft skills) qui facilitent le passage d’un métier à un autre. Pour devenir développeur professionnel, vous devez d’abord situer votre degré de connaissances et choisir la formation qui vous convient !

Étape 3 : se former au métier de développeur web

Se former au développement web est le meilleur moyen de réussir sa reconversion professionnelle. Cette étape consiste d’abord à trouver le meilleur organisme de formation pour vous !

Par exemple, l’école O’clock propose des formations en continu pour les néophytes de l’informatique et les professionnels. Toutes sortes de programmes adaptés à votre profil et à vos envies professionnelles sont disponibles en téléprésentiel.

Choisir la formation O’clock : à mi‑chemin entre la reprise d’étude et le télétravail

Une réorientation professionnelle peut être coûteuse en termes de temps et d’argent. C’est pourquoi la formation hybride est avantageuse : elle propose de suivre des cours de développement web à distance, mais avec des cours en direct (appelées « classes virtuelles »).

O’clock propose ce système de formation qui fait ses preuves pour vous offrir un accompagnement efficace et maximiser vos chances d’apprentissage et d’insertion professionnelle.

Se former au métier de développeur web quand on n’y connaît rien

Recommencer sa vie professionnelle à zéro, c’est possible. Ça l’est encore plus quand vous souhaitez devenir développeur web, puisque vous pouvez accéder à des formations continues rapides et certifiantes.

O’clock propose par exemple une formation de 6 mois pour devenir développeur web, même si vous êtes débutant en informatique.

Les formations O’clock délivrent un titre professionnel reconnu par l’État puisque l’école propose des certifications inscrites au RNCP, le Répertoire national des certifications professionnelles.

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Source : O’clock

Le programme pour devenir développeur professionnel avec O’clock

Voici à quoi vous attendre si vous souhaitez devenir développeur web avec O’clock. La formation vous apprendra :

  1. les fondamentaux du développement web (HTML, CSS, PHP et JavaScript) ;
  2. la gestion des bases de données, des applications mobiles et la création de votre premier projet web ;
  3. la découverte du back-office et les notions plus techniques ;
  4. vous devrez choisir une spécialisation sur une technologie valorisée en entreprise et ainsi développer vos compétences techniques ;
  5. à mettre en place un projet réel pour appliquer toutes vos connaissances !

Ce premier projet web est l’occasion de créer un portfolio que vous pourrez présenter à des recruteurs ou à de potentiels clients.

À la fin de votre formation web chez O’clock, vous recevrez un titre professionnel de Développeur Web et Web Mobile de niveau 5 (équivalent Bac +2). Autrement dit, vous serez prêt à trouver un emploi et à terminer votre reconversion !

Tout savoir sur le financement de sa formation web

Le financement de la formation de développeur web dépend de chaque organisme. La formation de développement web O’clock est compatible avec :

  • le financement de Pôle Emploi (AIF, l’aide individuelle à la formation) ;
  • le compte personnel de formation (CPF) ;
  • le projet de transition professionnelle (PTP pour les salariés qui veulent se réorienter) ;
  • l’AGEFIPH pour les personnes en situation de handicap ;
  • le POEI pour les demandeurs d’emploi (votre futur employeur prend en charge les frais de formation).

Pour en savoir plus sur les possibilités de financement de formations O’clock, rendez-vous sur le site web !

Étape 4 : la recherche d’emploi pour enfin devenir développeur web

La formation terminée, vous savez comment développer un site web et comment coder. Vous pouvez donc chercher un travail pour enfin vivre de votre nouvelle passion et faire aboutir votre projet professionnel.

Si vous craignez d’être lâché dans la nature comme un oisillon sautant du nid, pas de crainte, O’clock propose du coaching pour accompagner l’après-formation.

Plusieurs débouchés s’offrent à vous pour devenir développeur full stack, développeur back-end ou front-end par exemple. Ne vous limitez pas !

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Source : O’clock

N’oubliez pas de mettre à jour votre curriculum vitae (CV) pour y ajouter votre titre professionnel et vos compétences. Détaillez aussi vos motivations, votre savoir-faire et vos projets dans la lettre de motivation.

O’clock peut également vous mettre en relation avec des entreprises partenaires qui cherchent à recruter de nouveaux candidats ! C’est bon à savoir quand vous souhaitez vous reconvertir.

Choisir le salariat

Ce qui est sûr, c’est qu’avec la digitalisation des entreprises, le métier de développeur web est attractif : de nombreuses offres d’emploi sont disponibles. Ce job offre diverses possibilités pour travailler en entreprise, dans le secteur privé ou public, dans une agence spécialisée dans le web, en présentiel, en distanciel…

Eh oui, devenir développeur et vivre de ce métier peut se faire sans quitter votre domicile. Vous pouvez très bien choisir de travailler à distance, en télétravail, en accord avec votre employeur.

Choisir la création d’entreprise

Vous rêvez de liberté ? Bye bye les contraintes du salariat, bonjour les avantages du freelancing. Le métier de développeur web est totalement compatible avec le travail indépendant.

Les entreprises ont toujours besoin de main-d’œuvre dans leur service informatique. Vous pouvez donc ouvrir votre auto-entreprise pour commencer et trouver des missions de prestation de services informatiques et de développement web en freelance.

Le portage salarial peut aussi être une solution pour démarrer en tant que travailleur indépendant. Vous profitez des avantages du freelancing tout en conservant les intérêts du salariat.

Étape 5 : vous épanouir dans votre métier grâce à la reconversion

Voilà, vous y êtes, c’est le bout du tunnel : vous voilà devenu développeur web. Votre reconversion professionnelle terminée, c’est l’occasion de faire le bilan. Avez-vous atteint tous vos objectifs ? Vous sentez-vous mieux après ce changement de métier ?

N’hésitez pas à partager votre expérience avec d’autres personnes en reconversion ou qui l’envisagent.

Une fois les compétences acquises, vous pouvez aller plus loin et apprendre encore plus de techniques.

Le web regorge d’opportunités et, surtout, il évolue vite. Très vite. Pour rester à la page une fois votre certificat de développeur web en poche, formez-vous régulièrement et tout au long de votre carrière.

Ok, c’est parti ? Commencez votre reconversion de développeur web maintenant

Maintenant que vous savez comment devenir développeur web, pourquoi ne pas foncer ? On y va, on ferme les yeux sur ses peurs et on démarre la machine pour changer de voie.

⇒ Entamez votre reconversion professionnelle de développeur web avec O’clock !

Devenez développeur web et démarrez une nouvelle vie professionnelle !

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Bilan reconversion / formation : 50 % des Français pensent à changer d’emploi

Avenir professionnel : 33  % des Français ne sont pas confiants

Voilà qui pourrait expliquer les 50 % de Français qui envisagent de changer d’emploi. La confiance en l’avenir professionnel s’étiole d’année en année et atteint son taux le plus bas depuis 2020.

La raison ? Près de la moitié des actifs perçoit une évolution rapide de leur métier. Automatisation, intelligence artificielle… Les nouvelles technologies tendent à révolutionner les métiers d’aujourd’hui et de demain.

45 % des Français

pensent qu’ils exerceront le même métier dans 5 ans, mais pas forcément de la même manière.

La transition écologique, un secteur d’avenir pour la reconversion professionnelle

Les métiers de la transition écologique et du numérique ont de beaux jours devant eux. C’est ce que pensent les actifs qui mettent ces secteurs d’activité en tête des mutations qui impacteront le plus le marché du travail.

Ces transitions, écologiques, numériques et énergétiques, offrent des possibilités d’évolution, mais aussi de reconversion. Il est possible de réorienter sa carrière et de totalement changer de voie pour s’adapter aux besoins du marché du travail.

La formation est une solution à privilégier pour favoriser la mobilité et la transition professionnelle.

Pour s’adapter aux évolutions professionnelles, place à la formation et au développement des compétences

Acquérir et développer ses compétences est une nécessité pour anticiper les évolutions du marché de l’emploi et s’adapter au monde du travail de demain.

69 % des Français

se sentent concernés par la nécessité d’adapter leurs compétences aux besoins futurs du marché du travail.

Autrement dit, si nous voulons maintenir notre employabilité, il faudra nous former. C’est en tout cas ce que pensent une majorité d’actifs interrogés par Centre Inffo.

1 actif sur 2 pense à changer d’emploi

Près de 50 % des Français pensent à changer d’emploi d’ici les prochaines années. Cette envie de changement est davantage présente chez les jeunes actifs âgés 18 à 24 ans, mais aussi chez les juniors âgés de 24 à 34 ans.

La reconversion professionnelle est une solution pour s’adapter aux changements futurs. Si vous avez envie de changer d’emploi, de créer une entreprise, de démarrer une nouvelle vie professionnelle… C’est le moment de vous lancer !


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La formation professionnelle : une solution pour s’adapter au monde du travail de demain

Se former tout au long de sa carrière permet de mettre à jour ses compétences professionnelles, mais aussi ses connaissances. La formation est au cœur de la transformation des métiers. Elle permet de mieux s’adapter aux changements du monde du travail.

77 % des actifs pensent que leur parcours de formation continue relève de leur propre responsabilité.

Un peu moins du quart des personnes interrogées estiment au contraire que c’est aux pouvoirs publics, aux entreprises et aux branches professionnelles d’être responsables de leur parcours de formation.

51 % des actifs

se sentent bien informés sur la formation professionnelle.

Si la moitié des Français se disent bien informés sur les possibilités de formation, l’autre moitié se considère comme mal informée en 2023. Cela se voit surtout chez les seniors, les demandeurs d’emploi et les personnes les moins qualifiées.

Le Compte personnel de formation (CPF), un dispositif populaire

Le compte personnel de formation (CPF) permet de prendre en charge financièrement une partie ou la totalité d’une formation. Que vous soyez salarié ou travailleur indépendant, vous cotisez chaque mois des droits à la formation.

Ces droits vous ouvrent un compte personnel que vous pouvez utiliser pour financer une formation.

94 %

des actifs connaissent le CPF.

Le CPF fait partie des dispositifs les plus connus par les Français. Néanmoins, le succès du CPF a donné lieu ces dernières années à des pratiques commerciales abusives et des arnaques.

Depuis, le gouvernement a instauré une réglementation pour limiter les escroqueries et les démarchages abusifs.


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Les autres dispositifs de formation gagnent en notoriété

Si le CPF reste le dispositif le plus connu pour financer sa formation, d’autres dispositifs gagnent en popularité. C’est le cas du bilan de compétences qui est un moyen de faire le point sur ses talents et ses capacités.

Le bilan de compétences est aussi l’une des étapes clés de la réorientation professionnelle. C’est une première étape de la plupart des projets professionnels, surtout pour les actifs qui envisagent de se reconvertir.

La validation des acquis de l’expérience (VAE) fait aussi partie des dispositifs plébiscités par les actifs. Elle permet de valider des acquis grâce à l’expérience professionnelle dans le but d’obtenir un diplôme ou un certificat professionnel. La VAE facilite l’évolution de carrière et la recherche d’emploi.

La liste des dispositifs d’aide à la reconversion qui sont populaires auprès des actifs

Voici quelques-uns des dispositifs qui vous accompagnent dans votre projet de reconversion ou de formation :

  • le CPF ;
  • le bilan de compétences ;
  • la VAE ;
  • le contrat de professionnalisation ;
  • le CPF de transition ou transitions professionnelles ;
  • le CEP (conseil en évolution professionnelle).

À l’inverse, les dispositifs les moins connus sont le Pro-A qui favorise la reconversion par l’alternance, et le CléA.

Formation et reconversion : la moitié des Français veulent suivre une formation

49 % des actifs souhaitent suivre une formation dans les 12 prochains mois, en particulier les jeunes.

À l’inverse, l’autre moitié des sondés qui n’envisage pas de se former concerne surtout les personnes qui ne sont pas confiantes sur leur avenir professionnel et les ouvriers.

Le manque de temps est l’un des principaux facteurs qui freinent la formation des Français. 37 % disent manquer de temps et 29 % n’ont pas trouvé de formation qui correspond à leurs attentes et besoins.

Chez les personnes qui envisagent une formation, ils sont 62 % à avoir une idée précise de ce qu’ils veulent faire.

Les 5 formations les plus souhaitées par les Français

Voici les cinq secteurs de formation qui attirent le plus les actifs français en 2023 :

  1. l’informatique ;
  2. les langues ;
  3. le management ;
  4. la comptabilité ;
  5. la santé.

La reconversion professionnelle : une opportunité pour changer de métier

1 Français sur 5 est actuellement en train de préparer une reconversion. Ce chiffre reste stable depuis 2021. Elle est prévue dans les années à venir pour un tiers des personnes qui ne sont pas en train de se réorienter actuellement.

Les motivations qui poussent les Français à changer d’orientation professionnelle

Les raisons qui poussent à se reconvertir professionnellement sont :

  • une volonté de faire un métier proche de ses valeurs ;
  • une volonté d’améliorer son employabilité et sa rémunération ;
  • des sentiments négatifs à l’égard de son emploi actuel ;
  • une organisation personnelle.
bilan-reconversion-formation-2023

Dans un contexte de crise économique et d’inflation, de nombreuses personnes qui désirent changer de voie le font pour augmenter leur salaire. Cette raison a augmenté de 6 points en 2023 par rapport aux années précédentes.

La quête de sens reste toujours une motivation clé de la reconversion. 21 % des actifs veulent exercer un métier plus proche de leurs passions et 26 % veulent donner plus de sens à la vie.


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Les déclencheurs de la reconversion

Centre Inffo a demandé quels étaient les déclics qui ont poussé les sondés à vouloir changer de situation professionnelle. Parmi les réponses :

« Marre de faire toujours la même chose, envie de changement. »

« Le manque de sens dans mon travail actuel. »

« Le manque d’intérêt dans mon travail. »

« Mes conditions de travail se dégradent et je ne suis pas assez bien payée. »

Centre Inffo.

La formation, le principal levier de la reconversion professionnelle

La formation professionnelle reste l’un des leviers principaux pour réaliser une reconversion. Elle permet d’apprendre un nouveau métier et favorise l’embauche lors de la recherche d’emploi.

59 %

des actifs en reconversion ou qui envisagent une reconversion suivent, ont suivi ou vont suivre une formation spécifique.

Le bilan de la formation et de la reconversion en 2023

Pour conclure, rappelons que la formation est un outil indispensable pour faire face aux mutations du monde du travail. Elle répond aux inquiétudes et aux besoins des actifs, surtout dans un climat économique et social tendu du fait de l’inflation et du débat sur la réforme des retraites.


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Ce climat nous pousse à nous questionner sur l’avenir du travail et sa place dans notre quotidien. L’optimisme des Français sur leur avenir professionnel baisse depuis la crise sanitaire.

Résultat, près de 50 % des Français pensent à changer d’emploi. La reconversion est une opportunité à saisir pour mieux s’épanouir au travail et sans vie professionnelle.

L’un des enjeux de ces prochaines années sera donc d’informer les actifs sur leurs droits et les possibilités en matière de reconversion professionnelle et de formation pour favoriser les transitions.

Source : le baromètre de Centre Inffo sur la formation professionnelle en 2023 menée en janvier 2023 et publiée en février 2023.


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creation entreprise 2023 bilan

Création d’entreprise en 2023 : 1 Français sur 4 l’envisage

Bilan de la création d’entreprise 2023 : 24  % des Français aimeraient créer leur entreprise

Près d’un quart des personnes interrogées par l’étude dit vouloir créer ou reprendre une entreprise. Ce chiffre monte à 49 % chez les jeunes qui sont les plus nombreux à envisager la création d’entreprise.

L’entrepreneuriat séduit de plus en plus de Français. Le nombre d’entreprises créées ces dernières années augmente, notamment depuis la mise en place du régime d’auto-entrepreneur.

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Le top 3 des secteurs dans lesquels les Français veulent entreprendre

Les Français interrogés par l’étude disent vouloir monter leur boîte dans les secteurs d’activité suivants :

  1. dans un secteur qui correspond à leur domaine d’activité actuel ;
  2. dans le secteur de l’artisanat (fleuriste, ébéniste, plombier, coiffeur…) ;
  3. dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration (gîte, hôtel, bar, restaurant…).

La Fintech (start-up dans la banque ou dans les services financiers, etc.) et l’EdTech (start-up dans le domaine de l’éducation et de la formation en ligne) sont les secteurs qui attirent le moins les personnes qui veulent entreprendre.

3 raisons qui incitent les Français à devenir indépendants

Les Français aimeraient créer leur entreprise pour les raisons suivantes :

  1. pour devenir son propre patron et faire les choses à sa façon ;
  2. pour exercer un métier passion ;
  3. pour gagner plus d’argent.

D’autres facteurs donnent envie aux Français de devenir indépendants comme la volonté de relever un défi, la liberté d’entreprendre, l’envie d’apprendre de nouvelles choses ou encore l’envie de repartir à zéro et de changer de voie.

La peur de l’échec, un frein aux envies entrepreneuriales

La peur de l’échec est le premier frein qui empêche les Français de mener à bien leur projet professionnel d’entrepreneuriat. Cette peur freine 66 % des personnes qui veulent entreprendre.

53 %

des Français pensent qu’ils feront un bon entrepreneur (ce chiffre monte à 58 % pour les jeunes et 89 % pour les dirigeants).

De même, il existe des freins liés à l’âge. Plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) estime qu’il est trop risqué de créer une entreprise après 50 ans.

Alors, y a-t-il un bon âge pour créer son entreprise ? La réponse est non. Vous pouvez réorienter votre carrière à n’importe quel moment de la vie. Le risque reste le même pour tout nouvel entrepreneur qui veut se lancer dans la création d’entreprise.

Bien sûr, préparer un filet de secours, bien étudier le marché, évaluer les risques et les bénéfices sont autant d’étapes à ne pas négliger avant de créer son entreprise.

84  % des Français pensent qu’il faut avoir une expérience de gestion pour créer une entreprise

Près de 8 Français sur 10 estiment que pour créer une entreprise, il faut avoir un minimum d’expérience professionnelle dans le management ou la gestion.

Là encore, tout dépend de vos objectifs. Pour ouvrir une micro-entreprise où vous serez seul aux commandes, vous pouvez apprendre à mieux gérer l’administratif et l’organisation du travail. Des compétences en management ne sont pas nécessaires.

En revanche, si vous souhaitez recruter des professionnels, savoir manager une équipe peut être un atout afin de favoriser la bonne ambiance entre les collaborateurs et créer un espace de travail efficace.

Des formations existent pour apprendre ces nouvelles compétences qui feront de vous un meilleur dirigeant d’entreprise.

Trajectoire MissionEO est un organisme de formation qui vous aide à développer vos compétences entrepreneuriales et commerciales.

Découvrez leurs formations pour développer votre activité indépendante et la pérenniser.

L’importance du réseau professionnel pour développer son entreprise

86 % des Français pensent qu’avoir un réseau professionnel développé est important pour créer une entreprise.

En effet, il peut être utile de connaître des professionnels et des organismes capables d’apporter des conseils, mais aussi des clients pour votre activité.

Il existe de nombreux réseaux pour développer votre carnet d’adresses et rencontrer des entrepreneurs.

Par exemple, BGE est un réseau national qui vous accompagne à la création de votre entreprise, vous aide à la développer et vous permet de rencontrer des entrepreneurs.

Trouver des clients grâce au marketing digital

Si vous voulez faire connaître votre entreprise au grand public, avoir des connaissances en marketing digital est essentiel. DigiAtlas, l’école des freelances, vous accompagne à travers des formations pour développer vos compétences professionnelles en la matière.

Peu importe votre activité, pour la faire connaître, trouver des clients et parler de vos services, avoir une visibilité en ligne est presque indispensable en 2023.

Les femmes sont plus nombreuses à vouloir entreprendre. Bonne nouvelle, il existe des réseaux pour développer vos contacts uniquement dédiés aux femmes entrepreneures.

C’est le cas du réseau Les Premières qui propose des accompagnements individuels à la création d’entreprise, du coaching, mais aussi des formations et des ateliers collectifs.

La question de l’argent dans la création d’entreprise

La question financière est essentielle selon les Français, puisque 86 % d’entre eux estiment qu’il est indispensable d’avoir une mise de départ importante pour lancer son entreprise.

Le budget nécessaire moyen pour ouvrir une entreprise est, selon les sondés, de 24.866 euros. Mais leur mise de départ actuelle est d’environ 13.382 euros.

Une fois de plus, la question du budget DÉPEND de vos aspirations et besoins. Vous n’avez pas besoin de beaucoup de ressources pour créer une auto-entreprise dans la prestation de services en ligne par exemple (rédaction web, community management…).

En revanche, si vous voulez créer une entreprise avec de la marchandise, comme un magasin, un restaurant, une boutique, alors oui, il faudra calculer le budget nécessaire pour acheter les fournitures, louer un local, etc.

Les aides pour créer son entreprise

Il existe des aides pour vous aider à créer une entreprise, comme des primes, des subventions, des bourses, etc. 48 % des Français comptent dessus pour leur projet.

Les aides publiques à la création d’entreprise sont nombreuses, de même que les allègements fiscaux et les exonérations de charges sociales, notamment avec l’ACRE du micro-entrepreneur.

Voici quelques exemples d’aides que vous pouvez tenter d’obtenir pour créer une entreprise en 2023 :

  • ACRE, NACRE, CAPE, prêt d’honneur, aides régionales pour tous les créateurs d’entreprise ;
  • ARCE, Prime d’activité et RSA maintenus, maintien ARE pour les demandeurs d’emploi ;
  • le congé pour création d’entreprise pour les salariés ;
  • le JEI, le CIR, le CII pour les entreprises innovantes ;
  • les bourses, les concours, les incubateurs, etc.

Créer une entreprise oui, mais pas forcément en solitaire

Plus de la moitié des Français interrogés (53 %) aimerait créer une entreprise à plusieurs, notamment avec un membre de la famille ou leur conjoint.

Les parents sont aussi des éléments de motivation à la création d’entreprise.

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Rappelons, comme le précise l’étude, que l’esprit entrepreneurial n’est pas inné et s’apprend grâce à l’expérience, aux rencontres et aux formations. C’est ce que pensent 82 % des personnes interrogées.

Source : une étude Opinionway pour GO Entrepreneurs sur la création d’entreprise en 2023.


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34 métiers qui ne seront pas remplacés par l’intelligence artificielle (IA)

La liste des 34 métiers protégés contre l’intelligence artificielle (IA)

L’essor de ChatGPT nous fait nous poser des questions sur l’avenir du travail et l’automatisation de certaines branches d’activité ou de métiers. Votre emploi sera-t-il donné à un robot ? Quelles conséquences aura le développement de l’IA sur le marché du travail ?

Avec OpenIA, l’entreprise qui a développé ChatGPT, on peut déjà entrapercevoir le futur du travail. Par ailleurs, certains employeurs, aux États-Unis, n’ont pas hésité à supprimer des effectifs pour les remplacer par cette intelligence moins coûteuse et capable de générer des textes rapidement.

Face à ce phénomène qui fascine autant qu’il inquiète, quels sont les métiers qui échapperont à cette folie de l’IA ?

L’entreprise OpenIA a dressé la liste des 34 métiers qui ne seront jamais impactés par l’intelligence artificielle, selon eux. Les voici :

  1. abatteurs et emballeurs de viande ;
  2. aides couvreurs ;
  3. aides maçons, maçons de blocs, carreleurs et marbriers ;
  4. aides menuisiers ;
  5. aides peintres, poseurs de papier, plâtriers et stucateurs ;
  6. aides plombiers, plombiers, tuyauteurs et monteurs d’appareils de chauffage ;
  7. athlètes et compétiteurs sportifs ;
  8. boulonneurs de toits dans l’industrie minière ;
  9. coiffeurs ;
  10. conducteurs d’engins de pavage, de surfaçage et de damage ;
  11. coupeurs et élagueurs à la main ;
  12. cuisiniers en restauration rapide ;
  13. découpeurs et régleurs de viande, de volaille et de poisson ;
  14. fabricants de moules et de noyaux de fonderie ;
  15. installateurs et réparateurs de lignes électriques ;
  16. installateurs et réparateurs de vitres de véhicules ;
  17. plongeurs ;
  18. maçons en ciment et finisseurs de béton ;
  19. mécaniciens d’autobus et de camions et spécialistes des moteurs diesel ;
  20. mécaniciens de motocyclettes ;
  21. opérateurs d’engins de battage ;
  22. opérateurs d’extracteurs de pétrole et gaz ;
  23. opérateurs de derrick, pétrole et gaz ;
  24. opérateurs de machines d’excavation et de chargement et d’engins traînants, exploitation minière à ciel ouvert ;
  25. opérateurs de matériel agricole ;
  26. opérateurs sur bateau ;
  27. opérateurs/opératrices de matériel de pose et d’entretien de voies ferrées ;
  28. pompistes de têtes de puits ;
  29. poseurs de revêtements de sol, à l’exception des tapis, du bois et des carreaux durs ;
  30. réparateurs de matériaux réfractaires, sauf briqueteurs maçons ;
  31. réparateurs et changeurs de pneus ;
  32. serveurs, employés de restaurants et aides barmans ;
  33. tailleurs de pierre ;
  34. verseurs et rouleurs de métaux.

Les métiers manuels échappent à l’IA

Les métiers manuels échappent en premier à l’arrivée de l’intelligence artificielle. A priori, ils apparaissent comme moins facilement remplaçables par une IA.

Les métiers du numérique et du web ainsi que les professions aux tâches répétitives sont les plus menacés par les machines intelligentes.

Cette menace de l’IA concerne aussi certains secteurs d’activité comme la banque et les assurances, la santé, les métiers de développement web, de rédaction, de communication et même de graphisme comme le prouvent certains robots capables de générer des images à partir de mots clés.

Une liste de métiers qui ne disparaîtront pas à relativiser

On ignore totalement comment se développera l’intelligence artificielle ces prochaines années. Nous ne savons pas quelles réglementations, car il faudra des lois pour encadrer son utilisation, seront mises en place pour protéger les emplois par exemple.

La place de l’IA dans notre société est une question fondamentale. Ce n’est pas pour rien que des experts de la Tech comme Elon Musk réclament une pause dans le développement de l’IA afin de mieux la réguler.

OpenIA défend ChatGPT en le présentant comme un outil pour faciliter la vie des travailleurs et tend à minimiser son impact. Mais il apparaît essentiel de réfléchir aux conséquences du déploiement de l’intelligence artificielle dans la société et son impact sur le monde du travail.

La reconversion, un moyen efficace pour faire face à l’intelligence artificielle

Il serait naïf de croire que l’intelligence artificielle aura un impact minime sur le quotidien des travailleurs. Alors, quelles solutions se présentent quand un recruteur préfère « embaucher » une IA plutôt qu’un candidat ?

La reconversion professionnelle et la formation sont deux piliers fondamentaux de l’employabilité. Ils permettent d’acquérir de nouvelles compétences, d’apprendre un nouveau métier et de changer d’emploi. C’est aussi une occasion de réorienter sa carrière pour mieux s’épanouir.

Simplifier l’accès à la formation et favoriser les transitions professionnelles seront sans doute un enjeu important de ces prochaines années.

Afin d’éviter le chômage de masse, l’augmentation des demandeurs d’emploi et, à terme, une crise économique, autant proposer des solutions comme une réorientation de carrière.

De nombreux dispositifs sont déjà en place pour faciliter le changement de vie professionnelle comme le compte personnel de formation (CPF), le bilan de compétences, le conseil en évolution professionnelle, etc.

S’adapter pour éviter la crise

Face à l’IA, pas le choix, il faudra s’adapter. La formation professionnelle pourra faciliter l’adaptation des salariés et des actifs français en permettant d’apprendre de nouvelles compétences professionnelles.

L’intelligence artificielle bousculera les emplois tels qu’on les connaît aujourd’hui. Mais elle sera peut-être créatrice de nouveaux métiers qui nécessiteront des compétences techniques spécifiques.

La formation continue est le meilleur moyen d’assurer son employabilité et de sécuriser son poste ou sa place sur le marché du travail.

Il suffit de voir quelles sont les compétences les plus recherchées par les employeurs pour savoir que les critères de recrutement ont déjà changé.

La capacité d’adaptation est désormais numéro 1 dans les critères de recherche des recruteurs, ainsi que la capacité à pouvoir travailler en hybride et à savoir communiquer en milieu virtuel.

Le rôle fondamental des employeurs pour préparer leurs salariés

Les entreprises doivent préparer leurs salariés à la révolution de l’intelligence artificielle. Leur rôle sera d’aider les employés à trouver leur place dans un monde du travail en perpétuel changement.

Les dirigeants d’entreprise et le gouvernement devront certainement mettre en place des règles et discuter pour protéger et préserver les emplois des travailleurs, mais aussi les aider à évoluer dans leur métier afin qu’ils puissent s’adapter aux nouveaux enjeux du monde professionnel avec l’IA et l’automatisation.

L’IA a déjà modifié nos façons de travailler et de vivre. Mais il faut s’attendre et se préparer à encore plus de changements.

Se former, se reconvertir et se renseigner sur les possibilités d’évolution de carrière sont autant de solutions pour anticiper les changements à venir.


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